Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Prête ou pas, l’Algérie classée en tête des destinations de voyage d’aventure

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Prête ou pas, l’Algérie classée en tête des destinations de voyage d’aventure

    Un groupe d’experts a désigné l’Algérie comme sa destination phare en 2020 pour les randonneurs en herbe. Mais le pays est-il prêt à accueillir ces touristes ?


    Par Yasmina Allouche


    Une équipe de spécialistes du tourisme a désigné l’Algérie comme meilleure destination potentielle au monde pour le voyage d’aventure pour la prochaine décennie, mais les Algériens estiment que le pays n’est pas encore prêt à devenir une destination touristique phare.

    Selon la British Backpacker Society (BBS), qui promeut des séjours durables dans les pays au potentiel touristique inexploité, le faible quota de voyageurs étrangers en Algérie ainsi que ses paysages vastes et variés en font l’attraction touristique idéale comparée à des lieux qui subissent un « surtourisme ».

    « Située à une courte distance des énormes communautés de voyage d’aventure vivant dans les capitales européennes, le secteur touristique algérien n’est pas seulement doté de décors désertiques de classe internationale, d’une population agréablement hospitalière et de ruines antiques spectaculaires, il bénéficie d’une proximité géographique avec les voyageurs passionnés », précise l’organisation.


    La promenade des Sablettes longe le front de mer, à 5 kilomètres à l’est du centre-ville d’Alger (AFP)
    Le reportage dans Lonely Planet, une plateforme de voyage suivie par plusieurs millions de personnes, pourrait effectivement faire connaître l’Algérie à un nouveau public et inciter des randonneurs en herbe à chercher de nouvelles aventures, mais il n’a pas brossé un tableau complet à propos des difficultés à visiter ce pays d’Afrique du Nord.

    Fermé aux investissements étrangers, le secteur touristique algérien est pratiquement non existant. Depuis des années, maintes discussions à la tête du ministère du Tourisme algérien ont réaffirmé le désir de ranimer le secteur et de promouvoir le pays. Toutefois, presque rien n’a été fait – au-delà des mots – pour y investir. Au contraire, les budgets alloués se réduisent.

    Malgré cet évident potentiel, des obstacles structurels et procéduraux ont empêché l’Algérie de se transformer avec succès en centre touristique populaire comme ses voisins la Tunisie et le Maroc. Et les reportages sur les sites de voyage populaires, bien que bienvenus, ne reflètent pas véritablement la situation sur le terrain.



    « Ce genre de choses m’attriste, savoir que nous vivons dans un paradis mais que nous le laissons brûler » commente un Twitto.

    Les visas touristiques, par exemple, sont réputés difficiles à obtenir. Parmi les conditions requises figure une lettre « d’invitation » à visiter le pays émanant d’une agence ou de quelqu’un en Algérie, laquelle doit comprendre une liste des lieux qui seront visités ainsi que les dates et les réservations d’hôtel certifiées par les autorités locales, en plus de la preuve de réservation des vols, d’emploi et de fonds suffisants pour la durée du séjour.

    Un visa de 30 jours peut coûter jusqu’à une centaine d’euros et cela peut prendre jusqu’à deux semaines pour l’obtenir. Les refus sont courants.

    Un littoral de 1 600 kilomètres
    Les besoins élémentaires comme les agences de change ou les distributeurs automatiques sont également limités, ce qui contraint les visiteurs étrangers à avoir recours au marché noir. Les panneaux et pancartes sont souvent en arabe et en français, de sorte que les voyageurs solitaires qui ne parlent pas ces langues peuvent avoir du mal à communiquer, à suivre des directions ou à comprendre les sites qu’ils visitent.



    L’Algérie dispose de 1 600 kilomètres de littoral, dont un tiers se distingue par de magnifiques plages de sable. Cependant, au-delà de l’esthétique, elles sont souvent mal entretenues et regorgent d’histoires de noyades qui auraient pu être évitées.

