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Ces Algeriens rois de la Silicon Valley

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  • #16
    même cet hypothétique effort ne suffirait pas car tous les expatriés que je connais, y compris ceux comme moi qui sont nés là-bas, éprouveront les pires difficultés à s'adapter à la mentalité ambiante.
    Oui c'est vrai, mais le meilleur remède à celà et qui fera certainement arranger ces mentalités c'est de lever les protectionnismes en tout genre, et d'intensifier graduellement la concurrence surtout avec les étrangers dans tous les domaines.

    Et c'est la politique actuelle de l'Etat.

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    • #17
      JAWZIA, tout à fait d'accord avec ton diagnostique.

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      • #18
        C'est vrai que l'Algérie a des génies......mais à l'étranger!

        Espérons que la situation change.
        "Celui qui n'aime pas Hasni, n'aime pas la musique"

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        • #19
          C'est vrai que l'Algérie a des génies......mais à l'étranger!
          Laboud, obligi puisque chez nous on n'aime pas les génies et on fait tout pour qu'ils ne quittent pas leur bouteille.

          La formule consacrée est toujours la même: "habbet enniveau bech yetlaa lmoral" (pour avoir le moral faut baisser le niveau)
          Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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          • #20
            il faut intensifier les réformes de nos institutions pour en finir définitivement avec cette gestion bureaucratique qui est toujours en place et qui est un frein au développement économique ; en d'autres termes moins d'état et permettre à chaque homme un aboutissement à sa vie.
            Dernière modification par noubat, 06 avril 2007, 15h39.
            Mr NOUBAT

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            • #21
              Guelmi a ecrit:
              JAWZIA, tout à fait d'accord avec ton diagnostique.


              Moi aussi je partage completement cette analyse. Il n'est pas simple pour que les Algeriens de ce calibre prennent femme et enfants et debarquent dans leurs pays d'origine. Ce temps la est revolu.....ils sont tres au courant de la situation au bled. une simple indication:le jour ou l'exode des chercheurs et cadres Algeriens s'arrete ou du moins diminue, les Algeriens a l'etranger commenceront a reflechir....
              Meme au bled..seront ils aussi performant qu'ils le sont maintenant, moi je dis non...lorsqu'il est difficile de se procurer un instrument quelconque et j'en passe....
              Il y a bien un ministere des expatries (le nom n'est pas exact), il y a 3 annees, ils avaient bien demande a ce que les expatries Algeriens remplissent des fiches (sois disant pour les faire participer a assister les competences locales en Algerie)..etc et ceci a ete fait par le biais des ambassades....depuis rien..niet..aucun feed back. Donc meme pour cette option....il y a beaucoup a dire...donc demander ajourd'hui aus gens de rentrer par amour au pays.....personnelement je suis tres septique.

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              • #22
                Je vais me faire taper desus encore

                mais voir ce qui se fait ailleurs n'a jamais fait de mal, quelques initiatives:

                http://www.fincome.ma/def.asp?codelangue=23&po=2
                http://www.marocainsdumonde.gov.ma/


                Nouzha Chekrouni veut inciter les RME à revenir au Maroc

                09.01.2006 | 10h37

                Le gouvernement marocain a lancé un appel incitant ses nationaux résidant à l'étranger à rentrer au pays pour contribuer à son développement économique.
                Nouzha Chekrouni veut inciter les RME à revenir au MarocRabat cherchera à cet effet des appuis aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses frontières, a indiqué dimanche Nezha Chekrouni, ministre marocaine chargée de la communauté nationale résidant à l'étranger. "Le plus gros potentiel de notre pays, qui ne dispose ni de pétrole ni de gaz, réside dans son capital humain", a déclaré Mme Chekrouni à l'agence espagnole EFE.

                "Les émigrants constituent une perte pour notre pays", a-t-elle ajouté. Une perte non négligeable au vu de leur nombre: la communauté marocaine "légale" vivant à l'étranger est en effet passée de 160.000 personnes en 1968 à 3,09 millions en 2004, dont 500.000 en Belgique.

                Rabat négocie, principalement avec l'Union européenne, une aide qui permettrait de réaliser "les changements nécessaires pour inciter les émigrants à revenir au pays" et à y investir, a encore dit Mme Chekrouni.

