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La machine économique marocaine est "en panne"

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  • La machine économique marocaine est "en panne"

    Repli économique: Consolider l’épargne nationale en alternative à l’endettement public (Lahlimi)
    Meryem EL MISSI Meryem EL MISSI 19/01/2019


    La machine économique marocaine est "en panne". Ralentissement du taux de croissance, investissements en décrue, repli des opportunités d'emploi, baisse du taux d'épargne nationale ...Ahmed Lahlimi dresse un tableau plutôt sombre de la situation économique en 2018 et ses perspectives 2019.

    C'est une sonnette d'alarme préoccupante que tire le Haut commissaire au Plan. 2019 démarre passablement pour l'économie nationale, à en croire le diagnostic établi par Ahmed Lahlimi, lors d'un point de presse tenu mercredi 16 janvier au sujet de la situation économique au cours de l'année écoulée et des perspectives tracées pour 2019.

    Le constat se fonde sur une batterie d'indicateurs macroéconomiques, à leur tête, une prévision de croissance du PIB maintenue à 2,9% au lieu de 3% attendus en 2018.

    Lahlimi table sur un ralentissement de l’activité agricole, établie en 2019 à +0,1% après +3,8% en 2018. Tandis que les activités non agricoles devraient connaître une lente reprise, estimée +3,1% contre +2,9% en 2018.

    Par ailleurs, la demande intérieure (consommation des ménages et investissement principalement) continuerait de tirer vers le haut la croissance, avec une hausse de 3,4%, portant sa contribution à la croissance du PIB à 3,8 points. Une part contrastée avec la contribution toujours négative du commerce extérieur à la croissance évaluée à -0,8 point en 2019, résultat du repli du taux de croissance du volume des exportations et la demande croissante en importations.

    Pour ce qui est de l'inflation, celle-ci demeure faible. Ahmed Lahlimi prévoit un taux à 1,2% contre 1,6% en 2018.

    Le ralentissement de la croissance en 2019 impactera négativement les créations d’emplois. Le taux de chômage devra grimper de ce fait pour atteindre 10,1% contre 10% en 2018, une hausse atténuée par la baisse attendue du taux d’activité.

    S'agissant du taux d’épargne nationale, le haut commissaire au Plan s'attend à un essoufflement avec un taux estimé à 27,7% du PIB contre 28% en 2018.

    Le besoin de financement de l’économie nationale devra pour sa part se dégrader. Celui-ci s'établirait à 4,3% du PIB contre 4,5% en 2018.

    Le déficit budgétaire pourrait s'atténuer, passant de 3,7% du PIB contre 3,9% en 2018, tandis que le taux d’endettement public devra légèrement hausser passant de 82,5% du PIB contre 82,2% en 2018.

    Face à cette performance peu reluisante, Ahmed Lahlimi, Haut commissaire au plan, préconise un rééquilibrage entre demande intérieure et extérieure tout en soutenant les revenus des ménages. Un chantier dont le financement s'appuie essentiellement sur un renforcement de l’épargne nationale comme alternative à l’endettement public.

    En dépit d'un endettement public de plus de 82% du PIB et un taux d’investissement de plus de 30%, porté principalement par l’Etat, l’investissement ne génère que peu de créations d’emplois. Ahmed Lahlimi appelle au déploiement d'une meilleure gouvernance de l’action publique dans ce domaine et en soutenant davantage les investissements productifs dans l’agriculture, l’industrie, les services à valeur ajoutée.

    Ce sont principalement les PME-TPE qui doivent investir et saisir ce potentiel. Les PME, qui constituent plus de 95% du tissu productif, ne participent toutefois qu’à 4,7% à l’investissement global.

  • #2
    Le constat se fonde sur une batterie d'indicateurs macroéconomiques, à leur tête, une prévision de croissance du PIB maintenue à 2,9% au lieu de 3% attendus en 2018.
    3% ce n'est pas si mauvais que ça en comparaison avec les voisins du Maroc.


    Portugal moins de 1%

    Espagne 1,5%

    Algerie 2,3%

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    • #3
      Le Maroc peut faire largement mieux que 3%%, au moins 5% par année, et reduire de beaucoup le chomage, si on libere réellement l'économie.

      Il y a des secteurs entiers qui ne sont encore pas libres et qui sont la garde chassée de quelques privilégiées...comme la banque, l'assurance, le ciment, l'importation et la distribution des carburants...etc. ces secteurs peuvent cree des centaines de milliers d'emplois.

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      • #4
        Rien ne changera pays assisté techniquement aucunes audaces de créations 100 % marocaine industrielle ou autres creative d'emplois limitative d'importations et booster les exportations , rien ne changera a part surveiller les nuages

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        • #5
          Rien ne changera pays assisté techniquement aucunes audaces de créations 100 % marocaine industrielle

          pas comme la dragon du milieu

          rien ne changera a part surveiller les nuages

          maticha w batata y a ton bled qui va faire sa pub en France pour maticha et lefjal

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          • #6
            Pas sur tous les plans puisque nombreux articles font état d'un boum du haschich et dont le Maroc en est le premier cultivateur du monde.

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            • #7
              23 milliards de dollars

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              • #8
                - Maroc : Le cannabis représente 23% du PIB marocain, estimé à 100 milliards de dollars par an.