    Selon Faten Aggad, conseillère en négociations internationales, « le coût des hôtels est exorbitant par rapport à la qualité. AirBnB offre quelques opportunités. Mais la disponibilité est trop restreinte dans la plupart des endroits. Une grande ville comme Alger dispose en moyenne de 30 logements disponibles. »

    « Les trains ne sont pas fiables. Les bus ou taxis [partagés] constituent une option pour les randonneurs, mais la plupart couvrent les routes du nord. Louer une voiture pour se déplacer coûte très cher, environ 1 000 dollars [un peu plus de 900 euros] par semaine », souligne-t-elle à MEE.



    Dans le cadre du reportage, l’un des fondateurs de BBS, Adam Sloper, cite Constantine comme l’une des villes qu’il a le plus appréciées, ce qui ne surprendra pas de nombreux Algériens qui connaissent la ville pour la richesse de sa culture et de son histoire.

    « Constantine dispose de l’un des paysages urbains les plus spectaculaires sur terre et sera probablement une destination extrêmement populaire pour les voyageurs étrangers dans les années à venir », estime Sloper.



    La visite de la ville par le blogueur de voyage britannique Jason Billam l’année dernière reflète davantage le type d’expérience que rencontreront probablement les étrangers lors de leur visite, s’ils ne savent pas au préalable ce qui se fait et ne se fait pas.

    Billam a passé sept heures en détention et a été suspecté d’être un journaliste étranger sous couverture pour avoir filmé par erreur un commissariat. Conjuguée aux anxiétés héritées de la guerre civile (souvent désignée par l’expression décennie noire en raison de la violence insensée qui a caractérisé cette période) et à l’actuel mouvement de protestation, la suspicion – en particulier à l’égard de ce que le gouvernement considère comme une menace d’ingérence étrangère dans les affaires du pays – n’est pas prête de décliner.

    Le manque de connaissances sur la mobilisation populaire et sur l’escalade de la situation en Libye voisine peut être considéré comme indissociable de l’ignorance généralisée entourant la nature du pays qui, bien que sûr, subit des changements majeurs sur le plan national.

    « L’Algérie est préservée et par conséquent, les touristes sont certains de connaître le pays tel qu’il est. Mais l’Algérie n’est pas nécessairement une destination pour les randonneurs. Ce n’est pas un pays dans lequel il est facile de se déplacer », note Faten Aggad.

    Le fait que BBS recommande l’Algérie mais certainement pas un fait isolé. Plus tôt ce mois-ci, William Dalrymple a écrit un article sur les « trésors de l’Algérie » pour le Financial Times dans lequel il encourage les visiteurs à voyager dans le pays avant qu’arrivent les premiers groupes de touristes.


    Foued B.
    @FBourabiat
    William Dalrymple on the treasures of Algeria | Financial Times ⁦@DalrympleWill⁩ thank you for this great article but please do not make too much noise around Algeria. mass tourism is not for us. https://www.ft.com/content/c493891c-...9-0bcf87a328f2


    William Dalrymple on the treasures of Algeria
    The country boasts a wealth of little-visited Roman ruins and Ottoman palaces

    ft.com
    51
    17:25 - 10 janv. 2020
    Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
    17 personnes parlent à ce sujet
    Traduction : « William Dalrymple à propos des trésors de l’Algérie | Financial Times ⁦@DalrympleWill⁩ merci pour ce super article mais s’il vous plaît, n’attirez pas trop l’attention sur l’Algérie. Le tourisme de masse n’est pas pour nous. »

    Tandis que de nombreux Algériens s’accordent sur le fait que la promotion de ses magnifiques paysages et de sa richesse culturelle s’est longtemps fait attendre, la situation du pays pour ses habitants est loin d’être parfaite, et les dépenses du gouvernement ne feront probablement pas du tourisme la priorité de sitôt. Les hôpitaux algériens manquent cruellement de financement et les infrastructures à travers le pays sont dans un état déplorable. Il y a par ailleurs actuellement une crise du logement.

