La wilaya de Béjaïa n'est pas en manque de finance. En effet, des enveloppes faramineuses ont été allouées à la région et ce, depuis 1999. A titre d'exemple, dans le cadre de la relance économique (2001-2004), Béjaïa a bénéficié d'une enveloppe de 5,58 milliards de dinars, et pour le programme complémentaire (2003-2004) c'est 5,5 milliards de dinars qui ont été alloués à cette wilaya ; quant au programme de relance économique (2005-2007), Béjaïa a bénéficié d'une enveloppe de 51,3 milliards de dinars. Cette manne financière n'a pourtant pas amélioré le cadre de vie des citoyens qui continuent à souffrir du manque d'eau, du mauvais état du réseau routier, du manque de logements, du manque de gaz de ville ; à ce titre, nous signalerons que ce n'est qu'en fin de l'année 2007 que Béjaïa atteindra le taux de 19,33% alors que la moyenne nationale est de 37%. Malgré son embellie financière, Béjaïa reste l'une des wilayas, les moins développées sur le territoire national, tant sur le plan économique que social. Cet état des lieux démontre l'inexistence de volonté d'amélioration des conditions sociales de la part des élus, des collectivités locales et des citoyens. La spécificité de la région, n'est plus a démontrer car les passions politiques ont toujours pris le dessus sur les problèmes réels rencontrés par les populations, d'où le net recul constaté dans le développement de la région, notamment la ville de Béjaïa, pourtant classée parmi les cinq premières villes les plus riches d'Algérie. Il est temps que nos élus locaux changent leur vision sur le développement, lequel n'est pas nécessairement lié à une politique partisane, mais aux aspirations d'une société.
A. N'Djima
source : www.lemaghrebdz.com
A. N'Djima
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