                Source : Le VIF - BELGA

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                • #23
                  Je vais me faire taper desus encore

                  mais voir ce qui se fait ailleurs n'a jamais fait de mal, quelques initiatives:


                  Une fois encore, svp restons dans le sujet et n'entamons pas un clash Algerie-Maroc, pour la simple raison (que tout le monde connait et en particulier les expatriers maghrebins) c'est que les problemes sont les memes et ce n'est surtout sur ce que essaye de faire le Maroc....qu'on peut prendre exemple!!

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                  • #24
                    ben je pensais justement que parce que les problemes etaient les memes... et pourquoi irait-on vers un "clash" sur un sujet pareil? Je ne saisis pas tres bien?

                    Et pourquoi il ne faudrait "surtout pas" prendre exemple sur ce que fait un autre pays?

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                    • #25
                      Non mon ami on ira pas vers un clash.....le sujet est assez serieux. Seulement tu t'attendais un peu par rapport a ton Je vais me faire taper desus encore ...Bon tout ca n'est pas grave.

                      Ce que moi je peux dire c'est qu'a notre niveau, les solutions sont connues, proposees, discutees, rabachees lors de plusieurs seminaires ou les gouvernants ont assistes. Seulement la volonte politique n'a jamais suivie...pour des raisons qui sont encore obscures.Il y aeu certes certaines tentatives mais aucun suivi serieux. Donc prendre exemple sur un pays ou un autre autre n'est pas le probleme...
                      Merci pour l'interet en tout les cas....

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                      • #26
                        Nouzha Chekrouni veut inciter les RME
                        les inciter ? OUI, en leur donnant le droit de vote par exemple.

                        Les problèmes ne sont jamais les mêmes. Restons donc sur le cas Algérie.

                        Donc en revenant à notre cas de figure :
                        Le principe de mobilité de nos compétences existe. Seulement, il faudrait faire le constat suivant :
                        1. cela concerne quelques secteurs, notemment l'enseignement superieur.
                        2. cela concerne la communauté algerienne établie en france
                        3. cela se fait selon une politique volontariste de la part des compétences algeriennes et leur homologues et interlocuteurs algeriens d'algerie.

                        il faudrait donc sortir de cette optique artisanale et confier cette mission à un ministère de souveraineté au même titre que les grands ministères.

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                        • #27
                          Jawzia,

                          les problemes sont exactement les memes, c'est la meme envie de rentrer au bled et les memes apprehensions...

                          Le retour des « cerveaux »
                          MAROC - 29 janvier 2006 - par YASRINE MOUAATARIF

                          Après avoir quitté en masse le pays il y a quelques années, les cadres tendent maintenant à y revenir. Quelles sont leurs motivations ? Comment se passe leur réinstallation ? Témoignages.

                          En 2000, plus d’une personne qualifiée sur quatre quittait le Maroc, plaçant ainsi le royaume devant la Tunisie, et bien loin devant l’Algérie en matière de « fuite des cerveaux ». Et pourtant… Ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à (re)tenter leur chance au pays, donnant ainsi jour à une nouvelle génération d’ex-expatriés. Dans les services consulaires, le phénomène est notoire mais difficile à quantifier : rares sont en effet les Marocains qui font la démarche dite de « retour définitif » auprès de leur consulat, la plupart préférant se ménager une « porte de sortie » en cas d’échec.

                          Daniel Braun est le directeur général de Percall, une société française d’ingénierie informatique spécialisée dans le support technique de haut niveau. Depuis son implantation au Maroc en 2003, celle-ci emploie une cinquantaine d’ingénieurs, dont près de 80 % sont des Marocains recrutés en Europe. « Aujourd’hui encore, nous recevons chaque semaine près de deux cents CV de Marocains résidents à l’étranger qui souhaitent intégrer notre filiale à Rabat », précise Daniel Braun.

