L'agriculture est une des mamelle à ne pas négliger.
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La production atteint 50 000 tonnes, sous l'impulsion du Centre de recherche bénéficiant de l'appui de la FAO
M. Al Jalil est diplômé en agronomie de l'Université de la Floride, où il a récemment suivi des cours de perfectionnement. Il souligne que si les agrumes sont plus adaptés aux conditions d'autres pays, l'Arabie saoudite utilise des technologies plus poussées comme des appareils sophistiqués pour étudier l'ADN des agrumes et contrôler les microbes et les virus. "Nous avons testé plus de 100 variétés d'agrumes de la Floride, de l'Arizona et de Californie avant de nous fixer sur 80 variétés qui ont été jugées satisfaisantes pour les conditions environnementales et commerciales de Najran", fait-il remarquer. "Nous continuons à rechercher des agrumes adaptables aux conditions désertiques".
La FAO travaille avec le Centre depuis le début, offrant une formation en matière de production, d'irrigation, de protection des végétaux et de vulgarisation. "Désormais, le Centre est géré à 100 pour cent par les Saoudiens," explique M. Mohamed Djerbi, coordonnateur du programme de la FAO dans le pays. "Il forme également les agronomes travaillant au Ministère de l'agriculture et de l'eau et dans d'autres secteurs du gouvernement".
Les agriculteurs visitent le Centre régulièrement. Ibrahim Akran a récemment apporté des échantillons de sol et d'eau au service d'analyse du Centre pour voir si ses terres étaient adaptées à la culture d'agrumes. Mohamed Bin Muslim, propriétaire d'une exploitation d'agrumes de deux ans d'âge, compte sur les conseils du Centre. "Grâce à leur nouveau système d'irrigation et au recours limité aux engrais, mes arbres poussent mieux, la qualité des fruits est meilleure et la production a augmenté", déclare-t-il.
Démarrer une industrie d'agrumes est une affaire complexe. Le Centre, qui emploie 25 agronomes et techniciens, a dû trouver des variétés indiquées pour la région, notamment des oranges douces comme les variétés "Early March" et "Spanish Caletciano". Les agriculteurs, qui cultivaient normalement du blé, de l'orge et du trèfle, ont dû apprendre de nouvelles méthodes. Le Centre a encouragé l'irrigation au goutte-à-goutte plutôt que l'irrigation traditionnelle, "rationnalisant ainsi l'utilisation d'une ressource importante, qui était gaspillée un peu partout", explique Rashed Al Zubeidi, un agronome du Centre.
Le Centre gère cinq laboratoires qui examinent les jeunes plants, les maladies virales et autres, analysent les échantillons de sol et testent la qualité des agrumes. Il produit environ 100 000 jeunes plants d'agrumes exempts de virus par an sur ses 40 hectares, et les vend aux agriculteurs locaux à des prix de faveur afin de les encourager à utiliser des stocks de qualité supérieure.
http://www.fao.org/Nouvelle/2002/020201-f.htm
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La production atteint 50 000 tonnes, sous l'impulsion du Centre de recherche bénéficiant de l'appui de la FAO
M. Al Jalil est diplômé en agronomie de l'Université de la Floride, où il a récemment suivi des cours de perfectionnement. Il souligne que si les agrumes sont plus adaptés aux conditions d'autres pays, l'Arabie saoudite utilise des technologies plus poussées comme des appareils sophistiqués pour étudier l'ADN des agrumes et contrôler les microbes et les virus. "Nous avons testé plus de 100 variétés d'agrumes de la Floride, de l'Arizona et de Californie avant de nous fixer sur 80 variétés qui ont été jugées satisfaisantes pour les conditions environnementales et commerciales de Najran", fait-il remarquer. "Nous continuons à rechercher des agrumes adaptables aux conditions désertiques".
La FAO travaille avec le Centre depuis le début, offrant une formation en matière de production, d'irrigation, de protection des végétaux et de vulgarisation. "Désormais, le Centre est géré à 100 pour cent par les Saoudiens," explique M. Mohamed Djerbi, coordonnateur du programme de la FAO dans le pays. "Il forme également les agronomes travaillant au Ministère de l'agriculture et de l'eau et dans d'autres secteurs du gouvernement".
Les agriculteurs visitent le Centre régulièrement. Ibrahim Akran a récemment apporté des échantillons de sol et d'eau au service d'analyse du Centre pour voir si ses terres étaient adaptées à la culture d'agrumes. Mohamed Bin Muslim, propriétaire d'une exploitation d'agrumes de deux ans d'âge, compte sur les conseils du Centre. "Grâce à leur nouveau système d'irrigation et au recours limité aux engrais, mes arbres poussent mieux, la qualité des fruits est meilleure et la production a augmenté", déclare-t-il.
Démarrer une industrie d'agrumes est une affaire complexe. Le Centre, qui emploie 25 agronomes et techniciens, a dû trouver des variétés indiquées pour la région, notamment des oranges douces comme les variétés "Early March" et "Spanish Caletciano". Les agriculteurs, qui cultivaient normalement du blé, de l'orge et du trèfle, ont dû apprendre de nouvelles méthodes. Le Centre a encouragé l'irrigation au goutte-à-goutte plutôt que l'irrigation traditionnelle, "rationnalisant ainsi l'utilisation d'une ressource importante, qui était gaspillée un peu partout", explique Rashed Al Zubeidi, un agronome du Centre.
Le Centre gère cinq laboratoires qui examinent les jeunes plants, les maladies virales et autres, analysent les échantillons de sol et testent la qualité des agrumes. Il produit environ 100 000 jeunes plants d'agrumes exempts de virus par an sur ses 40 hectares, et les vend aux agriculteurs locaux à des prix de faveur afin de les encourager à utiliser des stocks de qualité supérieure.
http://www.fao.org/Nouvelle/2002/020201-f.htm
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