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Le Maroc et la Tunisie accordent leurs violons

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  • Le Maroc et la Tunisie accordent leurs violons

    · Seul l’accord d’Agadir régira les échanges

    · Alignement des règles d’origine sur celles de l’Euro-med

    · Objectif: Doubler le volume des échanges

    Il est nécessaire de redynamiser les relations entre le Maroc et la Tunisie. Les deux Premiers ministres, Abbas El Fassi et Mohamed Ghannouchi, l’ont rappelé haut et fort lors de la clôture de la 14e réunion de la Haute commission mixte tenue à Tunis les 21 et 22 février. Le cap des 500 millions de dollars, soit près de 4,3 milliards de DH, comme volume des échanges fixé lors de la précédente réunion, n’a pas été atteint. A peine 1,8 milliard de DH ont été réalisés à fin octobre dernier. Il faut donc diversifier les échanges. Pour cela, le Premier ministre tunisien mise sur le rôle du secteur privé, en mesure de «faire preuve d’audace» en créant des unités communes d’investissement pour intervenir dans plusieurs pays, notamment en Afrique. «Nous pouvons augmenter le taux de croissance de 2 points comme le montrent des études récentes», a-t-il indiqué en substance.

    Pour Abbas El Fassi, la Tunisie est un allié politique de premier plan. La preuve, le poids de la délégation qui l’accompagne, composée de ministres à gros portefeuille. En plus, le Premier ministre connaît bien le pays pour y avoir été ambassadeur au milieu des années 90. Aujourd’hui, l’objectif est de hisser les relations économiques au même niveau que le politique. A cet égard, la Haute commission a été une occasion de mettre à plat les différents obstacles au développement des échanges. Et plusieurs décisions ont été prises pour remettre sur les rails les relations bilatérales. Ainsi, le projet de ligne maritime directe entre Tanger et Tunis a été sérieusement repris. Les résultats d’une étude de faisabilité seront présentés vers la fin avril. Il s’agit d’examiner l’hypothèse d’étendre la ligne de transport à la Libye. Le groupe d’impulsion économique entre les deux pays sera réanimé. Si les deux présidents (Azzeddine Guessous côté marocain et Sadek Rabah pour la Tunisie) ont été désignés il y a près de deux ans, aujourd’hui, l’urgence est de mettre en place les structures pour que le groupe fonctionne normalement. La première réunion de travail est fixée au 10 mars à Rabat. A cela s’ajoute la signature de plusieurs accords dont l’un porte sur la reconnaissance mutuelle du permis de conduire.

    D’autres décisions ont été prises. C’est ainsi que les deux pays se sont mis d’accord sur la liste des laboratoires pour l’homologation des normes. « Cette décision commune entre en vigueur le 1er mars prochain », précise Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur. «Chaque pays va agréer un cabinet chez l’autre», ajoute-t-il. Cet accord de reconnaissance mutuelle vise à assurer le contrôle de conformité aux normes et aux règlements techniques en une seule fois.

    Sur le plan du libre-échange, Rabat et Tunis ont décidé d’en finir avec l’inflation d’accords signés (zone de libre-échange entre les deux pays en 1999, l’accord d’Agadir et celui relatif aux pays arabes qui remonte aux années 60). «Désormais, pour que les opérateurs ne se perdent pas dans les méandres de tous ces textes, nous avons décidé de tout unifier et de ne prendre en compte que l’accord d’Agadir, comme l’unique régime régissant les échanges entre les deux pays», rappelle le ministre du Commerce extérieur. Les règles d’origine ont également constitué la pomme de discorde et un blocage au développement des échanges. Sur ce registre, les deux gouvernements ont décidé de s’aligner sur les règles d’Euro-med. C’est une solution judicieuse, d’autant que les deux pays ont des accords d’association avec l’Union européenne (UE).

    Autre décision de taille, l’information instantanée pour tous les changements non tarifaires. La concertation sera permanente, «avec des points focaux chargés de réagir à tout problème au point de remonter au ministre pour trancher immédiatement», précise Maâzouz.

    Cette Haute commission a également mis en route «la concertation en matière de négociations». En clair, il faudra accorder ses violons dans les négociations avec des partenaires communs comme l’UE.

    Autre axe stratégique, travailler sur des projets communs. «Les deux pays ont beaucoup de similitudes dans certains domaines, souvent présentées comme des concurrences mais qui peuvent être complémentaires», souligne le ministre du Commerce extérieur. Le cas des phosphates est édifiant à plus d’un titre. Les deux pays mènent des recherches dans le domaine des engrais. Il s’agira de mettre en commun ces efforts pour que les résultats soient profitables aux deux parties.

    leconomiste.ma

  • #2
    c bien .
    faudrait traduire ca par des investissement .......

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    • #3
      maroc-tunisie-egypte-jordanie

      il faut concrétiser les accords d'agadir, ca pousserait davantage l'envol

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      • #4
        maroc-tunisie-egypte-jordanie
        Pour le moment c'est le déficit (de la balance commerciale) qui s'envole.

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        • #5
          jawzia on as pas la chance d'avoir ete colonisé par un pays comme la france qui nous a donner tant de territoire et tant de petrole.
          nous pauvre protectorat on travail pour vivre et c ca la grandeur des nation .
          a mediter mister jawzia .

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          • #6
            Les territoires, il faut se battre pour les libérer c'est le sommet de la noblesse.

            Le Pétrole, ce n'est pas la France... C'est le bon Dieu. Une sorte de Baraka.

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            • #7
              mezouar adit qu'il est pret a creuser le deficit

              regargdez l'espagne et la grande bretagne

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