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L’Etat achètera aux agriculteurs le blé au prix du marché mondial
par Zineb M.
Désormais, les prix des céréales achetées par l’Etat aux agriculteurs seront alignés sur ceux du marché international, a annoncé hier le ministre de l’Agriculture, M. Saïd Barkat. «Le prix local du blé et des autres céréales que l’OAIC achètera aux agriculteurs avoisinera ceux pratiqués sur le marché mondial», a déclaré hier M. Barkat, lors d’une conférence de presse en marge d’une rencontre sur l’évaluation du Plan national de développement agricole et rural (PNDAR), au siège de son département.
«Cet alignement des prix, a-t-il expliqué, permettra de réduire les importations et les détournements du blé vers les frontières, comme il permettra d’encourager les agriculteurs à investir davantage dans la céréaliculture.» Le ministre a affirmé également que cette filière a enregistré une progression notable depuis la mise en œuvre du PNDAR en 2000.
Pour étayer ses propos, il a rappelé qu’avant l’application de ce plan, la production céréalière ne dépassait guère 9 millions de quintaux sur une superficie de 4,5 millions d’hectares emblavés. Mais, depuis l’application du PNDAR, la production a grimpé à une moyenne de 35 millions de quintaux sur une superficie de 3,2 millions d’hectares, soit une moyenne de 22 quintaux par hectare.
«Nous avons appris à nous adapter à l’aridité en utilisant nos ressources hydriques d’une manière rationnelle et à nous concentrer sur les surfaces potentiellement rentables», a-t-il affirmé. Justifiant la réduction de la surface des terres réservées à la céréaliculture de 1,3 million d’hectares, il a expliqué que ce sont des parcelles fragilisées qui ne donnaient pas plus de 4 quintaux de blé à l’hectare.
«Une quantité qui ne couvre même pas les frais de la semence», a-t-il répondu, précisant que «ces terres ont été converties en plantation d’arbres fruitiers, une culture qui demande moins d’espaces et d’irrigation». Interrogé sur la facture des importations des céréales de plus en plus exorbitante, le ministre a répondu que celles-ci ont augmenté en valeur, bien que le pays ait diminué le volume de ses importations.
L’Etat achètera aux agriculteurs le blé au prix du marché mondial
par Zineb M.
Désormais, les prix des céréales achetées par l’Etat aux agriculteurs seront alignés sur ceux du marché international, a annoncé hier le ministre de l’Agriculture, M. Saïd Barkat. «Le prix local du blé et des autres céréales que l’OAIC achètera aux agriculteurs avoisinera ceux pratiqués sur le marché mondial», a déclaré hier M. Barkat, lors d’une conférence de presse en marge d’une rencontre sur l’évaluation du Plan national de développement agricole et rural (PNDAR), au siège de son département.
«Cet alignement des prix, a-t-il expliqué, permettra de réduire les importations et les détournements du blé vers les frontières, comme il permettra d’encourager les agriculteurs à investir davantage dans la céréaliculture.» Le ministre a affirmé également que cette filière a enregistré une progression notable depuis la mise en œuvre du PNDAR en 2000.
Pour étayer ses propos, il a rappelé qu’avant l’application de ce plan, la production céréalière ne dépassait guère 9 millions de quintaux sur une superficie de 4,5 millions d’hectares emblavés. Mais, depuis l’application du PNDAR, la production a grimpé à une moyenne de 35 millions de quintaux sur une superficie de 3,2 millions d’hectares, soit une moyenne de 22 quintaux par hectare.
«Nous avons appris à nous adapter à l’aridité en utilisant nos ressources hydriques d’une manière rationnelle et à nous concentrer sur les surfaces potentiellement rentables», a-t-il affirmé. Justifiant la réduction de la surface des terres réservées à la céréaliculture de 1,3 million d’hectares, il a expliqué que ce sont des parcelles fragilisées qui ne donnaient pas plus de 4 quintaux de blé à l’hectare.
«Une quantité qui ne couvre même pas les frais de la semence», a-t-il répondu, précisant que «ces terres ont été converties en plantation d’arbres fruitiers, une culture qui demande moins d’espaces et d’irrigation». Interrogé sur la facture des importations des céréales de plus en plus exorbitante, le ministre a répondu que celles-ci ont augmenté en valeur, bien que le pays ait diminué le volume de ses importations.
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