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Espérons que l'Etat accorde le foncier nécessaire à ces investissements.
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Portek, Investissements en vue de 145 millions de dollars
Le Point Economique
28-03-2007
Amal Belkessam
On n'arrête pas d'investir quand un projet réussit au delà de toute espérance. Telle pourrait être la vision ou la devise du groupe singapourien Portek. Après l'expérience réussie de Béjaïa Mediteranean Terminal (BMT), Portek group "récidive" et pas uniquement dans le secteur portuaire.
L'Algérie semble représenter un nouvel eldorado de par ses potentialités et la diversité de ses richesses. Pour Larry Lam, P-DG de Portek group, outre les projets en discussion entre les gouvernements algérien et singapourien, notamment dans le domaine touristique, les Singapouriens, à travers ce groupe, comptent investir dans différents domaines et renforcer ainsi leur présence en Algérie. Début 2008, commencera l'ère des plateformes logistiques "new wave", probablement cinq en tout. Une à Béjaïa, une autre à Alger, une troisième entre Bordj Bou-Arréridj et Sétif, éventuellement une quatrième à l'Est avec les autres ports, et enfin une dernière qui se situerait entre Oran et Mostaganem.
Ces plateformes seront la connexion entre le port et un hinterland. Ce sera à la fois un port sec et un Container Freight Station (CFS). Il y sera fait à la fois du groupage, du dégroupage, de l'empotage, du dépotage et de l'emmagasinage. Par ailleurs, certaines marchandises auront, grâce à leur passage par ces plateformes logistiques, une valeur ajoutée. Certains kits Component Knocked Down (CKD) pourront ainsi faire l'objet d'un montage avant leur expédition chez le client final. Chaque plateforme nécessite un minimum de trois hectares et c'est là où le bât blesse. L'éternel problème du foncier se pose à chaque investisseur, surtout lorsqu'il s'agit d'Alger et des autres villes du nord du pays. L'investissement de chaque plateforme représenterait 3 à 7 millions de dollars. Chacune emploiera de 200 à 250 personnes en emplois directs et 1 000 en indirects.
Le montage financier se fera entre BMT, qui constituera le fer de lance de cette opération, Portek Group, et un intervenant local. Le choix de ce dernier se fera au cas par cas. Pour Béjaïa, par exemple, le partenariat se réalisera avec l'Entreprise portuaire de Béjaïa. Pour les autres plateformes, le partenaire pourrait être privé ou public. Toutefois, pour des raisons "pratiques", Portek Group voudrait disposer de la majorité des actions pour ne pas avoir à se préoccuper de procédures contraignantes. Pour Larry Lam, le temps est l'essence même de l'investissement.
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Portek, Investissements en vue de 145 millions de dollars
Le Point Economique
28-03-2007
Amal Belkessam
On n'arrête pas d'investir quand un projet réussit au delà de toute espérance. Telle pourrait être la vision ou la devise du groupe singapourien Portek. Après l'expérience réussie de Béjaïa Mediteranean Terminal (BMT), Portek group "récidive" et pas uniquement dans le secteur portuaire.
L'Algérie semble représenter un nouvel eldorado de par ses potentialités et la diversité de ses richesses. Pour Larry Lam, P-DG de Portek group, outre les projets en discussion entre les gouvernements algérien et singapourien, notamment dans le domaine touristique, les Singapouriens, à travers ce groupe, comptent investir dans différents domaines et renforcer ainsi leur présence en Algérie. Début 2008, commencera l'ère des plateformes logistiques "new wave", probablement cinq en tout. Une à Béjaïa, une autre à Alger, une troisième entre Bordj Bou-Arréridj et Sétif, éventuellement une quatrième à l'Est avec les autres ports, et enfin une dernière qui se situerait entre Oran et Mostaganem.
Ces plateformes seront la connexion entre le port et un hinterland. Ce sera à la fois un port sec et un Container Freight Station (CFS). Il y sera fait à la fois du groupage, du dégroupage, de l'empotage, du dépotage et de l'emmagasinage. Par ailleurs, certaines marchandises auront, grâce à leur passage par ces plateformes logistiques, une valeur ajoutée. Certains kits Component Knocked Down (CKD) pourront ainsi faire l'objet d'un montage avant leur expédition chez le client final. Chaque plateforme nécessite un minimum de trois hectares et c'est là où le bât blesse. L'éternel problème du foncier se pose à chaque investisseur, surtout lorsqu'il s'agit d'Alger et des autres villes du nord du pays. L'investissement de chaque plateforme représenterait 3 à 7 millions de dollars. Chacune emploiera de 200 à 250 personnes en emplois directs et 1 000 en indirects.
Le montage financier se fera entre BMT, qui constituera le fer de lance de cette opération, Portek Group, et un intervenant local. Le choix de ce dernier se fera au cas par cas. Pour Béjaïa, par exemple, le partenariat se réalisera avec l'Entreprise portuaire de Béjaïa. Pour les autres plateformes, le partenaire pourrait être privé ou public. Toutefois, pour des raisons "pratiques", Portek Group voudrait disposer de la majorité des actions pour ne pas avoir à se préoccuper de procédures contraignantes. Pour Larry Lam, le temps est l'essence même de l'investissement.
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