                Le Département d’Etat américain vient de publier un rapport extrêmement édifiant sur le poids de cette drogue dans l’économie marocaine.
                Selon ce document, «la production totale de cannabis au Maroc en 2015-2016 est estimée à 700 tonnes métriques, ce qui, potentiellement, équivaut à 23% du PIB marocain estimé à 100 milliards de dollars, une fois transformé en haschich». Le Maroc consolide sa place de premier producteur et exportateur mondial de cannabis.
                Le Maroc consolide sa place de premier producteur et exportateur mondial de cannabis. L’information n’est pas nouvelle. Mais le Département d’Etat américain vient de publier un rapport extrêmement édifiant sur le poids de cette drogue dans l’économie marocaine.

                Selon ce document, «la production totale de cannabis au Maroc en 2015-2016 est estimée à 700 tonnes métriques, ce qui, potentiellement équivaut à 23% du PIB marocain, estimé à 100 milliards de dollars, une fois transformé en haschich». Cela représente donc plus de 23 milliards de dollars par an. Enorme. En plus de la production de cannabis, le Maroc est devenu, en quelques années, une plaque tournante pour le commerce d’autres types de drogues qui viennent d’ailleurs. Le rapport précise que le Maroc est un «pays de transit important de cocaïne provenant de l’Amérique du Sud en direction de l’Europe».

                Ce qui est inquiétant, c’est que le gouvernement marocain a déjà exprimé, publiquement, son impuissance face à cette situation. Le Département d’Etat note d’ailleurs que le gouvernement marocain a «reconnu ses limites» en matière de lutte contre la drogue. La situation a été rendue difficile par «les rivalités existantes entre les agences marocaines chargées de l'application de la loi» qui ont provoqué un «chevauchement des mandats en matière de lutte contre la drogue».


                Civox infos

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                • #9
                  ca doit être plus en 2018

                  Commentaire


                  • #10
                    3% ce n'est pas si mauvais que ça en comparaison ...
                    Faut comparer ce qui est comparable.

                    A 1,5% de croissance, l'économie de la France crée suffisamment d'emplois pour résorber une partie du chômage. Le Maroc a non seulement besoin d'au moins 4.5% de croissance pour parer aux primo-demandeurs et entamer une partie de ses chômeurs mais il faut voir ce qui est à l'origine de la croissance. Si c'est le secteur agricole ... faut pas trop espérer.

                    Un constat sans appel paru dans un récent article de "LaVieeco" sur le marché du travail
                    Dans une économie où le taux de participation au marché du travail est encore inférieur à 50%, où même ceux qui y participent ne sont pas tous rémunérés, et où, enfin, le salariat n’atteint pas la moitié des actifs occupés, comment l’épargne, surtout des ménages, peut-elle vraiment se développer ?
                    D'autre part, prendre un indicateur et extrapoler, c'est comme noter que le taux de créatine d'un malade est dans la norme et s'en réjouir alors de la température avoisine les 40°, le taux de glycémie au dessus des 5 gr, la tension artérielle à 12-17, ... et j'en passe.
                    Dernière modification par jawzia, 30 janvier 2019, 15h22.

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                    • #11
                      A 1,5% de croissance, l'économie de la France crée suffisamment d'emplois pour résorber une partie du chômage.
                      Tu aurais besoin d'une sérieuse remise à niveau sur l'actualité de l'emploi en France !

                      Non, faux !!! Complètement faux !!! Depuis des annees le chomage ne baisse pas en France en comparaison à des économie similaire :

                      https://www.google.com/search?ie=UTF...chomage+france

                      Depuis 5 ans le chômage baisse significatiment en Allemagne et au États-Unis en contrepartie d'un coût humain et social énorme !!!
                      Dernière modification par LockDown, 30 janvier 2019, 15h25.

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                      • #12
                        Faudrait être débile de chez débile ...

                        Premier lien auquel renvoie ton "googlage"

                        Dernière modification par jawzia, 30 janvier 2019, 16h19.

                        Commentaire


                        • #13
                          Pour revenir à l'économie en panne ...


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                          • #14
                            Premier lien auquel renvoie ton "googlage"
                            Toi aussi j'aurai du t'apprendre à pêcher !

                            Gallek le chômage baisse en France !!!!

                            Même Macron n'a pas osé la sortir celle-là !!!

                            Allez bonne soirée !
                            Dernière modification par LockDown, 30 janvier 2019, 18h36.

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                            • #15
                              A celui qui parlait de déficit ... comblé !
                              Justement, sur les dix dernières années, le compte courant n’a pas été excédentaire, il n’a pas même été équilibré, une seule fois. On peut rappeler que son déficit a beaucoup reculé depuis le pic de 2012 (-80,65 milliards de DH) pour atteindre son plus bas à -21,14 milliards de DH en 2015. Mais l’année suivante, le déficit a plus que doublé pour finalement se replier légèrement en 2017 à -39,7 milliards de DH. Sur la foi des chiffres et des estimations disponibles, le déficit courant sur les neufs premiers mois de 2018 se situerait à environ 6% du PIB.
                              Le déficit de 6% est en partie imputable à l'arrêt des dons du CCG malgré le décaissement des 24 milliards de DH en réserve. Quid de 2019 ? Pas terrible.

                              Pour le marché du travail
                              Dans une économie où le taux de participation au marché du travail est encore inférieur à 50%, où même ceux qui y participent ne sont pas tous rémunérés, et où, enfin, le salariat n’atteint pas la moitié des actifs occupés, comment l’épargne, surtout des ménages, peut-elle vraiment se développer ?

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