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LA LOGAN toujours trop chère ? Après avoir défrayé la chronique avec la voiture à 5 000 euros, Renault s'apprête à frapper encore plus fort avec une voiture à 3 000 dollars - soit 2 246 euros au cours d'hier - destinée au marché indien et aux marchés émergents. Cette idée évoquée il y a quelques semaines par Carlos Ghosn, président de Renault, fait vite son chemin. Selon nos informations, le groupe français doit en effet prochainement présenter en comité central d'entreprise (CCE) la création d'un troisième technocentre ancré dans le sous-continent indien. Cette « filiale » du centre de Guyancourt devrait employer plus de 1 000 ingénieurs, dont une bonne partie d'expatriés chargés de lancer ce projet.
Après le premier technocentre délocalisé en Roumanie près de Bucarest et destiné au développement de la gamme Logan, et le « navire amiral » des Yvelines, ce nouveau centre de recherche et de développement sera consacré à une « famille » de « superlow-cost », soit des véhicules encore moins chers que la célèbre Logan. Le lieu précis de l'implantation n'est pas encore connu, mais on peut imaginer qu'il ne devrait pas être éloigné du site industriel géant que l'alliance Renault-Nissan s'apprête à édifier à Madras. Le projet examiné en CCE dans une dizaine de jours pourrait être lancé dès la fin de l'année.
Les ingénieurs de Renault auront alors deux bonnes années de travail pour mettre au point ce nouveau modèle dont la version de base doit concurrencer le projet de voiture à très bas coûts mené conjointement par Tata et Fiat.
Inutile de penser à passer commande : cette « superlow-cost » ne devrait pas être commercialisée en Europe. « À ce prix-là, il n'est guère possible de faire une voiture répondant aux normes de sécurité occidentales », indique-t-on en interne.
Nissan pourrait être intéressé
L'Inde est au coeur de la stratégie de l'alliance Renault-Nissan. Voici quelques semaines, le groupe japonais y a rejoint Renault et son partenaire Mahindra pour réaliser près de Madras un investissement de 686 millions d'euros. La capacité de cette usine a été fixée à 400 000 voitures par an. Renault et Mahindra possèdent également une petite unité de production près de Bombay qui assure l'assemblage de la Logan.
On ne sait pas si Nissan sera associé à la création de ce technocentre indien, mais Carlos Ghosn a révélé le mois dernier que le groupe japonais travaillait sur un projet analogue à celui-ci. « L'Inde étant le pays de la frugalité, c'est l'endroit idéal pour fabriquer ce genre de produits », avait alors indiqué l'homme qui cumule la présidence des deux entreprises.
L'Inde fait rêver tous les constructeurs qui s'efforcent pour la plupart de dégager les ressources nécessaires afin de mener l'offensive. L'enjeu est de taille : les experts estiment qu'il s'y vendra 3 millions de véhicules neufs en 2016 contre seulement 1,1 million l'an dernier. La croissance du marché est estimée à 20 % par an. En Inde, on ne dénombre que sept voitures pour 1 000 habitants contre 500 pour 1 000 habitants en Allemagne. Des ratios étourdissants.
source : Le Figaro
Après le premier technocentre délocalisé en Roumanie près de Bucarest et destiné au développement de la gamme Logan, et le « navire amiral » des Yvelines, ce nouveau centre de recherche et de développement sera consacré à une « famille » de « superlow-cost », soit des véhicules encore moins chers que la célèbre Logan. Le lieu précis de l'implantation n'est pas encore connu, mais on peut imaginer qu'il ne devrait pas être éloigné du site industriel géant que l'alliance Renault-Nissan s'apprête à édifier à Madras. Le projet examiné en CCE dans une dizaine de jours pourrait être lancé dès la fin de l'année.
Les ingénieurs de Renault auront alors deux bonnes années de travail pour mettre au point ce nouveau modèle dont la version de base doit concurrencer le projet de voiture à très bas coûts mené conjointement par Tata et Fiat.
Inutile de penser à passer commande : cette « superlow-cost » ne devrait pas être commercialisée en Europe. « À ce prix-là, il n'est guère possible de faire une voiture répondant aux normes de sécurité occidentales », indique-t-on en interne.
Nissan pourrait être intéressé
L'Inde est au coeur de la stratégie de l'alliance Renault-Nissan. Voici quelques semaines, le groupe japonais y a rejoint Renault et son partenaire Mahindra pour réaliser près de Madras un investissement de 686 millions d'euros. La capacité de cette usine a été fixée à 400 000 voitures par an. Renault et Mahindra possèdent également une petite unité de production près de Bombay qui assure l'assemblage de la Logan.
On ne sait pas si Nissan sera associé à la création de ce technocentre indien, mais Carlos Ghosn a révélé le mois dernier que le groupe japonais travaillait sur un projet analogue à celui-ci. « L'Inde étant le pays de la frugalité, c'est l'endroit idéal pour fabriquer ce genre de produits », avait alors indiqué l'homme qui cumule la présidence des deux entreprises.
L'Inde fait rêver tous les constructeurs qui s'efforcent pour la plupart de dégager les ressources nécessaires afin de mener l'offensive. L'enjeu est de taille : les experts estiment qu'il s'y vendra 3 millions de véhicules neufs en 2016 contre seulement 1,1 million l'an dernier. La croissance du marché est estimée à 20 % par an. En Inde, on ne dénombre que sept voitures pour 1 000 habitants contre 500 pour 1 000 habitants en Allemagne. Des ratios étourdissants.
source : Le Figaro
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