d'apres vous la faute revient a qui? quelles mesures pour quelles résultats?
22 Août 2007
Publié sur le web le 22 Août 2007
Mekioussa Chekir
L'été qui tire pratiquement à sa fin prélude à une rentrée sociale qui s'annonce quelque peu particulière pour s'être greffée au mois de ramadhan, synonyme de grosses dépenses pour les ménages. C'est aussi l'occasion pour les commerçants de spéculer sur les prix des produits de large consommation, une pratique devenue une seconde nature que les autorités comptent prendre par les cornes à travers des mesures dissuasives concrètes.
Après s'être longtemps contenté de solutions provisoires au lieu d'attaquer le mal à la racine, le gouvernement s'est finalement décidé à sévir en procédant au contrôle des prix des denrées objet de surenchère commerciale. Un comité ad hoc a été mis en place, ces derniers jours, sur décision d'un conseil interministériel (commerce, agriculture et finances) pour empêcher l'envolée anarchique des prix des produits les plus demandés pendant le mois sacré. Si cette décision a été rendue publique à travers le communiqué sanctionnant ledit conseil, il est regrettable de relever que l'accès à des informations supplémentaires relève du parcours du combattant tant les tentatives de joindre les responsables des différents départements concernés se sont avérées infructueuses. Période de vacances par excellence sous d'autres cieux, en Algérie le mois d'août signifie souvent la vacance des postes clés et de responsabilité, s'accordent à dire les représentants des médias qui ont toutes les peines du monde à trouver des interlocuteurs à leurs questions.
«La personne habilitée à vous répondre est en congé !» aime-t-on leur répondre au bout du fil. Y compris dans des situations où le citoyen est demandeur de nouvelles à même de le rassurer lorsqu'il s'agit de ses préoccupations majeures du quotidien. C'est le cas à l'approche du mois sacré en perspective duquel les faibles bourses redoublent d'appréhension devant les dépenses qui les attendent. Si le communiqué du conseil interministériel a donné les grandes lignes de ce que le gouvernement compte entreprendre pour freiner la voracité des commerçants, il n'en demeure pas moins que d'autres explications additives émanant d'un responsable central de l'un des départements concernés auraient aidé le citoyen à se faire une meilleure idée de la question.
Et, partant, être plus convaincu, plus rassuré. Ce qui est également valable en ce qui concerne les intoxications alimentaires enregistrées dans certaines régions du pays et à plus grande échelle dans celle de Sidi Bel Abbès où la situation demeure encore floue en dépit des déclarations qui se voulaient rassurantes du ministre de la Santé et de la Population, Amar Tou. S'il est du droit de chaque fonctionnaire de bénéficier du congé de détente, il est tout aussi vrai que des situations comme celles que nous venons de connaître ces jours-ci nécessitent que ceux qui détiennent des postes de responsabilité sensibles renoncent à ce droit quand l'intérêt général l'exige. Cela éviterait surtout que la psychose s'installe au sein de la population.
22 Août 2007
Publié sur le web le 22 Août 2007
Mekioussa Chekir
L'été qui tire pratiquement à sa fin prélude à une rentrée sociale qui s'annonce quelque peu particulière pour s'être greffée au mois de ramadhan, synonyme de grosses dépenses pour les ménages. C'est aussi l'occasion pour les commerçants de spéculer sur les prix des produits de large consommation, une pratique devenue une seconde nature que les autorités comptent prendre par les cornes à travers des mesures dissuasives concrètes.
Après s'être longtemps contenté de solutions provisoires au lieu d'attaquer le mal à la racine, le gouvernement s'est finalement décidé à sévir en procédant au contrôle des prix des denrées objet de surenchère commerciale. Un comité ad hoc a été mis en place, ces derniers jours, sur décision d'un conseil interministériel (commerce, agriculture et finances) pour empêcher l'envolée anarchique des prix des produits les plus demandés pendant le mois sacré. Si cette décision a été rendue publique à travers le communiqué sanctionnant ledit conseil, il est regrettable de relever que l'accès à des informations supplémentaires relève du parcours du combattant tant les tentatives de joindre les responsables des différents départements concernés se sont avérées infructueuses. Période de vacances par excellence sous d'autres cieux, en Algérie le mois d'août signifie souvent la vacance des postes clés et de responsabilité, s'accordent à dire les représentants des médias qui ont toutes les peines du monde à trouver des interlocuteurs à leurs questions.
«La personne habilitée à vous répondre est en congé !» aime-t-on leur répondre au bout du fil. Y compris dans des situations où le citoyen est demandeur de nouvelles à même de le rassurer lorsqu'il s'agit de ses préoccupations majeures du quotidien. C'est le cas à l'approche du mois sacré en perspective duquel les faibles bourses redoublent d'appréhension devant les dépenses qui les attendent. Si le communiqué du conseil interministériel a donné les grandes lignes de ce que le gouvernement compte entreprendre pour freiner la voracité des commerçants, il n'en demeure pas moins que d'autres explications additives émanant d'un responsable central de l'un des départements concernés auraient aidé le citoyen à se faire une meilleure idée de la question.
Et, partant, être plus convaincu, plus rassuré. Ce qui est également valable en ce qui concerne les intoxications alimentaires enregistrées dans certaines régions du pays et à plus grande échelle dans celle de Sidi Bel Abbès où la situation demeure encore floue en dépit des déclarations qui se voulaient rassurantes du ministre de la Santé et de la Population, Amar Tou. S'il est du droit de chaque fonctionnaire de bénéficier du congé de détente, il est tout aussi vrai que des situations comme celles que nous venons de connaître ces jours-ci nécessitent que ceux qui détiennent des postes de responsabilité sensibles renoncent à ce droit quand l'intérêt général l'exige. Cela éviterait surtout que la psychose s'installe au sein de la population.

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