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Production d'agrumes en baisse à Mohammadia

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  • Production d'agrumes en baisse à Mohammadia

    Jamais Mohammadia n’a connu une si faible production d’agrumes comme aujourd’hui. La superficie totale des agrumes localisée sur la plaine de Habra avoisine les 3000 ha mais, seulement 1900 ha sont productifs.

    D’après les agriculteurs la production, cette année, varie entre 10 et 20 quintaux à l’hectare contre une moyenne de 35 quintaux par hectare l’exercice écoulé. La majorité des vergers est située du côté ouest et nord de la ville où les fellahs de Sidi Embarek, Mocta Douz déploient d’énormes efforts pour préserver leurs orangeraies.

    En l’absence d’eau du barrage de Fergoug, ils étaient contraints de puiser dans les nappes souterraines qui ne sont pas suffisantes et demandent beaucoup de moyens financiers pour faire face aux charges électriques. Avec la réduction de ces nappes, l’eau des puits est en train de se faire rare elle aussi. Pour plus d’informations sur la faible potentialité productive des agrumes, un cadre spécialisé nous précise que le constat actuel était prévisible depuis la diminution de la quantité d’eau d’irrigation causée par l’envasement des barrages; avec la remontée des sels les racines ne peuvent supporter ces conditions, ils survivent sans donner de bourgeons, en plus des obturations des drains (ils arrêtent la remontée des sels) qui ne sont pas entretenus depuis des années.

    Notre interlocuteur nous retrace le temps où Mohammadia, durant la période coloniale et jusqu’au années 70 avec ses variétés de Clémentine et Thompson Navel, était concurrençait le Maroc (Nador), l’Espagne (Murcia) et l’Afrique du Sud. La production, durant cette période, dans la plaine de Habra atteignait 300 et 400 quintaux par hectare pour une assiette d’exploitation de 15000 ha.

    Avec ses 21 centres de conditionnement et d’emballages qui employaient 4000 ouvriers, Mohammadia exportait 35000 tonnes par an vers les marchés des pays méditerranéens. Actuellement, le constat est amère, les différents dépôts sont vendus au privé, les frigos fermés et la superficie des orangeraies tend à se rétrécir.

    Mohammadia a perdu son statut de ville des oranges, elle est concurrencée dans son fief par les oranges de Boufarik, de Mesreguine et celles de Nador (Maroc) introduites clandestinement. Pour sauvegarder la plaine de Habra, il est temps d’organiser des rencontres avec les spécialistes et les services habilités dans le but de débattre des problèmes de fond qui touchent la vocation agricole de toute une région.

    Par Le quotidien d'Oran

  • #2
    Quelles sont les mécanismes qui pousse à cette destruction de richesse ?

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