Les Pays-Bas ont annoncé l’envoi en novembre prochain en Algérie d’une importante mission économique qui sera conduite par le DG des relations extérieures au ministère néerlandais des Affaires économiques.
Une table ronde intitulée «investir en Algérie» s’est tenue, le 26 avril 2007, au siège du ministère néerlandais des Affaires économiques. Cette rencontre a été organisée par le ministère des Affaires économiques, le Conseil néerlandais pour la promotion du commerce CNH et la Chambre de commerce algéro-néerlandaise.
Cette manifestation a connu la participation des représentants du ministère des Affaires étrangères et du ministère des Affaires économiques ainsi que d’une quarantaine de compagnies néerlandaises provenant de toutes les filières.
L’allocution de bienvenue a été effectuée par Mme J. Scherpenzeel et M. Ebbie Hann, respectivement responsable du bureau Algérie au ministère des Affaires économiques et président de la Chambre de commerce algéro-néerlandaise.
Ils ont souligné que l’organisation de cette réunion s’inscrit dans le prolongement de la signature de l’Accord sur l’encouragement et la protection des investissements entre l’Algérie et les Pays-Bas. Ils ont fait valoir que le marché algérien recèle un potentiel énorme et, de ce fait, il ne faut plus hésiter à s’y investir.
Tour à tour, Mme S. Van Asse, M. J Van Bocsch, M. de Zilwa et M. E Trieen représentants respectivement d’ATRADIUS, FMO, ING Bank et la compagnie Wybenga Machines BV ont présenté des exposés succincts sur leurs compagnies ainsi que sur leurs expériences avec l’Algérie ainsi que leur vision du marché algérien.
Tous se sont accordés à considérer le marché algérien comme émergent, pour reprendre leur terme. Ils ont estimé que les attentats du 11 avril dernier ne les découragent pas car, selon leurs dires, ils n’ont pas changé d’avis sur les possibilités d’affaires dans notre pays.
Le représentant d’ING Bank a cité leurs projets et leur partenariat avec Sonatrach et la Banque du Maghreb pour l’investissement.
Le représentant de la compagnie Wybenga Machines BV a insisté sur le fait qu’il ne faut jamais se décourager et qu’il faut se déplacer en Algérie et chercher tout simplement des partenaires fiables. Il a encouragé les participants à s’inscrire à la Foire internationale d’Alger, événement de grande envergure, a-t-il souligné.Il les a poussés, aussi, à concourir à travers les appels d’offres.
M. Benchaa Dani, ambassadeur d’Algérie à La Haye, a, dans son exposé sur les possibilités d’investissement en Algérie, expliqué : «Notre pays est en phase de libéralisation de son marché, malgré le fait que l’Etat continue à être un initiateur majeur de grands projets.»
Il s’est appuyé sur un certain nombre d’arguments pour démontrer la volonté politique du gouvernement algérien qui a pour but le parachèvement du processus de libéralisation entamé depuis un certain temps. Il s’est référé à titre d’exemple au Programme complémentaire de soutien à la relance économique, aux montants alloués à la région du Sud algérien et aux Hauts Plateaux, aux sociétés étrangères de différentes nationalités implantées déjà en Algérie, etc. Il a estimé que la prétendue barrière de la langue ne peut plus être considérée comme un obstacle eu égard aux investisseurs des différents pays qui travaillent avec l’Algérie. Il a reconnu que des réformes sont menées à tous les niveaux pour venir à bout de la bureaucratie, un phénomène, a-t-il relevé, qui n’est pas l’apanage de l’Algérie. S’agissant des attentats du 11 avril dernier et des avis aux voyageurs, il a déclaré que, depuis les attentats du 11 septembre, le terrorisme est considéré comme un phénomène transnational.
Enfin, il a cité les secteurs qui ouvrent des possibilités d’investissement, à savoir l’énergie, les ressources en eau, l’environnement, la construction, l’agriculture, les banques. Il a ainsi répondu aux diverses interrogations de l’assistance. Le projet entre Sonatrach et Gazprom est identique aux accords signés par Sonatrach, d’une part, et Shell et Statoil, d’autre part. L’administration des Douanes est engagée dans un processus de modernisation qui a pour objectif de réduire les délais de procédure de dédouanement ; les compagnies étrangères implantées en Algérie ont la possibilité de transférer leurs bénéfices et leurs dividendes à l’étranger. A l’issue de cette table ronde, il a été annoncé par Me J. Sherpenzeel qu’une mission économique conduite par le directeur général des relations extérieures au ministère des Affaires économiques se rendra au mois de novembre 2007 à Alger.
