D'accord avec cette analyse, sauf que lorsque l'immigrant n'est pas analphabète, il s'adapte mieux au monde moderne et peut évoluer plus vite, ceux qui ont émigré aux Amérique, avaient des métiers en main et une envie de gagner, parce qu'a cette époque là, il n'y avait pas de filet social.
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Il existe un lien vérifié, à travers toute l’histoire, entre immigration et développement. La renaissance européenne est, elle-même, due aux juifs et aux musulmans partis s’installer à Florence, à Gênes et à Venise après avoir été chassés d’Andalousie.
De nos jours, les modèles américain, canadien et australien suffisent pour prouver que l’ouverture vers l’autre paie. Plus près de nous, les Emirats arabes unis sont un carrefour où des dizaines de milliers d’humains, issus de plus d’une centaine de nationalités, vivent et travaillent.
Du coup, Dubayy devient aujourd’hui l’exemple du gigantisme urbain et de la folie post-moderne. L’immigration est certes pourvoyeuse de problèmes tels que la criminalité, les maladies, les mœurs parfois incompatibles avec l’identité nationale, comme on le prétend actuellement en France.
Cependant, en comparant ses méfaits avec ses bienfaits, la balance penche résolument pour les deuxièmes. Certaines études ont d’ailleurs montré que ceux qui s’exilent sont toujours les plus forts, les plus entreprenants et les plus adaptables.
Ils sont aussi les plus vigoureux physiquement et psychologiquement. Les immigrants forment donc, quel que soit leur niveau d’instruction, une élite féconde. Ce sont des individus qui viennent pour réussir et produire une plus-value sur la terre d’accueil.
Par ricochet, ils font profiter celle-ci de leur intelligence, de leur savoir-faire et, souvent, de leurs capitaux. En outre, cette diaspora construit un pont avec sa terre natale au bénéfice de son pays d’adoption.
Mohamed Badaoui
Le Jeune Indépendant.
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Il existe un lien vérifié, à travers toute l’histoire, entre immigration et développement. La renaissance européenne est, elle-même, due aux juifs et aux musulmans partis s’installer à Florence, à Gênes et à Venise après avoir été chassés d’Andalousie.
De nos jours, les modèles américain, canadien et australien suffisent pour prouver que l’ouverture vers l’autre paie. Plus près de nous, les Emirats arabes unis sont un carrefour où des dizaines de milliers d’humains, issus de plus d’une centaine de nationalités, vivent et travaillent.
Du coup, Dubayy devient aujourd’hui l’exemple du gigantisme urbain et de la folie post-moderne. L’immigration est certes pourvoyeuse de problèmes tels que la criminalité, les maladies, les mœurs parfois incompatibles avec l’identité nationale, comme on le prétend actuellement en France.
Cependant, en comparant ses méfaits avec ses bienfaits, la balance penche résolument pour les deuxièmes. Certaines études ont d’ailleurs montré que ceux qui s’exilent sont toujours les plus forts, les plus entreprenants et les plus adaptables.
Ils sont aussi les plus vigoureux physiquement et psychologiquement. Les immigrants forment donc, quel que soit leur niveau d’instruction, une élite féconde. Ce sont des individus qui viennent pour réussir et produire une plus-value sur la terre d’accueil.
Par ricochet, ils font profiter celle-ci de leur intelligence, de leur savoir-faire et, souvent, de leurs capitaux. En outre, cette diaspora construit un pont avec sa terre natale au bénéfice de son pays d’adoption.
Mohamed Badaoui
Le Jeune Indépendant.
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