C'est qui qui disait qu'il y a que le port de Tanger Med à l'horison ?
Vous remarquerez que la Tunisie n'a pas de probléme de foncier malgré sa petite taille car ce port à une réserve de 3000 hectares pour les futurs investisseurs.
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Vous remarquerez que la Tunisie n'a pas de probléme de foncier malgré sa petite taille car ce port à une réserve de 3000 hectares pour les futurs investisseurs.
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De nouveaux ports dignes des anciens comptoirs de Carthage
L’actualité a été marquée par deux événements majeurs. La promotion et la présentation de deux mégaprojets structurants aux investisseurs étrangers. Il s’agit du port en eaux profondes qui sera réalisé au large d’Enfidha et de la deuxième raffinerie du pays qui sera construite à Skhira.
Ces deux projets, qui figurent sur une liste de dix autres mégaprojets, se proposent, une fois réalisés, de hisser la Tunisie au rang d’une plate-forme internationale de commerce et de services, une plate-forme qui lui permettra d’amplifier sa participation au commerce international maritime et de grignoter une part du marché du trafic de transbordement des conteneurs et d’autres produits en Méditerranée.
La Tunisie est désormais entrée dans l’ère des grands projets ouverts aux investissements étrangers et aux partenariats.
L’objectif déclaré est de doter le pays d’une infrastructure portuaire moderne connectée aux autoroutes de la mer et aux lignes maritimes internationales.
Ces projets portuaires vont ressusciter les comptoirs de Carthage et le statut historique de la Tunisie en qualité d’un des plus vieux pays de la Méditerranée pratiquant le commerce maritime et exploitant à bon escient sa position géographique à la charnière des deux bassins Est et Ouest de la Méditerranée.
Les deux mégaprojets présentés aux investisseurs vont tirer profit de ces considérations géographiques et historiques. Gros plan sur les deux projets.
Un port en eaux profondes à Enfidha Les experts plaident pour sa réalisation dans les plus brefs délais
Le premier port en eaux profondes sera réalisé à Enfidha. Les experts plaident pour sa réalisation dans les plus brefs délais pour dissuader la concurrence. Ce projet a fait l'objet d'une journée de promotion organisée, jeudi 19 janvier 2006, à Tunis, à l'intention des éventuels investisseurs et transporteurs maritimes.
Plus de 200 participants ont assisté à cette manifestation dont 45 étrangers, particulièrement des investisseurs, bailleurs de fonds et opérateurs maritimes d'envergure internationale.
Le département de la privatisation a confié à un consortium de cabinets de conseil néerlandais, Royal Haskoning, et tunisien, International Developpement Consultants (IDC) l’élaboration de l’étude de faisabilité technico-économique du port en eaux profondes et de zones d’activités logistiques qui seront réalisées, selon la technique de concession, au large d’Enfidha (70 km de Tunis).
Le consortium aidera le gouvernement à choisir le promoteur qui se chargera de la réalisation, du financement et de l’exploitation de ce mégaprojet. L’appel d’offres pour la sélection du promoteur sera lancé le 15 septembre 2006.
M. Mahmoud Ben Salah, PDG d’IDC, a recommandé de réaliser par étapes ce port en commençant par la réalisation de 800 m de quais pour atteindre par la suite 1,5 km de quais, l'objectif étant de capter l'offre disponible au moment où elle se fait sentir. Il suggère également de construire ce port le plus tôt possible pour dissuader toute concurrence.
Pour M. Antonio Passaro, chef de projet au Royal Haskoning, le site Enfidha, sélectionné parmi huit autres sites, ne manque pas d’avantages compétitifs: proximité des lignes maritimes, terrestres et ferroviaires principales et disponibilité d'une réserve foncière de 3000 hectares.
Le montant des investissements est estimé entre 1760 (1100 millions d’euros) et 2140 millions de dinars (1350 millions d’euros).
Spécialisé dans le transbordement et la conteneurisation, le nouveau port, qui sera calqué sur la zone franche de Jebel Ali aux Emirats Arabes Unis, va profiter de l’insuffisance de capacité en Méditerranée qui serait réelle à partir de 2008.
