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Sonatrach entre « 24 février 1971-24 février 2008 », qu’y a-t-il de changé ?

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  • Sonatrach entre « 24 février 1971-24 février 2008 », qu’y a-t-il de changé ?

    Anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures : 24 février 1971-24 février 2008, qu’y a-t-il de changé ?

    La réponse est dans la carte d’identité de la Sonatrach, la compagnie algérienne de recherche, d’exploitation, de transport par canalisation, de transformation et de commercialisation des hydrocarbures et de leur dérivés, qui intervient également dans d’autres secteurs tels que la génération électrique, les énergies nouvelles et renouvelables et le dessalement d’eau de mer, et exerce ses métiers en Algérie et partout dans le monde où des opportunités se présentent. Sonatrach est la première entreprise sur le continent africain. Elle est classée 12e parmi les compagnies pétrolières mondiales, 2e exportateur de GNL et 1er de GPL et condensat et 3e exportateur de gaz naturel. Le gaz naturel est expédié vers l’Europe par deux gazoducs (par l’Italie et l’Espagne) et bientôt la connexion sera réalisée avec le Nigeria, rappelle, à cette occasion, Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines, dans un entretien accordé à la chaîne III de la radio nationale dont il était l’invité de la rédaction. Pour le pétrole, fait-il remarquer, les réserves sont actuellement au niveau qu’elles avaient en 1971 alors que la production a quasiment doublé. Elle était de 900 000 barils/jour en 1999 et elle est passée à 1,4 millions de barils/jour en 2008.

    Nous continuons à développer les réserves, ajoute M. Khelil, qui donne à titre d’illustration le nombre de découvertes : 18 en 2006, 20 en 2007, deux pour le premier mois de 2008. Nous voulons maintenir, dit-il, le niveau de découvertes de nouveaux gisements au niveau qu’il a été ces deux dernières années. La production de gaz naturel passera de 62 milliards de m3 à 85 milliards de m3 en 2010, dont la moitié en gaz naturel liquéfié. Quelque 50% des exportations pétrolières sont transportées par nos propres moyens, ajoute-t-il.

    Le pétrole subit la concurrence du charbon, du fuel, du nucléaire, du solaire, seul le domaine du transport lui donne une sorte de monopole, mais il sera bientôt concurrencé par le gaz pour la production de carburants.

    A propos du déploiement international de Sonatrach, M. Khelil cite les activités au Pérou, en Espagne, en Corée du Sud ainsi que dans les pays voisins, et souligne la nécessité de suivre une stratégie intelligente pour activer au plan international tout en ne négligeant pas le national. Nous recherchons les développements qui ne sont pas très risqués bien que tous les marchés comportent des risques comme le fait observer le ministre pour les cas du Mali, du Niger, de la Mauritanie, de l’Egypte,... Nous nous associons, dit-il, avec des sociétés qui connaissent les marchés. Concernant le partenariat avec Gazprom, société avec laquelle Sonatrach a signé un mémorandum comme elle l’a fait avec d’autres sociétés, c’est la phase d’identification des projets qui pourrait être développés ensemble. Il rappelle qu’en matière de gaz, l’Algérie figure avec la Russie et le Qatar parmi les grands fournisseurs de l’Europe, l’Egypte, ajoute-t-il, va devoir se tourner vers son marché intérieur, de la même manière que Trinidad de Tobago a un marché américain plus proche.

    - Nouvelle republique
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