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Les capacités actuelles de raffinage de brut du groupe Sonatrach, estimées à 22 millions de tonnes/an, dont une partie destinée à la couverture des besoins du marché national, sont suffisantes, a relevé le vice-président de l'activité Aval de la compagnie nationale, M. Abdelhafid Feghouli, lors d'un point de presse organisé en marge des travaux de la 2e conférence internationale sur la recherche et le développement dans le domaine de l'énergie, qui s'est déroulée dans la capitale de l'ouest du pays. Cependant, "la position stratégique de l'Algérie et sa stature dans le marché méditerranéen et l'augmentation de la demande nationale selon un taux annuel variant de 03 à 04 % nous incitent à porter nos capacités de raffinage, à l'horizon 2012-2013, à 40 millions de tonnes/an", a-t-il souligné.
Dans ce contexte, il a annoncé que les capacités de raffinage seront augmentées à travers le développement des volumes de production des unités déjà existantes, "grâce à la mise en œuvre d'un programme de modernisation et de réhabilitation des raffineries et grâce à la raffinerie de Tiaret qui disposera, après sa mise en service dans une échéance de deux années, d'une capacité de production estimée à 15 millions de tonnes/an".
M. Feghouli a par ailleurs, énuméré les nombreux projets en cours de réalisation par le groupe Sonatrach dont le complexe d'hélium et plusieurs autres lancés dans le cadre du partenariat qui permettront, selon lui, la création de près de 17.000 emplois.
Intervenant lors de cette conférence, M. Jean Ban, chercheur au département des études énergétiques pour l'Opep, a indiqué que la demande du marché mondial en produit pétrolier "est en constante évolution" et que les capacités de raffinage, à l'heure actuelle, sont insuffisantes. Ses projections pour 2020 faites sur la base de références de la situation du secteur des hydrocarbures en 2006 prévoient un accroissement continu de la demande mondiale avec l'entrée sur scène des pays émergents conduits par la Chine et l'Inde.
Pour faire face à cette demande, les investissements devraient, selon lui, atteindre 455 millions de dollars pour augmenter les capacités de raffinage.
Ces investissements peuvent être consentis autant par les pays qui enregistreront une forte demande énergétique que les pays producteurs intéressés par la vente de produits finis pour une meilleure plus-value.
Concernant cette 2e conférence internationale sur l'énergie, le projet, sur lequel elle est basée, reste sans conteste le centre de recherche Aval lancé en juin 2005 et qui devra être réceptionné en 2011.
Pour le vice-président de l'activité Aval, l'objectif de cette rencontre internationale et l'importance du centre de recherche et de développement "traduisent la volonté du groupe Sonatrach de rentrer de plain pied dans le domaine de la recherche et de l'innovation".
- Le Magreb
Dans ce contexte, il a annoncé que les capacités de raffinage seront augmentées à travers le développement des volumes de production des unités déjà existantes, "grâce à la mise en œuvre d'un programme de modernisation et de réhabilitation des raffineries et grâce à la raffinerie de Tiaret qui disposera, après sa mise en service dans une échéance de deux années, d'une capacité de production estimée à 15 millions de tonnes/an".
M. Feghouli a par ailleurs, énuméré les nombreux projets en cours de réalisation par le groupe Sonatrach dont le complexe d'hélium et plusieurs autres lancés dans le cadre du partenariat qui permettront, selon lui, la création de près de 17.000 emplois.
Intervenant lors de cette conférence, M. Jean Ban, chercheur au département des études énergétiques pour l'Opep, a indiqué que la demande du marché mondial en produit pétrolier "est en constante évolution" et que les capacités de raffinage, à l'heure actuelle, sont insuffisantes. Ses projections pour 2020 faites sur la base de références de la situation du secteur des hydrocarbures en 2006 prévoient un accroissement continu de la demande mondiale avec l'entrée sur scène des pays émergents conduits par la Chine et l'Inde.
Pour faire face à cette demande, les investissements devraient, selon lui, atteindre 455 millions de dollars pour augmenter les capacités de raffinage.
Ces investissements peuvent être consentis autant par les pays qui enregistreront une forte demande énergétique que les pays producteurs intéressés par la vente de produits finis pour une meilleure plus-value.
Concernant cette 2e conférence internationale sur l'énergie, le projet, sur lequel elle est basée, reste sans conteste le centre de recherche Aval lancé en juin 2005 et qui devra être réceptionné en 2011.
Pour le vice-président de l'activité Aval, l'objectif de cette rencontre internationale et l'importance du centre de recherche et de développement "traduisent la volonté du groupe Sonatrach de rentrer de plain pied dans le domaine de la recherche et de l'innovation".
- Le Magreb