Une zone d'activité économique, industrielle et logistique sera aménagée aux alentours du port. Elle s'étalera sur une superficie proche de 3000 ha et est destinée à promouvoir des activités de commerce, d'industrie et de services avec l'étranger.
12 juin 2007. L'Economiste.
L’actualité a été marquée par deux événements majeurs. La promotion et la présentation de deux mégaprojets structurants aux investisseurs étrangers. Il s’agit du port en eaux profondes qui sera réalisé au large d’Enfidha et de la deuxième raffinerie du pays qui sera construite à Skhira.
Ces deux projets, qui figurent sur une liste de dix autres mégaprojets, se proposent, une fois réalisés, de hisser la Tunisie au rang d’une plate-forme internationale de commerce et de services, une plate-forme qui lui permettra d’amplifier sa participation au commerce international maritime et de grignoter une part du marché du trafic de transbordement des conteneurs et d’autres produits en Méditerranée.
La Tunisie est désormais entrée dans l’ère des grands projets ouverts aux investissements étrangers et aux partenariats.
L’objectif déclaré est de doter le pays d’une infrastructure portuaire moderne connectée aux autoroutes de la mer et aux lignes maritimes internationales.
Ces projets portuaires vont ressusciter les comptoirs de Carthage et le statut historique de la Tunisie en qualité d’un des plus vieux pays de la Méditerranée pratiquant le commerce maritime et exploitant à bon escient sa position géographique à la charnière des deux bassins Est et Ouest de la Méditerranée.
Les deux mégaprojets présentés aux investisseurs vont tirer profit de ces considérations géographiques et historiques. Gros plan sur les deux projets.
Un port en eaux profondes à Enfidha Les experts plaident pour sa réalisation dans les plus brefs délais
Le premier port en eaux profondes sera réalisé à Enfidha. Les experts plaident pour sa réalisation dans les plus brefs délais pour dissuader la concurrence. Ce projet a fait l'objet d'une journée de promotion organisée, jeudi 19 janvier 2006, à Tunis, à l'intention des éventuels investisseurs et transporteurs maritimes.
Plus de 200 participants ont assisté à cette manifestation dont 45 étrangers, particulièrement des investisseurs, bailleurs de fonds et opérateurs maritimes d'envergure internationale.
Le département de la privatisation a confié à un consortium de cabinets de conseil néerlandais, Royal Haskoning, et tunisien, International Developpement Consultants (IDC) l’élaboration de l’étude de faisabilité technico-économique du port en eaux profondes et de zones d’activités logistiques qui seront réalisées, selon la technique de concession, au large d’Enfidha (70 km de Tunis).
Le consortium aidera le gouvernement à choisir le promoteur qui se chargera de la réalisation, du financement et de l’exploitation de ce mégaprojet. L’appel d’offres pour la sélection du promoteur sera lancé le 15 septembre 2006.
M. Mahmoud Ben Salah, PDG d’IDC, a recommandé de réaliser par étapes ce port en commençant par la réalisation de 800 m de quais pour atteindre par la suite 1,5 km de quais, l'objectif étant de capter l'offre disponible au moment où elle se fait sentir. Il suggère également de construire ce port le plus tôt possible pour dissuader toute concurrence.
Pour M. Antonio Passaro, chef de projet au Royal Haskoning, le site Enfidha, sélectionné parmi huit autres sites, ne manque pas d’avantages compétitifs: proximité des lignes maritimes, terrestres et ferroviaires principales et disponibilité d'une réserve foncière de 3000 hectares.
Le montant des investissements est estimé entre 1760 (1100 millions d’euros) et 2140 millions de dinars (1350 millions d’euros).
Spécialisé dans le transbordement et la conteneurisation, le nouveau port, qui sera calqué sur la zone franche de Jebel Ali aux Emirats Arabes Unis, va profiter de l’insuffisance de capacité en Méditerranée qui serait réelle à partir de 2008.
Une zone d'activité économique, industrielle et logistique sera aménagée aux alentours du port. Elle s'étalera sur une superficie proche de 3000 ha et est destinée à promouvoir des activités de commerce, d'industrie et de services avec l'étranger.
12 juin 2007. L'Economiste.
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