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L’Algérie dans le ventre mou du classement africain

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  • L’Algérie dans le ventre mou du classement africain

    Cela fait toujours plaisir de se comparer avec les pays africains, cela nous rend plus humble.
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    Performances économique, sociale et de gouvernance

    L’Algérie est le second PIB de l’Afrique en 2006. Grâce bien sûr à la nouvelle ère des prix pétroliers. Mais ses autres classements liés à la performance de l’économie, de la gouvernance et des indicateurs de développement humain la relèguent loin des meilleurs… toujours en Afrique.

    Le pays d’Afrique où il ferait le mieux vivre est l’Afrique du Sud suivie de I’île Maurice et du Botswana. C’est une combinaison de « ranking » basée sur une kyrielle de sources (la Banque mondiale, le FMI, le PNUD, la BAD, l’OMS, ect.) qui donne ce résultat dans le hors-série de Jeune Afrique sur l’Etat de l’Afrique en 2007 récemment paru. Le classement (ranking) (JA) est la synthèse de trois classements, politique, économique et social. Il place l’Algérie en 8e position derrière le podium déjà cité puis la Tunisie (4e), le Maroc (5e), la Namibie (6e) et l’Egypte (7e) sur les 53 pays africains. Il place aux trois dernières positions le Burundi, l’Erythrée et la Somalie. Certes le classement qui pénalise le plus l’Algérie est le moins rigoureux des trois classements. La gouvernance politique algérienne est placée au 18e rang africain. JA reconnaît que les critères de son classement politique sont discutables. Le statut des libertés individuelles et publiques ne semble pas y bénéficier du meilleur coefficient de pondération comme le montre, par exemple, le très flatteur classement de la Tunisie de Benali (10e) alors que la Mauritanie qui a élu librement son président de la République n’est que 32e à ce classement « politique ». Il n’en reste pas moins que la démarche globale de cette évaluation conserve par ailleurs suffisamment de sérieux (les bases de données utilisées sont neutres) pour interpeller les opinions nationales et les investisseurs étrangers. Un pays comme la Libye arrive en 17e position des performances globales à cause d’une désastreuse 48e place « politique » alors qu’avec les Seychelles il se retrouve ex aequo au premier rang du classement social des 53 pays africains.

    De grosses faiblesses de compétitivité

    La mise en concurrence des performances de l’économie algérienne sur le continent africain est un excellent révélateur de ses faiblesses persistantes. Certes l’Algérie s’inscrit quelquefois au palmarès des meilleures performances. Cela est toujours rattaché aux recettes pétrolières : excédent commercial, 1er rang devant le Nigeria et la Libye ; réserves de change 1re place devant la Libye. Dès qu’il faut passer aux indices d’attractivité, le tableau s’assombrit. L’Algérie est seulement le 8e pays qui a attiré le plus d’investissements directs étrangers en cumulé sur la période 2003-2005. Le Soudan, l’Angola, et la Guinée équatoriale ont fait mieux. Les choses se compliquent sévèrement lorsqu’on aborde la compétitivité de l’économie. Si l’on ferme la rubrique hydrocarbures, l’Algérie devient le 20e exportateur du continent. Le Kenya, le Ghana, la Zambie, tous au-dessus des 2,5 milliards de dollars, font beaucoup mieux. Même le Mozambique, le Sénégal et la Tanzanie (1,4 milliard de dollars) exportent plus de marchandises hors pétrole que l’Algérie. Le classement vire au désastre lorsqu’on évoque la valeur ajoutée de l’industrie dans le PIB. En Algérie, il ne représente que 5,3% certes d’un PIB supérieur à 100 milliards de dollars le seul second d’Afrique derrière les 240 milliards de dollars de l’Afrique du Sud. Mais ce 5,3% de valeur ajoutée industrielle dans la richesse globale créée dans l’économie algérienne en 2006 fait qu’elle se situe à la 36e place africaine de ce point de vue. La désindustrialisation de l’économie algérienne est le phénomène le plus accablant ces dix dernières années. Elle a mis le poids de l’industrie à un niveau tellement bas que des pays comme le Niger, le Cap-Vert ou la République centrafricaine ont proportionnellement un poids plus important de leur secteur industriel dans leur économie. Ces contre-performances patentes (il en existe d’autres) amènent l’économie algérienne à ne se classer qu’en 6e place africaine en termes de performance, et cela en dépit du second PIB du continent. Le classement de JA basé sur les indices déjà cités situe l’Afrique du Sud en tête suivie des trois pays d’Afrique du Nord, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie. L’île Maurice s’intercale devant l’Algérie.