                          Dans le bureau de Jamal Belahrach, directeur de Manpower Afrique du Nord, c’est la même affluence de candidats au retour : « On avait connu une grosse vague de départs en 2000, notamment avec le boom informatique. On assiste aujourd’hui au phénomène inverse. De plus en plus de cadres cherchent à rentrer, et c’est plutôt une bonne chose pour le pays. » Leur « plus-value » ? Plus que le diplôme en lui-même, c’est l’expérience professionnelle à l’étranger qui est la plus prisée par les employeurs nationaux. D’ailleurs, la plupart tentent de travailler pendant quelques années après leurs études pour pouvoir rentrer dans les meilleures conditions.

                          Rentrer ou rester ? Si le retour est une décision très subjective, elle n’en demeure pas moins une question lancinante chez beaucoup de membres de la diaspora. Salah a 31 ans, dont quatorze passés en France. Arrivé dans ce pays après le bac, il a suivi des études de commerce à Bordeaux, puis à Paris. Sitôt diplômé, il a été embauché dans un grand cabinet d’audit. Un poste intéressant avec des perspectives d’évolution, une vie sociale des plus actives, des séjours réguliers au Maroc : on pourrait l’imaginer heureux de son sort. Pourtant, comme beaucoup de ses amis, il est littéralement hanté par l’idée du retour. Incapable de se fixer en France ou au Maroc, il continue de se poser la même question avec une pointe de culpabilité : « Ce qui m’inquiète, c’est le décalage qui s’est installé entre celui que j’étais en quittant le Maroc et celui que je suis devenu. Cela peut paraître ridicule, mais je ne sais vraiment pas si je m’adapterais au pays. J’avoue que ça me fait un peu peur. »

                          Ces appréhensions, Abdeslam Marfouk les connaît parfaitement. Chercheur à l’Université libre de Bruxelles et à l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS), il étudie de près ce qu’on appelle communément le brain drain (la « fuite des cerveaux ») à l’échelle mondiale et travaille notamment sur les facteurs qui encouragent ce mouvement. Il est lui-même d’origine marocaine et se trouve donc au cœur du sujet. L’étude qu’il a coréalisée pour la Banque mondiale l’année dernière a montré qu’il y avait 140 000 diplômés marocains en dehors du pays en 2000, soit 13 % de l’émigration totale pour cette année-là. Pour Abdeslam Marfouk, il est indispensable que les pays touchés par la fuite des cerveaux en mesurent l’importance et tentent d’en déceler les causes : « En comprenant ce qui a poussé toutes ces personnes qualifiées à partir, les gouvernements s’offriraient des indicateurs qui pourraient être utilisés pour réguler le flux. »

                          C’est justement l’un des projets de l’association Maroc Entrepreneurs. Créée en France en 1999 par de jeunes Marocains étudiant dans des grandes écoles, elle s’enorgueillit d’un réseau de près de 4 400 membres répartis entre la France et le Maroc. Conférences et débats avec des acteurs de la vie politique et économique marocaine, accompagnement et aide au financement de projets au Maroc : la thématique du « retour » est ici omniprésente. « Notre but est de contribuer au développement économique du pays, soit en aidant les Marocains qui sont venus étudier ici à trouver un poste qui les satisfait au Maroc, soit en les encourageant à créer leur propre entreprise au pays », confie Amine Khalil, président de l’association. Deux nouveaux projets sont lancés en ce début d’année. Le premier est une banque de profils qui sera mise à la disposition des entreprises marocaines pour un recrutement ciblé. Le second est une enquête portant sur les Marocains des deux rives « pour comprendre les aspirations des expatriés et connaître les attentes de ceux qui ont fait le choix de rentrer ».

                          Si « l’appel du pays » est généralement d’ordre affectif, l’appréhension, elle, est bien plus pragmatique. On recherche une qualité de vie, un retour aux sources, un équilibre, un rapprochement familial, tous les avantages de la vie au Maroc… sans pour autant abandonner ceux qu’on a connus à l’étranger. Ainsi, les premières questions qui se posent à ceux qui préparent leur retour sont généralement d’ordre professionnel avant d’être purement financières.

