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Pétrole-L'Opep+ annonce une baisse massive de sa production

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  • Pétrole-L'Opep+ annonce une baisse massive de sa production

    REUTERS•10/04/2020 à 00:04
    (Actualisé avec communiqué)

    par Rania El Gamal, Olesya Astakhova et Ahmad Ghaddar

    DUBAI/MOSCOU/LONDRES, 9 avril (Reuters) - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés dont la Russie, désignés sous le nom d'Opep+, ont annoncé jeudi une baisse de leur production de 10 millions de barils par jour, soit 10% de l'offre mondiale, à compter du 1er mai dans l'espoir d'enrayer la chute des cours du brut provoquée par la pandémie de coronavirus.

    L'organisation espère désormais que les Etats-Unis, premier producteur mondial, et d'autres pays comme le Canada, la Norvège et le Brésil réduiront à leur tour leur production pour un total de 5 millions de bpj.

    Si elle se concrétise, cette diminution pourtant historique de 15 millions de bpj de l'offre mondiale ne représenterait que la moitié de la chute de la demande provoquée par la crise sanitaire en cours.

    Dans un communiqué diffusé à l'issue d'une réunion de ses pays membres par visioconférence, l'Opep+ a précisé que la baisse de 10 millions de bpj de sa production serait mise en place pour une période initiale de deux mois.

    L'Opep+ compte ensuite ramener la baisse de sa production à 8 millions de barils par jour (bpj) jusqu'en décembre, puis à 6 millions de bpj entre janvier 2021 et avril 2022.

    Le communiqué ne mentionne pas la contribution d'autres pays producteurs à cette diminution de l'offre de pétrole sur le marché mondial.

    Les Etats-Unis, premier producteur mondial grâce au boom du pétrole de schiste ces dernières années, écartent pour l'instant cette hypothèse. Le gouvernement de Donald Trump se justifie en expliquant que la chute des cours conduit déjà les compagnies américaines à diminuer leur production.

    Le président américain a même menacé d'imposer des sanctions et des taxes douanières à l'Arabie saoudite si Ryad ne baissait pas suffisamment sa production.

    Les engagements pris par l'Opep+ envoient un "important signal" aux grands pays producteurs qui répondront de manière ordonnée aux nouveaux défis imposés par l'épidémie de coronavirus, a toutefois indiqué jeudi soir un haut responsable de l'administration américaine, alors qu'une conférence téléphonique doit réunir vendredi les ministres de l'Energie du G20, que préside actuellement l'Arabie saoudite.

    Des pays importateurs pourraient, à cette occasion, annoncer des achats de pétrole pour leurs réserves stratégiques afin d'augmenter la demande, a déclaré Fatih Birol, directeur de l'Agence internationale de l'énergie.

    LES MARCHÉS PEU CONVAINCUS

    L'arrêt d'une grande partie des activités économiques en raison de l'épidémie de coronavirus a provoqué une chute drastique de la demande mondiale, de 30% ou environ 30 millions de barils par jour (bpj).

    A titre d'exemple, aux Etats-Unis, l'un des pays les plus touchés par l'épidémie de COVID-19, la consommation d'essence a chuté de 48% à 5,1 millions de barils par jour durant les trois semaines au 3 avril en raison des mesures de confinement.

    La chute des cours qui en résulte ampute sévèrement les budgets des Etats producteurs ainsi que ceux du secteur américain du pétrole de schiste, dont l'extraction nécessite des investissements lourds.

    L'Opep+ espère qu'une réduction massive de la production permettra le redressement des cours du brut mais les premières réactions des marchés, au vu des chiffres qui ont circulé dans la journée avant l'annonce d'un accord officiel, ont illustré le scepticisme des intervenants.

    Le baril de Brent LCOc1 , tombé le mois dernier à son plus bas niveau depuis 18 ans, a clôturé jeudi à 31,48 dollars, soit moitié moins que son prix fin 2019 et une baisse de 4,1% par rapport à la veille.

    "Les baisses de production de l'Opep+ ne feront que rattraper au mieux la chute de la demande tant que n'auront pas été levées les mesures drastiques de distanciation sociale et de fermeture des économies", a commenté Roger Read, spécialiste du secteur de l'énergie à la banque Wells Fargo.

