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Carlos Ghosn n’exclut pas de produire des Nissan ou des Mitsubishi à Tanger

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  • Carlos Ghosn n’exclut pas de produire des Nissan ou des Mitsubishi à Tanger

    Tanger est une plateforme Renault. Rien n’interdit qu’elle fabrique des voitures pour l’Alliance. Ainsi parlait Carlos Ghosn, ce samedi 27 octobre 2018 à Rabat, au cours d’une rapide rencontre avec un groupe de journalistes.

    Le président de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi achève une visite au Maroc au cours de laquelle il a été annoncé le doublement de la capacité de production de la Somaca, d’ici 2022. 160.000 voitures seront alors produites contre 80.000 actuellement. Il a apporté lui-même cette nouvelle au Roi Mohammed VI qui l’a reçu jeudi 25 octobre.

    Pour Ghosn, Tanger c’est Renault. Il ne l’exprime pas en ces termes, mais il rappelle que le Maroc est “vaste“ et que Renault a été le premier à y croire. “Renault a été l’ice breaker, le brise glace qui a ouvert la voie“. Les fournisseurs de Renault sont installés à Tanger, il y a de la logistique, la proximité avec l’Europe, le port… l’écosystème fonctionne. Renault trouve “naturel“ que le gouvernement cherche à attirer d’autres constructeurs. Mais il serait “normal“ que le gouvernement leur propose d’autres régions d’implantation.

    Un peu à l’image de PSA qui s’est implanté à Kénitra.

    Ghosn explique qu’il y a les infos, là où le groupe a pris des décisions. Ces décisions ne dépassent d’ailleurs jamais un “horizon humain“ de 4 à 5 ans. D’un autre côté, il y a les analyses stratégiques, les pistes, les options, un territoire plus incertain, où l’agilité est indispensable dans un secteur de plus en plus mouvant. Et la discrétion.

    Donc, voir la plateforme tangéroise de Renault fabriquer un jour pour l’Alliance n’est pas une décision. C’est donc une option, une possibilité. “Le site de Tanger est tout à fait capable de servir n’importe quelle marque de l’Alliance“.

    Y aura-t-il un jour fabrication de véhicules électriques au Maroc ? “Aujourd’hui, il n’y a pas de plan. Les voitures électriques, c’est le sens général du marché et de la technologie. Si le marché marocain et les marchés d’export le demandent, nous le ferons“. Idem pour les autres évolutions du futur : connectivité, autonomie, voiture sans conducteur.

    Carlos Ghosn reconnaît que le taux d’intégration (il dit “taux de localisation“) au Maroc, est “insuffisant“. “Je passe mon temps à titiller les équipes pour la localisation et le sourcing local“. Marc Nassif est invité à donner des chiffres : entre 20 et 25 fournisseurs locaux il y a trois ans. Ils sont actuellement une cinquantaine et on atteindra 70 en mars prochain“, promet le DG de Renault Maroc. Ghosn veut continuer l’amélioration de la “localisation“, qu’il considère comme une exigence, à condition de ne pas sacrifier la compétitivité. Il confirme que le taux d’intégration actuel est de 50%. “Nous allons vers une localisation croissante et nous avons une base industrielle moderne [l’usine dont la capacité actuelle est de 340.000 véhicules/an]“.

    AUtrement dit, "nous voulons pérenniser notre présence au Maroc, nous voulons créer une industrie automobile pérenne".

    medias24

  • #2
    Un jour on verra les autres marques de l'Alliance Renault à Tanger

    Commentaire


    • #3
      Un jour on verra les autres marques de l'Alliance Renault à Tanger
      dans la même usine, difficile, vraiment difficile, voir impossible,

      que pour les dacia les lignes sont séparées...

      Commentaire


      • #4
        Pas nécessairement mais on peut rajouter des lignes de montage à côté

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        • #5
          C'est compliqué sur une même usine sauf si d'autres lignes sont construites.

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          • #6
            L'emplacement du Port Nador West Med, est très intéressant pourquoi pas la-bàs.

            Le port entrera en activité probablement vers la fin 2021, sa peut être un très bon emplacement qui sera tout aussi compétitif que la région de Tanger.
            Droite des Valeurs
            Gauche du Travail
            Centre "Intérêt de Mon Pays"

            Commentaire


            • #7
              " Pour Ghosn, Tanger c’est Renault"

              Raciste!:22:

              Commentaire


              • #8
                Renault toujours un bruit nouveau.
                J'aime surfer sur la vague du chaos.

                Commentaire


                • #9
                  "*Pour Ghosn, Tanger c’est Renault"

                  Raciste!
                  Raciste ?

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                  • #10
                    Un différent calibrage pour un petit nombre de machines pourrait être réalisé pour fabriquer des pièces pour les modèles cités,mais la fabrication de tels modèles nécessitera de nouvelles machines radicalement différentes.

                    Commentaire


                    • #11
                      Politique

                      Installation de constructeurs francais au Maroc est politique et n'a pas de business case. L'Algerie est la meilleure pour les constructeurs car il y a tout. Si Nissan va au Maroc on lui coupera les pieds en Algerie. Le business case veut qu'on laisse la place a d'autres constructeurs qui veulent s'installer en Algerie et ne pas creer du surplus.
                      Dernière modification par fan, 31 octobre 2018, 02h20.

                      Commentaire


                      • #12
                        L'Algerie est la meilleure pour les constructeurs car il y a tout.

                        par exemple???


