Tiens maintenant que les Lions sont arrivés, les hyènes se sont réveillés.
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Les investisseurs originaires des pays du Golfe bénéficient-ils d’un traitement de faveur en Algérie ? Depuis quelques mois, les milieux d’affaires algériens s’interrogent. Certains hommes d’affaires commencent même à donner de la voix. «Les Emiriens demandent qu’on leur donne des terrains pour construire logements et immeubles de bureaux pour les revendre au prix fort aux Algériens. Ce sont des choses que nous savons faire nous-mêmes, sans l’aide des étrangers », s’emporte un homme d’affaires algérien qui a requis l’anonymat. « Nous avons les mêmes demandes concernant le foncier, mais le gouvernement ne répond jamais à nos projets souvent plus sérieux et porteurs de vraies perspectives pour le pays », poursuit-il.
Les investisseurs du Golfe, lorsqu’ils se déplacent en Algérie, sont en effet reçus comme de véritables chefs d’Etat : accueil officiel à l’aéroport par le premier ministre, réceptions organisées à la présidence, couverture médiatique importante via la télévision…Pour les investisseurs nationaux, ces largesses sont injustifiées. Les projets qu’ils entendent lancer en Algérie seraient sans réelle valeur ajoutée pour l’économie nationale. « L’Algérie a besoin de vrais projets industriels, créateurs d’emplois et qui favorisent des transferts de compétences, de savoir-faire et de technologies. Mais les groupes du Golfe ne sont pas connus pour leur maîtrise technologique de pointe. Et pour les dollars, l’Algérie en a suffisamment actuellement », explique un autre homme d’affaires qui s’est vu refuser l’attribution de terrains à plusieurs reprises dans l’est du pays.
Hier, Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, a confirmé que les obstacles à la réalisation des quatre mégaprojets du groupe émirien Emaar venaient d’être levés. Il s’est justifié par avance face à ces critiques. « Le programme d’investissement émirien concerne des secteurs stratégiques diversifiés tels que l'industrie, l'agriculture et l'habitat. Le groupe Emaar et le gouvernement algérien viennent d’achever les négociations pour la mise en œuvre des 4 principaux projets déjà identifiés ». Officiellement, ces projets, dans l’immobilier et le tourisme, ont pour principal objectif de transformer et moderniser la capitale algérienne sur le modèle de l’émirat de Dubaï. Mais Les chefs d’entreprises nationaux ont des bleus à l’âme.
06/08/2007. Tout sur l'Algérie.
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Les investisseurs originaires des pays du Golfe bénéficient-ils d’un traitement de faveur en Algérie ? Depuis quelques mois, les milieux d’affaires algériens s’interrogent. Certains hommes d’affaires commencent même à donner de la voix. «Les Emiriens demandent qu’on leur donne des terrains pour construire logements et immeubles de bureaux pour les revendre au prix fort aux Algériens. Ce sont des choses que nous savons faire nous-mêmes, sans l’aide des étrangers », s’emporte un homme d’affaires algérien qui a requis l’anonymat. « Nous avons les mêmes demandes concernant le foncier, mais le gouvernement ne répond jamais à nos projets souvent plus sérieux et porteurs de vraies perspectives pour le pays », poursuit-il.
Les investisseurs du Golfe, lorsqu’ils se déplacent en Algérie, sont en effet reçus comme de véritables chefs d’Etat : accueil officiel à l’aéroport par le premier ministre, réceptions organisées à la présidence, couverture médiatique importante via la télévision…Pour les investisseurs nationaux, ces largesses sont injustifiées. Les projets qu’ils entendent lancer en Algérie seraient sans réelle valeur ajoutée pour l’économie nationale. « L’Algérie a besoin de vrais projets industriels, créateurs d’emplois et qui favorisent des transferts de compétences, de savoir-faire et de technologies. Mais les groupes du Golfe ne sont pas connus pour leur maîtrise technologique de pointe. Et pour les dollars, l’Algérie en a suffisamment actuellement », explique un autre homme d’affaires qui s’est vu refuser l’attribution de terrains à plusieurs reprises dans l’est du pays.
Hier, Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, a confirmé que les obstacles à la réalisation des quatre mégaprojets du groupe émirien Emaar venaient d’être levés. Il s’est justifié par avance face à ces critiques. « Le programme d’investissement émirien concerne des secteurs stratégiques diversifiés tels que l'industrie, l'agriculture et l'habitat. Le groupe Emaar et le gouvernement algérien viennent d’achever les négociations pour la mise en œuvre des 4 principaux projets déjà identifiés ». Officiellement, ces projets, dans l’immobilier et le tourisme, ont pour principal objectif de transformer et moderniser la capitale algérienne sur le modèle de l’émirat de Dubaï. Mais Les chefs d’entreprises nationaux ont des bleus à l’âme.
06/08/2007. Tout sur l'Algérie.
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