    Les banques Goldman Sachs et UBS estiment que même une baisse massive de la production ne suffira pas à enrayer la dégringolade des cours et que les prix du pétrole pourraient plonger à 20 dollars le baril, voire moins.

    "Au bout du compte, l'ampleur du choc de la demande est tout simplement trop importante pour une baisse coordonnée de l'offre", écrit Goldman Sachs dans une note.

    La baisse de 10 millions de bpj annoncée par l'Opep+ représente pourtant déjà un effort considérable et inédit dans l'histoire du marché pétrolier.

    La baisse la plus forte dans les annales remonte à la crise financière de 2008, quand l'Opep, sans la Russie, avait décidé de réduire sa production de 2,2 millions de bpj.

    La prochaine réunion de l'Opep+ a été fixée au 10 juin.

    (version française Jean-Stéphane Brosse)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    ça sert plus à rien de réduire, il n'y a plus de consommation. Les usines à l’arrêt, les voitures au garage, le beau temps pas besoin de chauffer.

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    • #3
      Donald J. Trump
      @realDonaldTrump

      Having been involved in the negotiations, to put it mildly, the number that OPEC+ is looking to cut is 20 Million Barrels a day, not the 10 Million that is generally being reported. If anything near this happens, and the World gets back to business from the Covid 19.....
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        ناصر دينه ne se nourrit que du pétrole, comme une chauve souris ne se nourrit que du sang.

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        • #5
          comme quoi Trump, quand ca l'arrange pas, il peut changer d'avis et de politiques...et l'imposer aux autres, merci à lui.

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          • #6
            ecalir.
            merci à lui
            Non,il mérite pas !!!







            L'accord "historique" à l'Opep+ ne rassure pas le marché pétrolier
            REUTERS•13/04/2020 à 13:44
            (Cours actualisé)

            LONDRES, 13 avril (Reuters) - Les cours du pétrole ont fluctué lundi, l'accord de réduction historique de la production conclu ce week-end entre l'Arabie saoudite, la Russie et d'autres producteurs majeurs se heurtant au plafond des inquiétudes toujours présentes.

            Les intervenants redoutent en effet que cet arrangement difficilement trouvé entre grands pays producteurs ne suffise pas à réduire la surproduction de pétrole tandis que la pandémie de coronavirus continue de laminer la demande.

            Vers 11h10 GMT, le baril de Brent LCOc1 gagnait 14 cents, soit 0,4%, à 31,62 dollars. Mais le brut de référence est un temps passé dans le rouge, à 30,88 dollars, après être monté en début de séance en Asie jusqu'à $33,99.

            Le brut léger américain West Texas Intermediate (WTI) CLc1 oscille lui aussi.

            "Après une réaction initiale positive sur les cours pétroliers, nous nous attendons à ce que la décision de l'Opep+ se traduise au mieux par un cours plancher", estime Harry Tchilinguirian de BNP Paribas dans une note.

            "Mais nous n'anticipons pas une reprise durable des cours du pétrole tant que la demande latente ne sera pas pleinement exprimée au troisième trimestre", ajoute-t-il.

            L'accord conclu dimanche a pourtant pour effet d'enclencher une réduction de l'offre de pétrole quatre fois supérieure au précédent record en la matière, qui remonte à 2008, pendant la crise financière.

            Après quatre jours de tractations dans le cadre du format dit "Opep+", les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), la Russie et d'autres pays producteurs de premier plan se sont entendus pour réduire leur production de 9,7 millions de barils par jour à compter du 1er mai et pour deux mois, soit près de 10% de la demande mondiale.

            L'Arabie saoudite, le Koweït et les Emirats arabes unis ont même offert d'aller plus loin que ce que prévoit l'accord et de réduire davantage encore leur production. L'offre de pétrole globale au sein de l'Opep+ pourrait de fait baisser de 12,5 millions de bpj, a indiqué le ministre saoudien de l'Energie.

            Du fait de la pandémie de coronavirus, la consommation de combustibles a chuté de près de 30% dans le monde.

            L'Opep+ a également indiqué qu'elle souhaitait que d'autres pays producteurs n'appartenant pas à ce groupe informel, à commencer par les Etats-Unis, le Canada, le Brésil et la Norvège, mettent eux aussi en oeuvre une baisse de leur production à hauteur, globalement, de 5 millions de bpj supplémentaires.

            Le Canada et la Norvège ont laissé entendre qu'ils pourraient suivre cet appel.

