La semaine dernière, lors de la visite du président Sarkozy en Algérie, le sujet avait figuré en bonne position dans les discussions entre les deux délégations. La patronne du Medef, Laurence Parisot, a cherché auprès de ses interlocuteurs algériens à connaître les vraies raisons qui ont poussé le ministère des Finances à annuler, samedi 24 novembre, la privatisation du CPA. Car la version officielle – la crise des subprime- n’a pas vraiment convaincu les Français. La visite de Sarkozy n’y a rien changé : les milieux d’affaires français restent sceptiques sur les vraies raisons de cette annulation.
En réalité, selon nos informations, le gouvernement algérien a pris cette décision pour répondre à une demande la banque américaine Citibank. Cette dernière, en pleine restructuration et qui venait d’accueillir au sein de son capital un nouveau fonds souverain, émirati, avait d’autres urgences à gérer. Elle n’était pas en mesure de formuler une offre sur le CPA. Or, la banque américaine était le grand favori pour remporter cette privatisation. « C’est une décision politique. La Citibank a été la première grande banque occidentale à s’implanter en Algérie dès les années 1990, en plein terrorisme. Le gouvernement voulait en quelque sorte la récompenser », explique notre source. Les Algériens avaient également une préférence pour la Citibank pour une autre raison : ils souhaitent rééquilibrer le marché, actuellement dominé par les banques françaises.
Les quatre banques françaises – BNP Paribias, Société Générale, Crédit Agricole et Banques Populaires- étaient prêtes à formuler des offres, même si le Crédit Agricole avait émis quelques réserves. Mais, selon notre source, une délégation du Crédit Agricole, accompagnée de conseillers de la Deutsche Bank, a pris l’avion pour Alger dimanche 25 novembre. « Le voyage n’avait pas été annulé malgré l’annonce, la veille de la suspension de la privatisation du CPA car, vendredi soir, aucune des quatre banques n’a été informée de l’annulation du projet», souligne notre source. Le lundi matin, les délégations des quatre banques françaises étaient à Alger, avec dans leurs bagages des offres techniques. Qui n’ont jamais été remises au gouvernement algérien…
En réalité, selon nos informations, le gouvernement algérien a pris cette décision pour répondre à une demande la banque américaine Citibank. Cette dernière, en pleine restructuration et qui venait d’accueillir au sein de son capital un nouveau fonds souverain, émirati, avait d’autres urgences à gérer. Elle n’était pas en mesure de formuler une offre sur le CPA. Or, la banque américaine était le grand favori pour remporter cette privatisation. « C’est une décision politique. La Citibank a été la première grande banque occidentale à s’implanter en Algérie dès les années 1990, en plein terrorisme. Le gouvernement voulait en quelque sorte la récompenser », explique notre source. Les Algériens avaient également une préférence pour la Citibank pour une autre raison : ils souhaitent rééquilibrer le marché, actuellement dominé par les banques françaises.
Les quatre banques françaises – BNP Paribias, Société Générale, Crédit Agricole et Banques Populaires- étaient prêtes à formuler des offres, même si le Crédit Agricole avait émis quelques réserves. Mais, selon notre source, une délégation du Crédit Agricole, accompagnée de conseillers de la Deutsche Bank, a pris l’avion pour Alger dimanche 25 novembre. « Le voyage n’avait pas été annulé malgré l’annonce, la veille de la suspension de la privatisation du CPA car, vendredi soir, aucune des quatre banques n’a été informée de l’annulation du projet», souligne notre source. Le lundi matin, les délégations des quatre banques françaises étaient à Alger, avec dans leurs bagages des offres techniques. Qui n’ont jamais été remises au gouvernement algérien…
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