tourisme et agriculture en grande difficulté
A cela s’ajoute une faible pluviométrie qui a fortement affecté la production agricole. Même l’approvisionnement en eau potable devient problématique dans un grand nombre de villages du sud du pays. Conséquence de cette sécheresse qui sévit depuis des mois, le monde rural a largement basculé vers le chômage ou l’inactivité.
Les températures qui dépassent les 40° depuis plusieurs semaines ont poussé les Marocains vers les plages et les plans d’eau, ce qui pourrait expliquer la hausse des contaminations de ces dernières semaines. Surtout que le port du masque devient très difficile sur la durée avec de telles températures.
Si le tourisme et l’agriculture sont fortement impactés, les secteurs clés du BTP, de l'automobile, de l'aéronautique et des phosphates tournent eux aussi au ralenti, faute de demande.
L'économie marocaine est entrée en récession. Si la pandémie se poursuit, la croissance pourrait baisser de 7% par rapport à ce qui était prévu en début d'année. Conséquences, selon les statistiques gouvernementales, un Marocain sur deux est aujourd'hui au chômage. Les deux tiers des actifs (66,2%) ont dû arrêter temporairement leur activité. La moitié des ménages ont au moins un membre ayant perdu son travail suite au confinement.
Plongeon de 50% du revenu mensuel
Ce chômage massif s'est traduit par une baisse de moitié (en moyenne) du revenu mensuel. Et le recul est plus prononcé encore pour le monde rural. Un signe qui ne trompe pas : la mendicité qui s’était faite discrète ces dernières années dans les rues des villes touristiques du pays a refait massivement son apparition.
Pour compenser la perte d'emploi et la baisse de revenu, six millions de personnes ont bénéficié d’un soutien financier. Cette aide publique a, selon les chiffres du gouvernement, permis de compenser en moyenne 35% de perte de revenus.
A cela s’ajoute une faible pluviométrie qui a fortement affecté la production agricole. Même l’approvisionnement en eau potable devient problématique dans un grand nombre de villages du sud du pays. Conséquence de cette sécheresse qui sévit depuis des mois, le monde rural a largement basculé vers le chômage ou l’inactivité.
Les températures qui dépassent les 40° depuis plusieurs semaines ont poussé les Marocains vers les plages et les plans d’eau, ce qui pourrait expliquer la hausse des contaminations de ces dernières semaines. Surtout que le port du masque devient très difficile sur la durée avec de telles températures.
Si le tourisme et l’agriculture sont fortement impactés, les secteurs clés du BTP, de l'automobile, de l'aéronautique et des phosphates tournent eux aussi au ralenti, faute de demande.
L'économie marocaine est entrée en récession. Si la pandémie se poursuit, la croissance pourrait baisser de 7% par rapport à ce qui était prévu en début d'année. Conséquences, selon les statistiques gouvernementales, un Marocain sur deux est aujourd'hui au chômage. Les deux tiers des actifs (66,2%) ont dû arrêter temporairement leur activité. La moitié des ménages ont au moins un membre ayant perdu son travail suite au confinement.
Plongeon de 50% du revenu mensuel
Ce chômage massif s'est traduit par une baisse de moitié (en moyenne) du revenu mensuel. Et le recul est plus prononcé encore pour le monde rural. Un signe qui ne trompe pas : la mendicité qui s’était faite discrète ces dernières années dans les rues des villes touristiques du pays a refait massivement son apparition.
Pour compenser la perte d'emploi et la baisse de revenu, six millions de personnes ont bénéficié d’un soutien financier. Cette aide publique a, selon les chiffres du gouvernement, permis de compenser en moyenne 35% de perte de revenus.
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