    Le mythe social écorné

    Le grand mythe de l’Algérie pays social prend également un coup dans le ranking de JA appuyé sur les indicateurs de développement humain de la Banque mondiale. L’Algérie est classée 10e derrière le Gabon (7e), l’Egypte (8e) et la Namibie (9e). La Libye et les Seychelles se partagent la première place devant l’Afrique du Sud, l’île Maurice, la Tunisie et le Botsawana. Le social est le dernier domaine où le Maroc n’a pas encore dépassé l’Algérie. Mais il est tout juste derrière à la 11e place. Les principaux indicateurs utilisés sont le PIB par habitant, la scolarisation, les dépenses de santé par habitant, l’accès à l’eau potable et la consommation d’électricité par habitant. Les parités monétaires peuvent créer un biais à ce niveau. Par exemple le Maroc et l’Egypte arrivent devant l’Algérie dans les dépenses de santé par habitant ce qui est probablement un effet de niveau de prix intérieur des services hospitaliers et des médicaments. Il n’en reste pas moins que l’Algérie n’est sur le podium d’aucun indice social, 10e pour le PIB par tête, 7e pour la scolarisation, 12e pour les dépenses de santé, 11e pour l’accès à l’eau potable et 8e seulement pour la consommation d’électricité ce qui est également surprenant. L’Algérie 8e pays en Afrique par les performances combinées de son système politique, de son économie et de son système social ? Finalement sa place est tout à fait justifiée. Lorsqu’on rentre dans les dédales des stratégies d’entreprise à l’international, on réalise combien l’Algérie est restée renfermée sur elle-même pendant que des entreprises africaines d’Afrique australe, d’Egypte ou du Maroc partent à la conquête du continent dans leurs métiers. AJ avait consacré il y a un mois un hors-série à l’Algérie intitulé « un futur géant ». Les annonceurs publicitaires algériens ont sans doute apprécié. Le classement africain lui dit cette fois que le géant est toujours en salle d’accouchement.

    El Kadi Ihsane
    21 mai 2007. El Watan.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    tous classement est subjectif et ne reflete pas la realite des gens en place.mais il reste du travail a faire pour nos pays qui malgre tous avance et ne recule pas ce qui bien en faite.

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    • #3
      Au niveau social l'Algérie n'a rien de particulier sauf peut être une chose elle peut se permettre d'investir beaucoup d'argent dans le social mais la qualité et l'efficacité ne sont pas forcement au rendez-vous d'autres pays avec moins de ressources font mieux.

      Se classement peut être digne de foi puisqu'il se base sur des chiffres de l'ONU, de la BM...

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      • #4
        L’Algérie est seulement le 8e pays qui a attiré le plus d’investissements directs étrangers en cumulé sur la période 2003-2005. Le Soudan, l’Angola, et la Guinée équatoriale ont fait mieux. Les choses se compliquent sévèrement lorsqu’on aborde la compétitivité de l’économie. Si l’on ferme la rubrique hydrocarbures, l’Algérie devient le 20e exportateur du continent. Le Kenya, le Ghana, la Zambie, tous au-dessus des 2,5 milliards de dollars, font beaucoup mieux. Même le Mozambique, le Sénégal et la Tanzanie (1,4 milliard de dollars) exportent plus de marchandises hors pétrole que l’Algérie. Le classement vire au désastre lorsqu’on évoque la valeur ajoutée de l’industrie dans le PIB. En Algérie, il ne représente que 5,3% certes d’un PIB supérieur à 100 milliards de dollars le seul second d’Afrique derrière les 240 milliards de dollars de l’Afrique du Sud. Mais ce 5,3% de valeur ajoutée industrielle dans la richesse globale créée dans l’économie algérienne en 2006 fait qu’elle se situe à la 36e place africaine de ce point de vue. La désindustrialisation de l’économie algérienne est le phénomène le plus accablant ces dix dernières années. Elle a mis le poids de l’industrie à un niveau tellement bas que des pays comme le Niger, le Cap-Vert ou la République centrafricaine ont proportionnellement un poids plus important de leur secteur industriel dans leur économie. Ces contre-performances patentes (il en existe d’autres) amènent l’économie algérienne à ne se classer qu’en 6e place africaine en termes de performance, et cela en dépit du second PIB du continent. Le classement de JA basé sur les indices déjà cités situe l’Afrique du Sud en tête suivie des trois pays d’Afrique du Nord, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie. L’île Maurice s’intercale devant l’Algérie.
        ou tu voies dans ces chiffres que l'algerie avance? je suis vraiment surpris par ces chiffres.'
        36 au classement pour l'industrie en afrique
        le 20e exportateur du continent. Le Kenya, le Ghana, la Zambie, tous au-dessus des 2,5 milliards de dollars, font beaucoup mieux. Même le Mozambique, le Sénégal et la Tanzanie (1,4 milliard de dollars) exportent plus de marchandises hors pétrole que l’Algérie

        vraiment il faut que boutefli ce reveille he have to put the right men in the right places.
        sinon s'il y a une chute du prix de petrole vraiment bonjour l'endetement encore une fois.

