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Les retombées de la chute du dollar sur l’économie algérienne

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  • Les retombées de la chute du dollar sur l’économie algérienne

    “Le dollar, c’est notre monnaie, mais c’est votre problème ", disait, avec une fierté teintée d’arrogance, un grand expert financier américain à ses homologues européens, lors d’une rencontre-débat, qui les a réunis aux USA sur les questions économiques mondiales, et ce, à la fin des années 70. Trente ans après, le Vieux Continent à " répondu ", et de fort belle manière, au pays de l’oncle Sam, en créant l’euro. Le remplacement des monnaies de la quasi-totalité de l’UE par l’euro a emboîté le pas à une rude rivalité par laquelle chacune des deux monnaies essaye de dépasser l’autre sur la plupart des marchés boursiers et commerciaux au niveau mondial, et ce, pour prouver sa suprématie financière.

    Les analystes financiers s’accordent à dire qu’avec l’arrivée de l’euro, en sus de l’élargissement de l’Europe à 25 pays, il est fort probable que le monde aujourd’hui soit témoin de la constitution de deux blocs, politiquement, économiquement et financièrement distincts. La zone euro, d’un côté, et celle du dollar, de l’autre. Qui aura le dernier mot, ne serait-ce que pour une certaine durée ? A présent, à se référer à quelques indices économiques, c’est l’euro qui prend le dessus. En effet, depuis 15 ans, le dollar américain n’a jamais connu une chute aussi libre, que spectaculaire que celle de ces derniers temps.

    La cause, de sa "descente aux enfers" est justifiée, par les experts en la matière, par les turbulences boursières, qui ne sont que les conséquences de la crise des crédits hypothécaires, économiquement désignées par " la crise des subprimes ".

    L'index dollar est passé, ainsi, sous le seuil psychologique de 80,0 et l'euro progressait en vue de son record historique, en l’occurrence 1, 3852 dollars, atteint il y a seulement deux semaines.

    Le repli des marchés financiers, pour ne citer que ceux-ci, ont créé un environnement négatif, ce qui est, aux yeux des investisseurs, un risque. Jeremy Stretch, stratège chez Rabobank, a déclaré à ce propos ceci : "En conséquence, les investisseurs se débarrassent du risque et fuient le dollar ". Parallèlement, l’euro connait ses plus beaux jours actuellement en termes de croissance.

    La journée de lundi passé est marquée par la stabilité de l’euro, au-dessus de 1,38 dollars. Précisément, un euro valait durant cette même journée 1,3787 dollar contre 1,3775 vendredi d’avant vers 21h00 GMT. N’en restant pas là, l’unité de monnaie européenne s’est même offert un luxe, en atteignant 1,3839 dollars, s'approchant, à cet égard, de son record historique du 24 juillet, à 1,3852 dollar pour un euro.

    Contre toute attente, au moment où tout le monde présage une baisse sur le marché, cette monnaie fait encore une fois parler d’elle, et ce, en faisant un nouveau signe ( et de quelle manière !), autrement dit, un signe de suprématie, confortée d’ailleurs par les fortes commandes industrielles de l’Allemagne, soit 4,6% de plus.

    Surtout quand on sait que ce pays y est pour beaucoup de choses (l’ancienne monnaie Deutschmark était pratiquement la seule monnaie qui faisait face au dollar US). Une chose est sûre pour l’éminent professeur de la banque Calyon Stuart Bennett : tant que les exportations provenaient de la zone euro, et si la position de l’euro continue à se consolider, " le facteur devise pourrait davantage être un sujet de préoccupation pour les décideurs allemands à la fin de l'année ", a-t-il souligné. Un cas qui ne manquera pas de laisser beaucoup de pays, à l’image de l’Algérie, dans des situations des plus complexes. Et pour cause, notre pays exporte en billet vert et importe en euro.

    Devant cet état de fait, les pays de la puissante OPEP ont manifesté moult fois leurs préférences à l’euro, en ce qui concerne leurs liquidités. Preuve en est la réduction des revenus des pays membres de cette organisation, engendrées par la vente de l’or noir en billet vert, ce qui les contraints aujourd’hui, à chercher un meilleur abri. Ailleurs.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    baisse du dollar...

    Tout simplement notre pouvoir d'achat va prendre un sale coup notamment face à l'europe(tx de change de l'euro défavorable), notre premier partenaire.

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    • #3
      baisse du dollar et hausse de l'euro

      Hausse de l'alimentation y compris le blé et le lait que nous importons en Euros, un très très sale coup.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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