Par La Tribune
Une table ronde intitulée «investir en Algérie» s’est tenue, le 26 avril 2007, au siège du ministère néerlandais des Affaires économiques. Cette rencontre a été organisée par le ministère des Affaires économiques, le Conseil néerlandais pour la promotion du commerce CNH et la Chambre de commerce algéro-néerlandaise.
Cette manifestation a connu la participation des représentants du ministère des Affaires étrangères et du ministère des Affaires économiques ainsi que d’une quarantaine de compagnies néerlandaises provenant de toutes les filières.
L’allocution de bienvenue a été effectuée par Mme J. Scherpenzeel et M. Ebbie Hann, respectivement responsable du bureau Algérie au ministère des Affaires économiques et président de la Chambre de commerce algéro-néerlandaise.
Ils ont souligné que l’organisation de cette réunion s’inscrit dans le prolongement de la signature de l’Accord sur l’encouragement et la protection des investissements entre l’Algérie et les Pays-Bas. Ils ont fait valoir que le marché algérien recèle un potentiel énorme et, de ce fait, il ne faut plus hésiter à s’y investir.
Tour à tour, Mme S. Van Asse, M. J Van Bocsch, M. de Zilwa et M. E Trieen représentants respectivement d’ATRADIUS, FMO, ING Bank et la compagnie Wybenga Machines BV ont présenté des exposés succincts sur leurs compagnies ainsi que sur leurs expériences avec l’Algérie ainsi que leur vision du marché algérien.
Tous se sont accordés à considérer le marché algérien comme émergent, pour reprendre leur terme. Ils ont estimé que les attentats du 11 avril dernier ne les découragent pas car, selon leurs dires, ils n’ont pas changé d’avis sur les possibilités d’affaires dans notre pays.
Le représentant d’ING Bank a cité leurs projets et leur partenariat avec Sonatrach et la Banque du Maghreb pour l’investissement.
Le représentant de la compagnie Wybenga Machines BV a insisté sur le fait qu’il ne faut jamais se décourager et qu’il faut se déplacer en Algérie et chercher tout simplement des partenaires fiables. Il a encouragé les participants à s’inscrire à la Foire internationale d’Alger, événement de grande envergure, a-t-il souligné.Il les a poussés, aussi, à concourir à travers les appels d’offres.
M. Benchaa Dani, ambassadeur d’Algérie à La Haye, a, dans son exposé sur les possibilités d’investissement en Algérie, expliqué : «Notre pays est en phase de libéralisation de son marché, malgré le fait que l’Etat continue à être un initiateur majeur de grands projets.»
Il s’est appuyé sur un certain nombre d’arguments pour démontrer la volonté politique du gouvernement algérien qui a pour but le parachèvement du processus de libéralisation entamé depuis un certain temps. Il s’est référé à titre d’exemple au Programme complémentaire de soutien à la relance économique, aux montants alloués à la région du Sud algérien et aux Hauts Plateaux, aux sociétés étrangères de différentes nationalités implantées déjà en Algérie, etc. Il a estimé que la prétendue barrière de la langue ne peut plus être considérée comme un obstacle eu égard aux investisseurs des différents pays qui travaillent avec l’Algérie. Il a reconnu que des réformes sont menées à tous les niveaux pour venir à bout de la bureaucratie, un phénomène, a-t-il relevé, qui n’est pas l’apanage de l’Algérie. S’agissant des attentats du 11 avril dernier et des avis aux voyageurs, il a déclaré que, depuis les attentats du 11 septembre, le terrorisme est considéré comme un phénomène transnational.
Enfin, il a cité les secteurs qui ouvrent des possibilités d’investissement, à savoir l’énergie, les ressources en eau, l’environnement, la construction, l’agriculture, les banques. Il a ainsi répondu aux diverses interrogations de l’assistance. Le projet entre Sonatrach et Gazprom est identique aux accords signés par Sonatrach, d’une part, et Shell et Statoil, d’autre part. L’administration des Douanes est engagée dans un processus de modernisation qui a pour objectif de réduire les délais de procédure de dédouanement ; les compagnies étrangères implantées en Algérie ont la possibilité de transférer leurs bénéfices et leurs dividendes à l’étranger. A l’issue de cette table ronde, il a été annoncé par Me J. Sherpenzeel qu’une mission économique conduite par le directeur général des relations extérieures au ministère des Affaires économiques se rendra au mois de novembre 2007 à Alger.
Par La Tribune

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