                        Si Nissan va au Maroc on lui coupera les pieds en Algerie

                        jaloux

                        Commentaire


                        • #13
                          bonjour Fan

                          Commentaire


                          • #14
                            Installation de constructeurs francais au Maroc est politique et n'a pas de business case.
                            Donc tu nous dit que les constructeurs français installés au Maroc perdent de l'argent ? Que les equipementiers qui les accompagnent perdent aussi de l'argent !!!


                            L'Algerie est la meilleure pour les constructeurs car il y a tout.
                            Tu peux être plus claire ? La première usine de montage en Algérie a été inaugurée en novembre 2014 il y a moins de 4 ans ! Comment un secteur complexe et tres capitalistique qui se construit sur le long termes a-t-il pu se construire en moins de 4 ans ?

                            Si Nissan va au Maroc on lui coupera les pieds en Algerie.
                            Ah bon ! Et ça obéit à quelle logique économique de faire ce que tu écris ? Pourquoi vous ne faites pas la même chose (et encore si vous en avez les moyens) lorsqu'un constructeur s'installe en Espagne ou en Turquie ?

                            Le business case veut qu'on laisse la place a d'autres constructeurs qui veulent s'installer en Algerie et ne pas creer du surplus.
                            D'où tu sors cette bêtise ?

                            Commentaire


                            • #15
                              Carlos Ghosn PDG de Renault

                              ...Carlos Ghosn reconnaît que le taux d’intégration (il dit “taux de localisation“) au Maroc, est “insuffisant“. “Je passe mon temps à titiller les équipes pour la localisation et le sourcing local“. Marc Nassif est invité à donner des chiffres : entre 20 et 25 fournisseurs locaux il y a trois ans. Ils sont actuellement une cinquantaine et on atteindra 70 en mars prochain“, promet le DG de Renault Maroc. Ghosn veut continuer l’amélioration de la “localisation“, qu’il considère comme une exigence, à condition de ne pas sacrifier la compétitivité. Il confirme que le taux d’intégration actuel est de 50%. “Nous allons vers une localisation croissante et nous avons une base industrielle moderne [l’usine dont la capacité actuelle est de 340.000 véhicules/an]“.

                              AUtrement dit, "nous voulons pérenniser notre présence au Maroc, nous voulons créer une industrie automobile pérenne".

                              medias24
                              Carlos Ghosn PDG de Renault (28 octobre 2018)
                              - «Notre taux d’intégration et notre sourcing local sont encore insuffisants… Nous déployons tous les efforts pour augmenter le taux de localisation. Et c’est dans notre intérêt de l’augmenter»

                              - «Je passe beaucoup de temps à titiller les équipes sur l’optimisation de la localisation de composants made in Maroc»

                              - «le taux d’intégration doit être compatible avec la qualité et la compétitivité. Je ne peux pas intégrer à des coûts supérieurs, ni avec un engagement sur la qualité et la robustesse qui n’est pas au plus haut niveau… C’est dire que la localisation doit obéir à une logique de compétitivité à la fois au Maroc et à l’export»

                              - l’intégration locale, la compétitivité, la qualité… Malgré le succès réalisé, il y a encore plein de choses à améliorer».

                              - «Cet effort, nous ne le faisons pas à contrecœur ou encore parce que le gouvernement marocain nous le demande… Nous le faisons parce que c’est dans notre intérêt d’intégrer le maximum»

                              - «l’histoire de la localisation n’est pas une fatalité. C’est un processus progressif qu’il faut construire dans la durée et surtout dans une logique de rentabilité des fournisseurs».

                              - Nous sommes contents que la concurrence arrive. Mais c’est Renault qui a cru le premier au site Maroc. Nous avons bien vu avant tout le monde le potentiel du pays … Nous sommes les Ice Breakers. Il faut accorder du crédit à cela. Aujourd’hui, la production industrielle automobile au Maroc est à 100% réalisée par nous, l’export c’est nous et le marché marocain des voitures, c’est aussi nous. Il ne faut pas l’oublier, nous avons été les premiers à miser sur le Maroc. C’est nous qui avons amené les fournisseurs et qui avons rétabli la crédibilité du Maroc… Aujourd’hui, c’est Renault la réalité du Maroc, il faut l’admettre».

                              - «C’est assez significatif. Il y a 8 ans, il n’y avait pas d’industrie automobile au Maroc. Aujourd’hui, le pays est déjà un hub à l’export de véhicules. Et nous n’avons aucune objection à ce que d’autres constructeurs viennent s’implanter au Maroc. Mais nous ne voudrions pas qu’ils viennent à Tanger».

                              - «Aujourd’hui, il n’y a pas de plan pour le véhicule électrique à Tanger, aucune décision n’a encore été prise dans ce sens. Mais ce n’est pas exclu de le développer à l’avenir».
                              ------------------------------------------------

                              Le nouveau directeur général de Renault Maroc Marc Nassif
                              Renault a, il est vrai, décidé d’exclure la motorisation de sa réflexion au Maroc et pour une raison simple, nous avons une base industrielle forte en Espagne en ce domaine. Nous n’allons donc pas intégrer le "powertrain" ici. Nous avons une grosse usine de boites de vitesse à Séville. Quel sens cela aurait-il de réinvestir de façon cosmétique au Maroc. Quant aux moteurs, il y a Valladolid, une énorme base industrielle sans parler de Cléon.
                              Dernière modification par MEC213, 31 octobre 2018, 10h53.

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