LExpansion.com
Une dépréciation, même modeste, du dollar permettrait de réduire "sans heurts" les déséquilibres mondiaux, selon le Fonds monétaire international (FMI). "Une dépréciation réelle du dollar des États-Unis et une appréciation réelle des monnaies des pays qui affichent des excédents courants pourraient faciliter la réduction de ces déséquilibres", estiment les experts du Fonds, dans un rapport publié jeudi. Selon cette analyse, "une dépréciation réelle du dollar inférieure à 10% pourrait engendrer une réduction du déficit commercial des États-Unis égale à 1% du PIB", alors que les études économiques situent habituellement la dépréciation nécessaire dans une fourchette de 10 à 20%, précise le FMI. Le déficit commercial américain a atteint un nouveau record en 2006 à 763,6 milliards de dollars, soit environ 5,8% du PIB, plombé par le pétrole et le déséquilibre des échanges avec la Chine qui représente plus du quart du "trou". Les Américains ont aussi affiché un déficit record vis-à-vis du Japon (88,4 milliards de dollars), réactivant les craintes de sous-évaluation du yen. Dans un analyse distincte, également publiée jeudi, les experts du FMI ont par ailleurs estimé que le risque d'une propagation mondiale du ralentissement économique américain est limitée, tant que la cause principale de cette morosité reste le marché immobilier résidentiel.
Une dépréciation, même modeste, du dollar permettrait de réduire "sans heurts" les déséquilibres mondiaux, selon le Fonds monétaire international (FMI). "Une dépréciation réelle du dollar des États-Unis et une appréciation réelle des monnaies des pays qui affichent des excédents courants pourraient faciliter la réduction de ces déséquilibres", estiment les experts du Fonds, dans un rapport publié jeudi. Selon cette analyse, "une dépréciation réelle du dollar inférieure à 10% pourrait engendrer une réduction du déficit commercial des États-Unis égale à 1% du PIB", alors que les études économiques situent habituellement la dépréciation nécessaire dans une fourchette de 10 à 20%, précise le FMI. Le déficit commercial américain a atteint un nouveau record en 2006 à 763,6 milliards de dollars, soit environ 5,8% du PIB, plombé par le pétrole et le déséquilibre des échanges avec la Chine qui représente plus du quart du "trou". Les Américains ont aussi affiché un déficit record vis-à-vis du Japon (88,4 milliards de dollars), réactivant les craintes de sous-évaluation du yen. Dans un analyse distincte, également publiée jeudi, les experts du FMI ont par ailleurs estimé que le risque d'une propagation mondiale du ralentissement économique américain est limitée, tant que la cause principale de cette morosité reste le marché immobilier résidentiel.
Commentaire