La fin d'année est le moment des prévisions, c'est aussi l’heur des bilans....
Les cours du brut achèvent à 95 dollars 2007, une année d'escalade des prix
</H3>Les cours du pétrole achevaient lundi une année très haussière, à quelque 95 dollars le baril, soutenus par des craintes persistantes sur les approvisionnements ainsi que par un regain de craintes géopolitiques après l'assassinat de Benazir Bhutto.
Vers 17H00 GMT (18h00 HEC), sur l'Intercontinental Exchange de Londres, un baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, s'échangeait à 93,58 dollars, en baisse de 30 cents par rapport au cours de clôture vendredi soir.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), un baril de «light sweet crude» pour livraison en février également valait 95,25 dollars, en baisse de 75 cents à la même heure.
«Les prix du pétrole sont en passe de terminer l'année en hausse d'environ 57% par rapport à leur cours de 61 dollars à l'ouverture à New York un an plus tôt», ont observé les analystes de la maison de courtage Sucden.
L'annonce jeudi dernier d'une baisse des réserves pétrolières américaines et la montée des craintes géopolitiques suscitée par l'assassinat de l'ex-Premier ministre pakistanaise Benazir Bhutto, ont aiguillonné les cours du brut, qui ont grimpé jusqu'à 97,92 dollars à New York et 95,86 dollars à Londres vendredi.
La baisse de 3,3 millions de barils des stocks de brut américains, pour la sixième semaine d'affilée, a réactivé la crainte que l'offre ne suffise pas à étancher la soif de brut de la planète. Cette inquiétude a été le principal facteur de l'ascension des prix du brut cette année. Les cours ont ainsi frôlé à plusieurs reprises les 100 dollars le baril, avec un record à 99,29 dollars à New York le 21 novembre.
Cependant, ces inquiétudes le disputent à la crainte d'une baisse de la demande, dans la foulée d'une possible récession économique aux Etats-Unis. Ce facteur, qui a valu aux cours de se replier aux alentours de 90 dollars le baril en décembre, fait toujours peser une forte incertitude sur l'évolution des prix l'an prochain.
«Il semble y avoir deux camps à peu près égaux, entre ceux qui pensent que les problèmes américains seront compensés par la vigueur (de la demande, ndlr) en Chine et en Inde, et ceux qui croient que l'émancipation de l'économie mondiale vis à vis des Etats-Unis ne s'est pas encore produite», ont ainsi résumé les analystes de la maison de courtage Sucden.
Par ailleurs, le marché observe toujours avec inquiétude la situation du Pakistan, seule puissance nucléaire connue du monde musulman et allié-clé des Etats-Unis, quelques jours après l'assassinat dans un attentat suicide de la principale opposante, Benazir Bhutto. Les élections législatives et provinciales prévues le 8 janvier, un enjeu de taille dans un pays au bord du chaos politique, devraient y être repoussées d'au moins un mois.
Après trois jours d'émeutes qui ont fait officiellement au moins 38 morts dans tout le pays, la situation semblait s'être apaisée lundi.
-AP
Les cours du brut achèvent à 95 dollars 2007, une année d'escalade des prix
</H3>Les cours du pétrole achevaient lundi une année très haussière, à quelque 95 dollars le baril, soutenus par des craintes persistantes sur les approvisionnements ainsi que par un regain de craintes géopolitiques après l'assassinat de Benazir Bhutto.
Vers 17H00 GMT (18h00 HEC), sur l'Intercontinental Exchange de Londres, un baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, s'échangeait à 93,58 dollars, en baisse de 30 cents par rapport au cours de clôture vendredi soir.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), un baril de «light sweet crude» pour livraison en février également valait 95,25 dollars, en baisse de 75 cents à la même heure.
«Les prix du pétrole sont en passe de terminer l'année en hausse d'environ 57% par rapport à leur cours de 61 dollars à l'ouverture à New York un an plus tôt», ont observé les analystes de la maison de courtage Sucden.
L'annonce jeudi dernier d'une baisse des réserves pétrolières américaines et la montée des craintes géopolitiques suscitée par l'assassinat de l'ex-Premier ministre pakistanaise Benazir Bhutto, ont aiguillonné les cours du brut, qui ont grimpé jusqu'à 97,92 dollars à New York et 95,86 dollars à Londres vendredi.
La baisse de 3,3 millions de barils des stocks de brut américains, pour la sixième semaine d'affilée, a réactivé la crainte que l'offre ne suffise pas à étancher la soif de brut de la planète. Cette inquiétude a été le principal facteur de l'ascension des prix du brut cette année. Les cours ont ainsi frôlé à plusieurs reprises les 100 dollars le baril, avec un record à 99,29 dollars à New York le 21 novembre.
Cependant, ces inquiétudes le disputent à la crainte d'une baisse de la demande, dans la foulée d'une possible récession économique aux Etats-Unis. Ce facteur, qui a valu aux cours de se replier aux alentours de 90 dollars le baril en décembre, fait toujours peser une forte incertitude sur l'évolution des prix l'an prochain.
«Il semble y avoir deux camps à peu près égaux, entre ceux qui pensent que les problèmes américains seront compensés par la vigueur (de la demande, ndlr) en Chine et en Inde, et ceux qui croient que l'émancipation de l'économie mondiale vis à vis des Etats-Unis ne s'est pas encore produite», ont ainsi résumé les analystes de la maison de courtage Sucden.
Par ailleurs, le marché observe toujours avec inquiétude la situation du Pakistan, seule puissance nucléaire connue du monde musulman et allié-clé des Etats-Unis, quelques jours après l'assassinat dans un attentat suicide de la principale opposante, Benazir Bhutto. Les élections législatives et provinciales prévues le 8 janvier, un enjeu de taille dans un pays au bord du chaos politique, devraient y être repoussées d'au moins un mois.
Après trois jours d'émeutes qui ont fait officiellement au moins 38 morts dans tout le pays, la situation semblait s'être apaisée lundi.
-AP


hbibna im_cool...c'est pas comme ça que ça marche...75% selon Bush et sa console de jeu: "CNN-Aljazeera-Alqaida"... les jeux sont meilleurs dans la version 2008 à c'qui parait ...
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