Saha ftourkoum
VEVEY. Les PDG in- fluencent-ils les politi- ciens suisses? C’est la thèse d’un livre sur les vrais dirigeants du pays.
Peter Brabeck, de Nestlé, Daniel Vasella, de Novartis, et Marcel Ospel, d’UBS, y ont participé, notamment, et se retrouvaient chaque année depuis plus de vingt-cinq ans au siège principal de Nestlé pour des négociations secrètes. Des conseils fédéraux ont aussi pris part à ces réunions. Lors de ces rencontres dites de «Rive-Reine» à Vevey, des décisions importantes auraient été prises. Par exemple, la réforme de l’assurance chômage, écrit le journaliste parlementaire alémanique Viktor Parma dans son ouvrage «Avidité du pouvoir: qui dirige vraiment la Suisse». «Que les hommes les plus puissants du pays se rencontrent sans en informer le public ne me semble pas acceptable du point de vue démocratique», a-t-il confié à la radio DRS. Porte-parole de Nestlé, François-Xavier Perroud trouve «complètement ridicules» de telles critiques. Des représentants économiques et des politiciens de tous partis ont effectivement échangé avis et idées lors de ces réunions, sans la présence des journalistes. «Mais on ne peut pas parler de rencontres secrètes», ajoute François-Xavier Perroud.
20 minutes
VEVEY. Les PDG in- fluencent-ils les politi- ciens suisses? C’est la thèse d’un livre sur les vrais dirigeants du pays.
Peter Brabeck, de Nestlé, Daniel Vasella, de Novartis, et Marcel Ospel, d’UBS, y ont participé, notamment, et se retrouvaient chaque année depuis plus de vingt-cinq ans au siège principal de Nestlé pour des négociations secrètes. Des conseils fédéraux ont aussi pris part à ces réunions. Lors de ces rencontres dites de «Rive-Reine» à Vevey, des décisions importantes auraient été prises. Par exemple, la réforme de l’assurance chômage, écrit le journaliste parlementaire alémanique Viktor Parma dans son ouvrage «Avidité du pouvoir: qui dirige vraiment la Suisse». «Que les hommes les plus puissants du pays se rencontrent sans en informer le public ne me semble pas acceptable du point de vue démocratique», a-t-il confié à la radio DRS. Porte-parole de Nestlé, François-Xavier Perroud trouve «complètement ridicules» de telles critiques. Des représentants économiques et des politiciens de tous partis ont effectivement échangé avis et idées lors de ces réunions, sans la présence des journalistes. «Mais on ne peut pas parler de rencontres secrètes», ajoute François-Xavier Perroud.
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