La crise américaine des crédits hypothécaires à risque (subprime) « n'a pas eu de répercussions négatives sur les placements de la Banque d'Algérie aux Etats-Unis, ni sur les réserves de change », a déclaré lundi à Alger la ministre déléguée à la Réforme financière, Fatiha Mentouri.
La ministre était interrogé lors d'une conférence de presse sur l'effet de cette crise des "subprime" sur les réserves de change de l'Algérie, dont une partie est placée en bons de Trésor américains. "La Banque d'Algérie mène une gestion des réserves de change avec toute la prudence possible, qui lui dicte d'opérer des placements financiers sûrs" à l'étranger en les diversifiant sous forme de titres financiers à long terme et de dépôts, a dit Fatiha Mentouri.
L'essentiel des recettes extérieures de l'Algérie provient du pétrole, dont la monnaie de compte est le dollar, mais la Banque d'Algérie les diversifie aussitôt en les convertissant en diverses autres monnaies dont le yen japonais et la livre sterling.
Selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, 70% des réserves de change de l'Algérie sont investis à moyen et long termes sous forme de titres auprès d'autres Etats, essentiellement aux Etats-unis. Ces placements garantissent une plus grande liquidité et de faibles risques sur ces dépôts, selon lui. Trente pour cent (30%) des réserves restantes sont investis en placements bancaires à l'étrange, selon le gouverneur.
Les réserves de change de l'Algérie étaient estimées, à fin juin 2007, à près de 91 milliards de dollars.
AFP
La ministre était interrogé lors d'une conférence de presse sur l'effet de cette crise des "subprime" sur les réserves de change de l'Algérie, dont une partie est placée en bons de Trésor américains. "La Banque d'Algérie mène une gestion des réserves de change avec toute la prudence possible, qui lui dicte d'opérer des placements financiers sûrs" à l'étranger en les diversifiant sous forme de titres financiers à long terme et de dépôts, a dit Fatiha Mentouri.
L'essentiel des recettes extérieures de l'Algérie provient du pétrole, dont la monnaie de compte est le dollar, mais la Banque d'Algérie les diversifie aussitôt en les convertissant en diverses autres monnaies dont le yen japonais et la livre sterling.
Selon le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, 70% des réserves de change de l'Algérie sont investis à moyen et long termes sous forme de titres auprès d'autres Etats, essentiellement aux Etats-unis. Ces placements garantissent une plus grande liquidité et de faibles risques sur ces dépôts, selon lui. Trente pour cent (30%) des réserves restantes sont investis en placements bancaires à l'étrange, selon le gouverneur.
Les réserves de change de l'Algérie étaient estimées, à fin juin 2007, à près de 91 milliards de dollars.
AFP
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