maroc: Jouahri à propos du PLF 2019
Le déficit budgétaire a été de 3,6% en 2017 et devrait remonter à 3,7% en 2018 selon le Conseil de Bank Al Maghrib (réunion du 25 septembre). La même source prévoit 3,3 % de déficit budgétaire en 2019.
Faut-il tolérer un déficit budgétaire plus important pour répondre à la demande sociale et en investissements?
Interrogé à l'issue du dernier conseil, Abdellatif Jouahri s'élève contre cette option: "J'apprécie le respect des équilibres macroéconomiques. C'est un cercle vertueux. Si vous avez un déficit, comment allez-vous le financer?"
"Si c'est un financement monétaire, la banque centrale serait obligée d'augmenter les taux, donc nous allons exclure les PME. Il faut une convergence entre le monétaire et le budgétaire pour un financement adéquat de l'entreprise en général et de la PME en particulier".
"Toute hausse du déficit budgétaire nous mène dans un cercle non vertueux de déficits.
"En réalité, nous dépensons mal, partout, même dans les régions. Chaque responsable doit prioriser ce qui impacte la croissance et l'emploi d'abord. Je ne suis pas contre le dialogue social. S'il y a des augmentations de salaires, il faut une hausse de la productivité pour préserver la compétitivité du Maroc".
"Mon voisin [qui?] a subi une chute des prix du pétrole. Il a eu recours à la planche à billets. Vous allez voir la suite. Si c'était aussi simple que cela, tout le monde l'aurait fait. De plus, je mets toutes les liquidités à la disposition des banques et je ne vois pas le crédit décoller".
"Je sais que les finances publiques, c'est difficile, je suis déjà passé par là. Je connais l'ajustement structurel. Il a un coût social. Il vaut mieux une croissance pas très forte mais saine. C'est cela le cercle vertueux".
"Il n'y a pas de contradiction entre les équilibres macroéconomiques et les programmes sociaux. Si les moyens financiers sont limités, il faut se donner les priorités, rationaliser et cibler les dépenses, contrôler les résultats..."medias24
Le déficit budgétaire a été de 3,6% en 2017 et devrait remonter à 3,7% en 2018 selon le Conseil de Bank Al Maghrib (réunion du 25 septembre). La même source prévoit 3,3 % de déficit budgétaire en 2019.
Faut-il tolérer un déficit budgétaire plus important pour répondre à la demande sociale et en investissements?
Interrogé à l'issue du dernier conseil, Abdellatif Jouahri s'élève contre cette option: "J'apprécie le respect des équilibres macroéconomiques. C'est un cercle vertueux. Si vous avez un déficit, comment allez-vous le financer?"
"Si c'est un financement monétaire, la banque centrale serait obligée d'augmenter les taux, donc nous allons exclure les PME. Il faut une convergence entre le monétaire et le budgétaire pour un financement adéquat de l'entreprise en général et de la PME en particulier".
"Toute hausse du déficit budgétaire nous mène dans un cercle non vertueux de déficits.
"En réalité, nous dépensons mal, partout, même dans les régions. Chaque responsable doit prioriser ce qui impacte la croissance et l'emploi d'abord. Je ne suis pas contre le dialogue social. S'il y a des augmentations de salaires, il faut une hausse de la productivité pour préserver la compétitivité du Maroc".
"Mon voisin [qui?] a subi une chute des prix du pétrole. Il a eu recours à la planche à billets. Vous allez voir la suite. Si c'était aussi simple que cela, tout le monde l'aurait fait. De plus, je mets toutes les liquidités à la disposition des banques et je ne vois pas le crédit décoller".
"Je sais que les finances publiques, c'est difficile, je suis déjà passé par là. Je connais l'ajustement structurel. Il a un coût social. Il vaut mieux une croissance pas très forte mais saine. C'est cela le cercle vertueux".
"Il n'y a pas de contradiction entre les équilibres macroéconomiques et les programmes sociaux. Si les moyens financiers sont limités, il faut se donner les priorités, rationaliser et cibler les dépenses, contrôler les résultats..."medias24
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