Pour l’année 2008, le gouvernement est optimiste sur la croissance. Selon le ministre des finances Karim Djoudi, elle devrait attendre 5,8 en termes réels (c'est-à-dire sans l’inflation) et 6,8 % hors hydrocarbures.
M. Djoudi s’exprimait hier soir devant la presse à laquelle il a présenté les grandes lignes du projet de loi de Finances examiné par le gouvernement. Le projet prévoit notamment des recettes budgétaires en hausse de 5,1% et des dépenses en hausse de 8,8%. Le budget de fonctionnement de l'État sera de son côté en hausse de 21,4% en raison de la hausse annoncée des salaires des fonctionnaires. M. Djoudi table sur un taux d'inflation de 3% - contre 2,6% en 2007 – et prévoit 26 milliards de dollars d'importations, en hausse de 10% sur 2006.
« C’est un bon chiffre qui situe l’Algérie dans la bonne moyenne des pays émergents. Il peut facilement être atteint si les investissements hors hydrocarbures émanant notamment d’investisseurs arabes sont réalisés dans les temps. Le seul obstacle à l’atteinte de cet objectif est la non aboutissement de ces projets dans l’immobilier, le tourisme et le services », souligne un économiste interrogé par « ******************** ».
L’Algérie devrait également profiter pleinement de la hausse soutenue des prix du baril de pétrole pour atteindre cet objectif de croissance. Le budget 2008 a en effet été élaboré comme les précédents depuis quatre ans, sur la base d'un prix du baril de pétrole à 19 dollars, alors qu'il frôle les 80 dollars actuellement.
Selon les spécialistes, cette sous-évaluation du prix du baril dans le calcul budgétaire est volontaire. Elle a pour conséquence de minimiser la part théorique de la fiscalité pétrolière dans les recettes de l'État. Pour sa part, le gouvernement explique cette méthode par la prudence par sa volonté de ne pas se laisser surprendre par un éventuel effondrement brutal des cours du pétrole.
L’annonce de ce nouveau chiffre va sans doute relancer le débat en Algérie sur le partage des fruits la croissance. Malgré une embellie financière qui dure depuis plusieurs années, les Algériens continuent de vivre dans des conditions très difficiles, avec une hausse continue de la pauvreté et du chômage. L’été qui vient de s’écouler a été marqué par de nombreuses émeutes à travers tout le pays pour des revendications sociales.
M. Djoudi s’exprimait hier soir devant la presse à laquelle il a présenté les grandes lignes du projet de loi de Finances examiné par le gouvernement. Le projet prévoit notamment des recettes budgétaires en hausse de 5,1% et des dépenses en hausse de 8,8%. Le budget de fonctionnement de l'État sera de son côté en hausse de 21,4% en raison de la hausse annoncée des salaires des fonctionnaires. M. Djoudi table sur un taux d'inflation de 3% - contre 2,6% en 2007 – et prévoit 26 milliards de dollars d'importations, en hausse de 10% sur 2006.
« C’est un bon chiffre qui situe l’Algérie dans la bonne moyenne des pays émergents. Il peut facilement être atteint si les investissements hors hydrocarbures émanant notamment d’investisseurs arabes sont réalisés dans les temps. Le seul obstacle à l’atteinte de cet objectif est la non aboutissement de ces projets dans l’immobilier, le tourisme et le services », souligne un économiste interrogé par « ******************** ».
L’Algérie devrait également profiter pleinement de la hausse soutenue des prix du baril de pétrole pour atteindre cet objectif de croissance. Le budget 2008 a en effet été élaboré comme les précédents depuis quatre ans, sur la base d'un prix du baril de pétrole à 19 dollars, alors qu'il frôle les 80 dollars actuellement.
Selon les spécialistes, cette sous-évaluation du prix du baril dans le calcul budgétaire est volontaire. Elle a pour conséquence de minimiser la part théorique de la fiscalité pétrolière dans les recettes de l'État. Pour sa part, le gouvernement explique cette méthode par la prudence par sa volonté de ne pas se laisser surprendre par un éventuel effondrement brutal des cours du pétrole.
L’annonce de ce nouveau chiffre va sans doute relancer le débat en Algérie sur le partage des fruits la croissance. Malgré une embellie financière qui dure depuis plusieurs années, les Algériens continuent de vivre dans des conditions très difficiles, avec une hausse continue de la pauvreté et du chômage. L’été qui vient de s’écouler a été marqué par de nombreuses émeutes à travers tout le pays pour des revendications sociales.

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