la seule usine française en algérie fermera bientot ses portes
Cadeau de fin de l'année de nicolas sarkozy
Algérie : le groupe français Michelin envisagerait de fermer son usine algérienne
Par rafik tayeb le 29/10/2007 à 00:08
Le groupe de pneumatiques Michelin s’interroge sur son avenir en Algérie, affirme le quotidien économique français La Tribune dans son édition de lundi 29 octobre. « Depuis l'annonce début octobre du rapatriement des familles de ses expatriés travaillant en Algérie, les milieux d'affaires français s'interrogent sur l'avenir de la filiale locale du numéro un mondial du pneumatique », souligne le journal. Le groupe français n’est pas « satisfait de sa présence en Algérie et pourrait à terme fermer son usine ». « Malgré un investissement de 40 millions d’euros en 2002 », Michelin Algérie peine à se développer « Les difficultés et les problèmes s'accumulent sur le site d'Alger, le seul exploité par le groupe dans la région Afrique et Moyen-Orient », affirme encore La Tribune, généralement bien informée sur les questions algériennes.
Comme l’a déjà révélé « ******************** » (lire notre article du 5 octobre), l'usine algérienne de Michelin a connu un mouvement social l’été dernier. Une situation qui a motivé le rapatriement des familles des travailleurs français. Par ailleurs, note encore La Tribune, « le site est victime des délestages électriques opérés régulièrement par la Sonelgaz. En 2006, Michelin Algérie a comptabilisé 50 coupures d'électricité ». Une situation qui aurait pesé sur sa rentabilité.
Interrogé par La Tribune, un porte-parole de Michelin assure que le groupe n’a «aucune intention de nous retirer d'Algérie ». « Il reconnaît seulement que le développement de l'usine d'Alger a connu du retard. Mais le groupe se refuse à communiquer sur ses projets futurs dans le pays, ou sur la rentabilité de son usine algéroise. Or, selon un proche du dossier, cité par La Tribune «les coûts de production de cette unité sont relativement élevés par rapport aux autres usines du groupe. Ceci en raison des importants coûts de formation du personnel, des coupures fréquentes d'électricité et des droits de douane sur les matières premières. Sans oublier la forte concurrence des pneus chinois qui dominent le marché local ».
Vendredi, au siège du Medef, un représentant de Michelin était présent à la rencontre avec Hamid Temmar. Prenant la parole, il a affirmé que son groupe entendait rester en Algérie. Mais c’est connu : les grand groupes côtés en Bouse ne communiquent sur leur réelles intentions qu’une fois les décisions prises. Un départ de Michelin d’Algérie, même s’il semble plus lié à des questions de rentabilité qu’à des soucis de sécurité, porterait un coup dur aux efforts du gouvernement algérien destinés à attirer les investisseurs. Le groupe Renault n’avait-il pas en effet justifié le choix du Maroc pour implanter sa première usine africaine par les coûts de production très bas offerts par ce pays ?
Cadeau de fin de l'année de nicolas sarkozy
Algérie : le groupe français Michelin envisagerait de fermer son usine algérienne
Par rafik tayeb le 29/10/2007 à 00:08
Le groupe de pneumatiques Michelin s’interroge sur son avenir en Algérie, affirme le quotidien économique français La Tribune dans son édition de lundi 29 octobre. « Depuis l'annonce début octobre du rapatriement des familles de ses expatriés travaillant en Algérie, les milieux d'affaires français s'interrogent sur l'avenir de la filiale locale du numéro un mondial du pneumatique », souligne le journal. Le groupe français n’est pas « satisfait de sa présence en Algérie et pourrait à terme fermer son usine ». « Malgré un investissement de 40 millions d’euros en 2002 », Michelin Algérie peine à se développer « Les difficultés et les problèmes s'accumulent sur le site d'Alger, le seul exploité par le groupe dans la région Afrique et Moyen-Orient », affirme encore La Tribune, généralement bien informée sur les questions algériennes.
Comme l’a déjà révélé « ******************** » (lire notre article du 5 octobre), l'usine algérienne de Michelin a connu un mouvement social l’été dernier. Une situation qui a motivé le rapatriement des familles des travailleurs français. Par ailleurs, note encore La Tribune, « le site est victime des délestages électriques opérés régulièrement par la Sonelgaz. En 2006, Michelin Algérie a comptabilisé 50 coupures d'électricité ». Une situation qui aurait pesé sur sa rentabilité.
Interrogé par La Tribune, un porte-parole de Michelin assure que le groupe n’a «aucune intention de nous retirer d'Algérie ». « Il reconnaît seulement que le développement de l'usine d'Alger a connu du retard. Mais le groupe se refuse à communiquer sur ses projets futurs dans le pays, ou sur la rentabilité de son usine algéroise. Or, selon un proche du dossier, cité par La Tribune «les coûts de production de cette unité sont relativement élevés par rapport aux autres usines du groupe. Ceci en raison des importants coûts de formation du personnel, des coupures fréquentes d'électricité et des droits de douane sur les matières premières. Sans oublier la forte concurrence des pneus chinois qui dominent le marché local ».
Vendredi, au siège du Medef, un représentant de Michelin était présent à la rencontre avec Hamid Temmar. Prenant la parole, il a affirmé que son groupe entendait rester en Algérie. Mais c’est connu : les grand groupes côtés en Bouse ne communiquent sur leur réelles intentions qu’une fois les décisions prises. Un départ de Michelin d’Algérie, même s’il semble plus lié à des questions de rentabilité qu’à des soucis de sécurité, porterait un coup dur aux efforts du gouvernement algérien destinés à attirer les investisseurs. Le groupe Renault n’avait-il pas en effet justifié le choix du Maroc pour implanter sa première usine africaine par les coûts de production très bas offerts par ce pays ?
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