                          Yasmina, 29 ans, en a fait l’expérience. Quand elle décide de rentrer au Maroc en janvier 2005, ce n’est pas une surprise pour ses proches. Durant ses huit années passées à Paris, elle est restée très attachée à son pays d’origine, où elle se rendait plusieurs fois par an. Pour elle, cela a toujours été une certitude : son exil n’était que provisoire. Aussi, quand elle revient au pays, c’est heureuse et confiante dans ses chances de trouver facilement du travail, forte de ses diplômes et des expériences qu’elle a acquises en France. Effectivement, elle sera très vite embauchée par une société marocaine à un poste de comptable. Mais l’expérience s’avérera décevante, ce qui la poussera à démissionner au bout de trois mois : « C’était catastrophique. On n’avait pas du tout la même façon de travailler. Je ne me sentais pas à ma place. » Yasmina aura plus de chance quelques mois plus tard en trouvant un autre emploi, cette fois dans « l’eldorado de l’expat » : la multinationale.

                          L’idéal pour ces ex-MRE (Marocains résidant à l’étranger), c’est de retrouver au pays des conditions de travail proches de celles qu’ils ont connues à l’étranger : culture d’entreprise occidentale et salaires relativement attractifs. Ces considérations, Jamal Belahrach les connaît bien, et pas seulement à travers les candidatures qu’il reçoit tous les jours : il en a lui-même fait l’expérience. Né au Maroc, il est parti enfant en France où il a vécu jusqu’en 1997. Pourtant, son retour est le fruit du hasard : « Si on ne m’avait pas proposé de lancer Manpower au Maroc, je ne pense pas que je serais rentré. » À la lumière de son parcours, il distingue deux profils d’expatriés : ceux qui ont déjà vécu au Maroc et ceux qui sont issus de l’immigration. Deux scénarios selon lui très différents.

                          « Les binationaux ne sont pas les plus nombreux à tenter leur chance au Maroc, et, à dire vrai, beaucoup abandonnent au bout de quelque temps », note Jamal Belahrach. « Contrairement aux autres, ils n’ont pas toujours les bons codes culturels… et on le leur pardonne moins », pourrait ajouter Mohamed Fadili, 39 ans. Lui aussi est né au Maroc et a grandi en France, à la différence près que son retour, cela faisait des années qu’il en rêvait. Un rêve qui s’est finalement réalisé il y a deux ans, non pas sur un coup de tête mais grâce à une occasion exceptionnelle qui s’est présentée à lui : la société de conseil en informatique qui l’employait en France l’a nommé à la tête de sa filiale à Casablanca.

                          Si Mohamed Fadili se dit aujourd’hui enchanté de sa nouvelle vie, il avoue que ça n’a pas toujours été le cas : « Quand on a vécu en France et qu’on décide de s’installer ici, on doit s’attendre à passer par différentes étapes. La première, celle des premiers mois, est une période d’euphorie, de découverte. On est enthousiaste. On voit tout en rose. La deuxième, plus rude, est une sorte d’atterrissage dans la réalité. On se rend compte du décalage, surtout dans le travail. Le mode de management est différent, du coup on s’impatiente, on est moins indulgent. J’ai failli plier bagage à plusieurs reprises. Aujourd’hui, j’ai trouvé un équilibre. Je sais que ce Maroc est le mien autant que celui des autres. Je peux enfin dire que je suis chez moi. Je n’ai pas changé, je me suis juste adapté. »

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                          • #28
                            1. Je n'ai aucune envie de parler de l'expérience marocaine pour cause d'incompétence dans ce domaine.

                            2. arretes de nous balancer des articles de presse que personne ne lira et qui n'ont pas de lien avec le sujet.

                            3. Si tu as un avis ou une suggestion sur le retour (auquel je ne crois pas) ou à la participation de ces compétences ... Marhba.

                            Commentaire


                            • #29
                              Jawzia, non je n'ai plus de suggestions effectivement, a part celle de s'ouvir au monde et de melanger cette fierte qui nous ramene en arriere avec de l'eau, question de la diluer un peu...

                              je me retire de la discussion et te souhaite bonne chance. C'est sur que c'est avec cette facon de voir que les pays avancent. Heureusement que bcp d'algeriens et de marocains sont ouverts et ont l'oeil attentif et l'oreille fine sur ce qui se passe autre part, loin des prejuges et des arrieres pensees.

                              Happy Friday!

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                              • #30
                                loin des prejuges et des arrieres pensees.
                                Amen........

                                Commentaire

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