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le président veut une révolution en matière d’élaboration des statistiques
«Les statistiques disponibles ne sont pas exactes»
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, veut opérer «une révolution» en matière d’élaboration de statistiques «précises» et «réelles», en contrant toute forme de récupération politique. Il a instruit, ce dimanche en Conseil des ministres, Mounir Khaled Berrah, ministre de la Numérisation et des Statistiques, de se pencher sur cette question dans le but de cristalliser la nouvelle approche socioéconomique.
Le problème des statistiques est réellement posé en Algérie. Pour des chercheurs et observateurs, les chiffres avancés par des ministères, des organismes ou l’Office national des statistiques (ONS) sur, entre autres, le taux de chômage, le nombre de logements construits, le nombre d’opérateurs économiques recensés, les estimations dans le domaine de l’agriculture… ne se ressemblent pas et ne sont pas tout à fait fiables.
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Mieux, plusieurs résultats d’enquêtes effectuées par l’ONS, sur notamment l’indice de pauvreté, le chômage…, n’ont jamais été rendus publics parce qu’il est difficile pour les autorités de révéler des chiffres contredisant leur discours. Le président Tebboune compte-t-il dérogé à cette règle en jouant la carte de la transparence et en donnant les moyens pour avoir une bonne base de données ?
Ces dernières années, le CNES, le PNUD et le Ceneap ont élaboré des rapports mais qui ont été remis ne cause par des chercheurs, lesquels pensent justement qu’il s’agit des estimations d’une décennie à une autre et non un diagnostic, d’où la nécessité, selon eux, de mettre les moyens humains et matériels pour avoir des statistiques «précises».
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Pour les moyens, M. Tebboune ne sera pas «avare». Lors de ce Conseil des ministres, il a exigé du ministère de tutelle de veiller à opérer cette révolution «loin des procédés classiques» et «de contrer toute forme de récupération politique de récupération politique et de désinformation de l’opinion publique».
Il a recommandé, à cet effet, l’utilisation des moyens de l’Etat pour la prise de vues aériennes et le cadastre afin de disposer d’indicateurs précis, appelant à «associer les collectivités locales dans l’élaboration du réseau national des statistiques et à pallier les lacunes par le recrutement d’agents spécialisés au niveau de toutes les institutions étatiques, y compris les communes aux fins de définir les potentialités et besoins à travers des chiffres détaillés au niveau local et central».
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M. Tebboune veut accélérer le processus de numérisation des secteurs et départements ministériels et assurer un raccordement entre ces derniers en vue de leur permettre d’échanger les données et de rattraper le retard enregistré dans le domaine de la numérisation de départements vitaux, appelés à fournir à l’Etat des indicateurs économiques.
Le président Tebboune reconnaît que les statistiques disponibles actuellement ne sont pas souvent exactes, insistant sur la nécessité d’exploiter la numérisation pour le recensement des richesses nationales, pour mieux «connaître nos potentialités et définir nos besoins, d’autant que la numérisation et les statistiques sont la base de toute stratégie efficiente et un outil facilitant sa mise en œuvre par le gouvernement».
M. Tebboune a rappelé l’utilité de la numérisation sur le terrain pour lutter contre la bureaucratie et la corruption et faire face aux manœuvres tendant à maintenir l’opacité dans la gestion de l’économie nationale.
El watan
«Les statistiques disponibles ne sont pas exactes»
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, veut opérer «une révolution» en matière d’élaboration de statistiques «précises» et «réelles», en contrant toute forme de récupération politique. Il a instruit, ce dimanche en Conseil des ministres, Mounir Khaled Berrah, ministre de la Numérisation et des Statistiques, de se pencher sur cette question dans le but de cristalliser la nouvelle approche socioéconomique.
Le problème des statistiques est réellement posé en Algérie. Pour des chercheurs et observateurs, les chiffres avancés par des ministères, des organismes ou l’Office national des statistiques (ONS) sur, entre autres, le taux de chômage, le nombre de logements construits, le nombre d’opérateurs économiques recensés, les estimations dans le domaine de l’agriculture… ne se ressemblent pas et ne sont pas tout à fait fiables.
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Mieux, plusieurs résultats d’enquêtes effectuées par l’ONS, sur notamment l’indice de pauvreté, le chômage…, n’ont jamais été rendus publics parce qu’il est difficile pour les autorités de révéler des chiffres contredisant leur discours. Le président Tebboune compte-t-il dérogé à cette règle en jouant la carte de la transparence et en donnant les moyens pour avoir une bonne base de données ?
Ces dernières années, le CNES, le PNUD et le Ceneap ont élaboré des rapports mais qui ont été remis ne cause par des chercheurs, lesquels pensent justement qu’il s’agit des estimations d’une décennie à une autre et non un diagnostic, d’où la nécessité, selon eux, de mettre les moyens humains et matériels pour avoir des statistiques «précises».
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Pour les moyens, M. Tebboune ne sera pas «avare». Lors de ce Conseil des ministres, il a exigé du ministère de tutelle de veiller à opérer cette révolution «loin des procédés classiques» et «de contrer toute forme de récupération politique de récupération politique et de désinformation de l’opinion publique».
Il a recommandé, à cet effet, l’utilisation des moyens de l’Etat pour la prise de vues aériennes et le cadastre afin de disposer d’indicateurs précis, appelant à «associer les collectivités locales dans l’élaboration du réseau national des statistiques et à pallier les lacunes par le recrutement d’agents spécialisés au niveau de toutes les institutions étatiques, y compris les communes aux fins de définir les potentialités et besoins à travers des chiffres détaillés au niveau local et central».
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M. Tebboune veut accélérer le processus de numérisation des secteurs et départements ministériels et assurer un raccordement entre ces derniers en vue de leur permettre d’échanger les données et de rattraper le retard enregistré dans le domaine de la numérisation de départements vitaux, appelés à fournir à l’Etat des indicateurs économiques.
Le président Tebboune reconnaît que les statistiques disponibles actuellement ne sont pas souvent exactes, insistant sur la nécessité d’exploiter la numérisation pour le recensement des richesses nationales, pour mieux «connaître nos potentialités et définir nos besoins, d’autant que la numérisation et les statistiques sont la base de toute stratégie efficiente et un outil facilitant sa mise en œuvre par le gouvernement».
M. Tebboune a rappelé l’utilité de la numérisation sur le terrain pour lutter contre la bureaucratie et la corruption et faire face aux manœuvres tendant à maintenir l’opacité dans la gestion de l’économie nationale.
El watan
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