    « Les randonneurs, certainement en nombre limité, ne constituent pas le segment qui stimulera les recettes du tourisme. Peut-être que ce qu’il faut d’abord, c’est que l’Algérie détermine ses ressources touristiques et le tourisme qu’elle veut », a expliqué Aggad.


    Oran, à l’ouest (MEE)
    L’année dernière, BBS a présenté en destination phare pour une aventure exaltante la dépression de Danakil en Éthiopie – un pays qui pourrait donner quelques conseils à l’Algérie. L’Éthiopie autorise les touristes à obtenir des visas à l’arrivée et propose en option pour ceux en transit via Addis Abeba de prolonger leur transit jusqu’à trois jours sans coût additionnel. Cela a engendré une croissance substantielle du secteur touristique.

    Avec une économie menaçant de s’effondrer et des mesures d’austérité à l’horizon, promouvoir ce secteur comme alternative rentable à la diversification de l’économie – qui dépend de ses réserves de gaz naturel et de pétrole, lesquelles s’amenuisent – est nécessaire.

  • #2
    N'allez surtout pas en Algerie vous risquez d'avoir envie d'y rester pour toujours

    https://youtu.be/rQCgFuRJfwI
    Dernière modification par galaxy, 29 janvier 2020, 12h12.

    Commentaire


    • #3
      Le tourisme va affronter une terrible crise dans les annees a venir
      Parceque le citadin est connu il est sedentaire..
      Les ville vont grossir d.avantage et bouffe tout l.argent..deja paris d.un coin a un autre il ya plus de 100 km..avec les campagnes qui se retressisent l.avenir est sombre pour le tourisme.

      Il faut oublier ce creneau pour developper les oasis chez nous.
      Un palmiers mieux qu.un hotel 5 etoiles..le sexe est partout pas la peine d.atendre un couple un couple pour faire une passe dans un hotel..c.etait hier le bon temps.?
      C.est finit le tourisme ya cheikh c.etait hier..les temps ont changè..

      Commentaire


      • #4
        • D’abord il faut définir quel genre de tourisme ; ils veulent ; un tourisme de masse qui peut chambouler tout un écosystème déjà fragilisé par la population ou un tourisme réfléchi équitable
        A moins avis , ils ne veulent ni de l’un ni de l’autre et par ils je parle de la pègre qui gouverne
        Le pourquoi : la rente bien maîtrisée par un clan et qui peut faire taire la majorité
        Et puis c’est un secteur qui leur échappe totalement
        Alors qu’il peut neiger sur tikidjda ,on allume la clim au grand sud ,entre tourisme de montagne ,balnéaire ,thermal ,atcheologique ,grand sud et oasis ,les produits du terroir ,l’artisanat ,le territoire est immense et la tâche s’avère laborieuse pour contrôler tout ça
        Donc il faut qu’il y est cette volonté POLITIQUE pour ébaucher ce secteur et ce n’est pas pour demain
        Un ministère digne de ce nom ouvert sur le monde au moins polyglotte, quand je pense à cet omar aghioul comme ministre de tourisme, la sape est préméditée
        Même la destination Algérie n’est vendue que dans les deux langues dans leurs antres de bureaucratie
        Qui dit ministère de tourisme dit ministère de la culture hélas la sinistrose et celui de la communication black total
        Le parc hôtelier est défaillant, les prestations par manque de formation et d’expériences sont inexistantes, le client est toisé des fois même agressé
        Les plages sont polluées par les égouts à ciel ouvert et le plastique de tout genre sans parler de la mafia à qui on octrois certaines plages et qui n’hésite pas à sortir le couteau
        Quoi dire des gravures rupestres qui se font taguer et détruites ou la dune de taghit défigure en un soir du fameux 31
        Ou sont les gardiens de ce patrimoine,
        Les moyens n’ont jamais été mis pour protéger par exemple les parcs du Hoggar et du tassili ; avant les années de terreur les allemands venaient sur TAM NOMBREUX mais venaient avec leur 4x4 ,leur nourriture et leur GPS et faisaient leur plein de carburant le sourire très grand ensuite sans aucune taxe ils pénètrent dans le parc passent leur séjour prennent des photos et éditent des livres sur notre désert toujours
        Le guide, le cuisinier et l’agence locale chôment
        Le coup de grâce arriva en 2003 par l’histoire rock and roll des otages, une histoire à la Hollywood plus tard celle du pauvre gourdel et voilà la messe est dite
        Vite on se rabat sur un tourisme local ,des agences en veut en voilà ,moyennant une belle corruption pour ne pas changer ;résultat tout le monde se plaint ,le client de la cherté et des mauvaises prestation ;le patron d’un manque de moyen pour gérer une clientèle indisciplinée
        Il fut un temps par exemple a TAM ou il y avait des agences spécialisées dans le trekking, au bonheur des étrangers qui marchaient pendant des semaine entre TAM et DJANET ou vers l’assekrem,d’autres à dos de chameaux
        C’est loin tout ça et je pense fini pour des décennies avec les guerres au sahel et en Libye
        Quand un étranger débarque,et seulement un VIP il est escorté devant ,derrière d’en haut et de partout et en plus en en parle même aux infos locales
        o