            Aux Etats-Unis, la législation anti-cartel ne facilite pas la mise en oeuvre d'arrangements de ce type. Mais la production américaine de pétrole devrait baisser de toute façon du fait de la chute des cours, peut-être jusqu'à 2 millions de bpj en mois.

            "Cet accord va permettre de sauver des centaines de milliers d'emplois dans le secteur de l'énergie aux Etats-Unis", a réagi le président américain Donald Trump sur Twitter.

            (Shadia Nasrallah avec Florence Tan à Singapour version française Marine Pennetier et Henri-Pierre André)

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            • #7
              Sans cet accord on aurait vu le Brent à 10$.

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              • #8
                Cours du baril de pétrole en dollar
                Lundi 13 avril 2020 22:57

                Le cours du pétrole Brent en dollars: 31.84 $ +0.36 1.14%
                Le cours du baril de pétrole en dollars: 22.38 $ -0.38 1.67%

                Sans commentaire ?

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                • #9
                  Sans une baisse TRÈS significative de 20 millions barils par jour accompagné par une vraie reprise des activités économiques en Chine il y aura pas un vrai redressement des prix de pétrole.Avec cette méfiance économique due au Coronavirus et le climat de doute et de non confiance qui règnent dernièrement croyez moi la majorité des pays producteurs de pétrole ne respecteront pas cet accord et même si ils le respecteront on aura maximum une augmentation de 4 ou 5 dollars le Baril (je parle bien sur dans le court terme) .
                  A 35 dollars dollars le Baril 75 % des compagnies américaines de production de PÉTROLE DE schiste sont épargnées de la faillite et peuvent résister encore surtout avec les promesses de Trump de réduire les taxes sur ces compagnies.
                  Bref Trump a bel et bien réussi a sauver les compagnies américaines sans bien sur compromettre sa compagne électorale , il avait promis aux électeurs un prix d'essence bas et il semble bien qu'il a tenu à ses promesses jusqu’à présent

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                  • #10
                    A 35 dollars dollars le Baril 75 % des compagnies américaines de production de PÉTROLE DE schiste sont épargnées de la faillite…

                    je ne suis pas du tout sur de ce chiffre:
                    le coût de revient moyen du secteur pour chaque année entre 2013 et 2016, pour six entreprises pour lesquelles il existait des données assez précises. Il apparaît que le prix de revient a varié de 39 à 60 $ du baril (il existe de fortes disparités) mais qu’il s’est établi en moyenne à 50,66 $ à la tête de puits pour l’ensemble de la période. Ceci correspond à un cours officiel du pétrole (WTI) de 53 $ par baril.

                    même en retenant que l'estimation basse, ca donne 40$ le baril

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                    • #11
                      Du point de vue de l’économie générale du secteur, et en particulier de la comparaison avec l’exploitation conventionnelle, l’amortissement des dépenses sur le cycle complet donne une valeur de seuil qui peut varier entre 60 et 90 dollars/baril en fonction de l’étendue du champ, de ses caractéristiques géologiques et du prix de revient des autres ressources à mobiliser (salaires du personnel, coût des équipements...) Autrement dit, au prix actuel du pétrole (60 dollars pour le WTI) seuls les champs les plus productifs sont capables de rentabiliser l’intégralité des capitaux engagés pour une mise en exploitation ex nihilo. C’est ce que les auteurs de l’article appellent ‘full cycle breakeven’, seuil que l’on peut encore relever en y ajoutant les éventuels impôts et taxes (‘fiscal breakeven’) voire la gestion des accidents et les travaux à mener en fin d’exploitation pour la remise en état du terrain, la dépollution etc. (‘externalities breakeven’).

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                      • #12
                        A 35 dollars dollars le Baril 75 % des compagnies américaines de production de PÉTROLE DE schiste sont épargnées de la faillite
                        A 35 dollars (sur plusieurs mois), elles disparaissent toutes !

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                        • #13
                          Un plein qui dure depuis le 15 mars. J'ai encore le réservoir plus qu'à moitié plein.
                          Avant, le plein durait 4 jours.

                          Donc, couper 20% de l'offre ne changera rien. Y a pas de demande.
                          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                          • #14
                            Donc, couper 20% de l'offre ne changera rien.
                            Si, à freiner la chute.

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                            • #15
                              le Brent a perdu 6% aujourd'hui. 29$/baril.

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