Donc si je comprends bien 70 % des projets d'IDE vont se concrétiser ailleurs...
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La participation étrangère à la 40e Foire internationale d'Alger (FIA) est plus importante que celle des précédentes éditions. Le premier constat est qu'il y a beaucoup plus d'exposants dans des branches encore plus diversifiées que lors des précédentes éditions. M. Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise estime, dans ce contexte, que les partenaires étrangers regardent au-delà du secteur des hydrocarbures pour s'intéresser à d'autres secteurs de l'économie.
Dans le passé, "on ne parlait que de pétrole. Il y a aujourd'hui des PME très importantes, et un intérêt marqué pour l'ensemble de l'économie", dira M. Hamiani. Il ajoute que ce n'est un secret pour personne que des investissements étrangers en Algérie ont été des succès historiques. Il cite Danone, Henkel, Mittal Steel, Hyundai, Toyota, etc. Il soulignera que "tout l'environnement économique et commercial piloté par des étrangers, acquis par des intérêts étrangers marche bien". Il notera quelques contraintes en rapport surtout avec le retard dans les privatisations. "Il y a encore une gestion un peu molle, mais ce qui a changé, c'est que les procédures se sont simplifiées, les délais de réponse sont plus courts et les banques réagissent", affirmera-t-il, avant d'ajouter que "dans l'ensemble, des progrès substantiels ont été accomplis". Il indiquera que les pays émergents pratiquent la même politique. "Tous ces pays là sont à l'affût d'investisseurs potentiels, c'est à celui qui donne le plus d'avantages, le plus de conditions incitatives. Dans ce lot, l'Algérie s'en tire pas trop mal". M. Hamiani dira qu'au cours de l'année 2005 les IDE se chiffraient à 1 milliard de dollars et qu'en 2006 ils ont atteint 3 milliards de dollars. "La tendance se confirme. Nous arrivons à tirer notre épingle du jeu, on intéresse dans la région de plus en plus d'investisseurs", affirmera-t-il. Pour lui, le paradoxe est qu'on attendait des investissements des pays occidentaux, et notamment de la communauté européenne, surtout après la signature en 2002 de l'accord d'association et sa mise en application le 1er septembre 2005. Néanmoins, les investissements sont venus des pays arabes.
Réagissant aux derniers chiffres communiqués par l'Andi faisant état d'intentions d'investissement de 12 milliards au cours de l'année 2007, M. Hamiani estime que souvent ce sont des intentions qui ne se réalisent pas.
"Je pense qu'on est entre 20 et 30% des projets qui se réalisent par rapport aux estimations qui sont faites". De son point de vue, les groupes étrangers, notamment arabes, souvent par tactique mettent sur la table des "sommes astronomiques pour essayer de tester le système pour qu'en contrepartie on puisse leur accorder des avantages encore plus importants, un terrain d'assiette au dinar symbolique, par exemple. Ils gonflent l'investissement attendant une réaction positive, c'est de bonne guerre".
Avant d'ajouter qu'entre le projet et sa réalisation, les investisseurs" se rendent compte qu'il y a des difficultés en matière de ressources humaines, de foncier, et que les mécanismes bancaires sont absents par rapport à leurs attentes. Donc, toute une série de raisons qui annulent complètement l'idée initiale qu'ils avaient" et remet en cause leurs projets.
Ahmed Saber
7 Juin 2007. Le Maghreb.
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La participation étrangère à la 40e Foire internationale d'Alger (FIA) est plus importante que celle des précédentes éditions. Le premier constat est qu'il y a beaucoup plus d'exposants dans des branches encore plus diversifiées que lors des précédentes éditions. M. Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprise estime, dans ce contexte, que les partenaires étrangers regardent au-delà du secteur des hydrocarbures pour s'intéresser à d'autres secteurs de l'économie.
Dans le passé, "on ne parlait que de pétrole. Il y a aujourd'hui des PME très importantes, et un intérêt marqué pour l'ensemble de l'économie", dira M. Hamiani. Il ajoute que ce n'est un secret pour personne que des investissements étrangers en Algérie ont été des succès historiques. Il cite Danone, Henkel, Mittal Steel, Hyundai, Toyota, etc. Il soulignera que "tout l'environnement économique et commercial piloté par des étrangers, acquis par des intérêts étrangers marche bien". Il notera quelques contraintes en rapport surtout avec le retard dans les privatisations. "Il y a encore une gestion un peu molle, mais ce qui a changé, c'est que les procédures se sont simplifiées, les délais de réponse sont plus courts et les banques réagissent", affirmera-t-il, avant d'ajouter que "dans l'ensemble, des progrès substantiels ont été accomplis". Il indiquera que les pays émergents pratiquent la même politique. "Tous ces pays là sont à l'affût d'investisseurs potentiels, c'est à celui qui donne le plus d'avantages, le plus de conditions incitatives. Dans ce lot, l'Algérie s'en tire pas trop mal". M. Hamiani dira qu'au cours de l'année 2005 les IDE se chiffraient à 1 milliard de dollars et qu'en 2006 ils ont atteint 3 milliards de dollars. "La tendance se confirme. Nous arrivons à tirer notre épingle du jeu, on intéresse dans la région de plus en plus d'investisseurs", affirmera-t-il. Pour lui, le paradoxe est qu'on attendait des investissements des pays occidentaux, et notamment de la communauté européenne, surtout après la signature en 2002 de l'accord d'association et sa mise en application le 1er septembre 2005. Néanmoins, les investissements sont venus des pays arabes.
Réagissant aux derniers chiffres communiqués par l'Andi faisant état d'intentions d'investissement de 12 milliards au cours de l'année 2007, M. Hamiani estime que souvent ce sont des intentions qui ne se réalisent pas.
"Je pense qu'on est entre 20 et 30% des projets qui se réalisent par rapport aux estimations qui sont faites". De son point de vue, les groupes étrangers, notamment arabes, souvent par tactique mettent sur la table des "sommes astronomiques pour essayer de tester le système pour qu'en contrepartie on puisse leur accorder des avantages encore plus importants, un terrain d'assiette au dinar symbolique, par exemple. Ils gonflent l'investissement attendant une réaction positive, c'est de bonne guerre".
Avant d'ajouter qu'entre le projet et sa réalisation, les investisseurs" se rendent compte qu'il y a des difficultés en matière de ressources humaines, de foncier, et que les mécanismes bancaires sont absents par rapport à leurs attentes. Donc, toute une série de raisons qui annulent complètement l'idée initiale qu'ils avaient" et remet en cause leurs projets.
Ahmed Saber
7 Juin 2007. Le Maghreb.
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