        Commentaire


        • #5
          merci anzoul


          l'algérie a un potentiel immense vraiment. dans les années 70 beaucoup pensaient que l'algérie allait devenir une grande puissance dans le domaine mais le tourisme n'a jamais décollé car il n'a jamais été encouragé.bien au contraire,le pouvoir a mis des barrières a l'entrée (visa etc)

          la junte au pouvoir voyait plus de problèmes que de bénéfices....
          les pays voisins remercient la junte d'alger...

          la diplomatie marocaine au moins bosse pour attirer le max de touristes avec une stratégie bien précise . l'algérie n'a plus de diplomatie depuis la mort de boumedienne. ils n'ont pas compris que la guerre d'aujourd'hui c'est l'économie et le soft power.

          les stars dz ou d'origine dz sont invités au maroc . tous les benzema, zidane etc vont tous au maroc mais jamais en algérie car le pays n'est pas attirant. avoir de jolies paysages ne suffit pas surtout pour des gens fortunés.

          Commentaire


          • #6
            On ne veut pas de ces touristes de masse qui te prennent de haut pour 3 euros.
            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

            Commentaire


            • #7
              On ne veut pas de ces touristes de masse qui te prennent de haut pour 3 euros.
              on ne veut pas ceci on ne veut pas cela. tu comptes vivre avec quoi en fait? sauf si tu crois que le petrole est eternel et qu il va nourrir 50-60 m d habitants.

              Commentaire


              • #8
                On ne veut pas de ces touristes de masse qui te prennent de haut pour 3 euros.
                L'Algérien de base se vexe très vite il suffit de voir comment se comportent les serveurs dans les cafés ou les restaurants pour ne parler de cette catégorie de personnes qui ont régulièrement à se frotter aux touristes.

                Habituellement on dit bien c'est le client qui est roi. En Algérie c'est l'inverse s'est le serveur qui est roi !

                Il arrive régulièrement que des bagarres et prises de becs éclatent juste parce qu'un client a demandé un café sans y mettre les formes ou qu'un serveur ait pris son temps à servir une boisson pour bien monter au client qui est le patron ici.

                Les Algériens ont une difficulté avec la notion de service ils pensent que c'est une forme de soumission... C'est dur de trouver une explication à ce type ce de comportement, c'est potentiellement dû à la longue et violente colonisation française !
                Dernière modification par LockDown, 29 janvier 2020, 22h23.

                Commentaire


                • #9
                  Les Algériens ont une difficulté avec la notion de service ils pensent que c'est une forme de soumission... C'est dur de trouver une explication à ce type ce de comportement, c'est potentiellement dû à la longue et violente colonisation française !
                  Mais comment tu expliques qu'il y'ait autant de serveurs d'origine algérienne dans les cafés et restaurants français?

                  Commentaire


                  • #10
                    En France c'est différent c'est pas le même contexte. En France si tu te mets à enchaîner les clients je t'assure que tu ne fais pas une heure de service avant de te faire éjecter

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X