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        • #5
          La vérité a toujours un goût amer...
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            pourquoi ce pessemisme.

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            • #7
              Envoyé par pax
              pourquoi ce pessimisme
              Parce que nous sommes en 2007 et d'aprés ces chiffres on a fait du surplace depuis plus de 5 ans.
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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              • #8
                On utilise ce chiffre de 100 Milliard de dollars pour cacher la faillite totale d'une politique qui n'a pas changé depuis plus de 40 Ans.
                A la place de Temmar, "je m'enterrerai vivant et je payerai 4 "Haferras" pour remettre la terre sur mon corps et je payerai également 10 gardiens de parking armés de gourdins pour empêcher les gens venir pleurer sur ma tombe". Car il ne mérite guère plus que çà.

                Cela fait des années qu'on nous bassine avec des discours creux, fondés sur du vent pour une performance aussi microscopique, quoi de plus facile que de faire appel à des tableaux de bords en quasi temps réel pour apporter les tunnings nécessaires et corriger les erreurs à la volée et permettre enfin aux opérateurs de produire et d'exporter...bon sang c'est le chiffre d'affaire d'une entreprise de 5000 personnes pas plus pas d'un pays de 34 millions d'habitants.
                Dernière modification par citoyen, 06 juin 2007, 11h42.

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                • #9
                  je pense que la plus grande hantise de bouteflika etait la dette et il l'a réglé. c'est une très bonne chose

                  il faut pas non plus etre dur avec l'algerie, elle est sorti d'une guerre civile, meme si ce terme ne plait pas, mais les conséquences sont les memes. il faut une trentaine d'années pour retrouver la confiance en son pays, chose que j'ai l'impression beaucoup d'algeriens ont perdu. l'algerie a perdu ses meilleurs competences partis ailleurs

                  ca viendra et s'il n'y a pas de problèmes de stabilité d'ici là, l'algerie de dans 20 ans est prometteuse

                  c'est un marocain qui vous le dit

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                  • #10
                    Oui, la stabilité est bien là, car Boutéflika est au pouvoir, mais que se passera-t-il aprés l'ére Boutef lorsqu'il aura disparu ?
                    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                    Commentaire


                    • #11
                      il y aura d'autrs hommes. des hommes de valeur, l'algerie en a , meme si la majorité je pense sont hors du pays. Ils repondront présents si le pays a besoin d'eux Boudiaf paix a son ame et Bouteflika n'etaient ils pas hors du pays avant que le devoir national les pousse a rentrer

                      dans tous les cas l'armée est là et malgré l'affairisme supposé de certains generaux c'est elle qui a sauvé l'algerie des mollahs
                      la prochaine etape serait normalement de la moderniser et la rendre comme l'armée turque qui veille sur la stabilité de loin sans s'immiscer directement dans les affaires

                      ca c'est ma vision de l'exterieur, et je sais que de l'interieur on sait desfois des choses qui nous rendent pessimistes.
                      Dernière modification par gégé, 06 juin 2007, 12h43.

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                      • #12
                        quelle pessimiste!!
                        l'algerie est un pays petrolier,vous comprenez ,economquiement sa existe, cest les gens du monde developper qui ont dis sa parseque ils n'avez pas de petrole!!
                        sincerment tu va comparer lalgerie au kenya!!!pourquoi ne pas comparer l'arabie saudite avec ,ou l'emirate puisque cest des pays petrolier!!!
                        sinon pourquoi on n'nelve pas l'or, l'argent ,les diaments,le fer qui est exporter dans ces pays!!!et ensuite on enlve l'agriculture,puisque celle ci est menacer de disparerte dans les pays africain acause du rechaufement!!
                        je m'en tap de ces classement fait par une organisation manipuler par des pays indutrualise,tout sa pour arreter la monter des pays et pour qu'il reste tout seul dans les trones!!!

                        moi je suis algerien je vie bien, je suis etudiant,je vais a mon institut avec un bus gratiuitment, j'etudie gratuitement, et je mange avec 0.01 euro!! personelment je ne demande pas plus d'un pays qui sort y'avais 3 ans, on exploser des bombes partout:!!
                        Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                        • #13
                          moi ce qui m'inquiete c'est le manque d'investissement productif : le pays fait d'énormes investissements d'équipement , ce qui est bien , ce qui est trés utile ,, mais où sont les investissements productif ???????

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                          • #14
                            l'investissement productif arrive après la mise a niveau de l'infrastructure
                            rares sont les pays qui ont réussi les deux simultanement. l'irlande est un pays qui a reussi ca en 10-15 ans

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                            • #15
                              on est ambitieu nous!!on va essey de fair les deux!!
                              Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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