En visite de travail depuis hier à Pretoria, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, examinera avec ses homologues sud-africains les possibilités de coopération entre l’Algérie et l’Afrique du Sud dans le «domaine du nucléaire civil». Durant son séjour, Chakib Khelil aura des entretiens avec le ministre des Entreprises publiques et le ministre des Sciences et de la Technologie, ainsi qu’avec d’autres responsables sud-africains.
Des visites de sites et de centres de recherche et de formation sont également prévues à la faveur de ce déplacement en Afrique du Sud. Cette visite sera-t-elle un prélude à la signature d’un accord sur le nucléaire civil avec les Sud-Africains ? Possible. Le dernier accord en date dans le domaine du nucléaire civil que l’Algérie a conclu l’était avec les Américains. Il a été signé par le secrétaire général du ministère algérien de l’Energie et des Mines et l’administrateur adjoint pour la sûreté nucléaire au département américain de l’Energie, à l’occasion de la venue à Alger d’une importante délégation américaine. Celle-ci a eu des discussions avec des responsables du Commissariat algérien à l’énergie atomique (Comena) et elle s’est rendue au centre de recherche nucléaire de Draria, dans la banlieue sud d’Alger, et de Aïn Oussera, près de Djelfa. Le réacteur de Draria, de trois mégawatts, a été construit en coopération avec l’Argentine, celui de Aïn Oussera, de quinze mégawatts, a été livré à l’Algérie par la Chine. Ces deux réacteurs sont régulièrement contrôlés par l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA). L’Algérie est en train de les exploiter à des fins scientifiques. Ils constituent une alternative aux autres énergies tels le gaz et le pétrole. De plus, ils contribuent à la protection de l’environnement. Les spécialistes soulignent qu’il est nécessaire qu’un pays en plein développement comme l’Algérie recoure à l’utilisation de l’énergie nucléaire dans l’ensemble des projets engagés, notamment en matière de dessalement de l’eau de mer et pour combattre les criquets pèlerins qui menacent l’agriculture.
Le recours à l’exploitation du nucléaire à des fins militaires étant interdit par les textes de l’agence internationale à l’énergie atomique, l’Algérie a signé tous les accords de désarmement et de non-prolifération et a respecté tous ses engagements. Elle est en train de préparer une loi sur le nucléaire civil. C’est une nouvelle législation à même de structurer ce secteur mis sous tutelle du ministère de l’Energie et des Mines.
Y. S. (La Tribune)
Des visites de sites et de centres de recherche et de formation sont également prévues à la faveur de ce déplacement en Afrique du Sud. Cette visite sera-t-elle un prélude à la signature d’un accord sur le nucléaire civil avec les Sud-Africains ? Possible. Le dernier accord en date dans le domaine du nucléaire civil que l’Algérie a conclu l’était avec les Américains. Il a été signé par le secrétaire général du ministère algérien de l’Energie et des Mines et l’administrateur adjoint pour la sûreté nucléaire au département américain de l’Energie, à l’occasion de la venue à Alger d’une importante délégation américaine. Celle-ci a eu des discussions avec des responsables du Commissariat algérien à l’énergie atomique (Comena) et elle s’est rendue au centre de recherche nucléaire de Draria, dans la banlieue sud d’Alger, et de Aïn Oussera, près de Djelfa. Le réacteur de Draria, de trois mégawatts, a été construit en coopération avec l’Argentine, celui de Aïn Oussera, de quinze mégawatts, a été livré à l’Algérie par la Chine. Ces deux réacteurs sont régulièrement contrôlés par l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA). L’Algérie est en train de les exploiter à des fins scientifiques. Ils constituent une alternative aux autres énergies tels le gaz et le pétrole. De plus, ils contribuent à la protection de l’environnement. Les spécialistes soulignent qu’il est nécessaire qu’un pays en plein développement comme l’Algérie recoure à l’utilisation de l’énergie nucléaire dans l’ensemble des projets engagés, notamment en matière de dessalement de l’eau de mer et pour combattre les criquets pèlerins qui menacent l’agriculture.
Le recours à l’exploitation du nucléaire à des fins militaires étant interdit par les textes de l’agence internationale à l’énergie atomique, l’Algérie a signé tous les accords de désarmement et de non-prolifération et a respecté tous ses engagements. Elle est en train de préparer une loi sur le nucléaire civil. C’est une nouvelle législation à même de structurer ce secteur mis sous tutelle du ministère de l’Energie et des Mines.
Y. S. (La Tribune)

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