Le français Colas attend le ok algérien
L'entreprise française Colas, filiale routière du groupe Bouygues est en négociations avec le gouvernement algérien représenté par la société de gestion des participations de l'Etat pour l'acquisition de trois entités (route et ferroviaire). Soutenues par les autorités françaises, Colas n'a toujours pas obtenu le feu vert des pouvoirs publics algériens pour entrer dans le capital de ces entreprises publiques économiques. Le président français Nicolas Sarkozy, en visite en Algérie en décembre dernier, avait fait le forcing pour faire aboutir ce dossier en vain. Transmis au ministère algérien de la participation et de la promotion de l'investissement, il est toujours en attente d'approbation. Colas compte beaucoup sur ces acquisitions pour son développement à l'international. Au vu des mégaprojets en cours en Algérie pour la réalisation et la rénovation des routes et aussi le vaste programme dans le secteur ferroviaire, le groupe français espère ainsi décrocher le jackpot étant assuré d'avoir des marchés en cas où les entreprises algériennes en question devenaient siennes. Colas est en effet présent dans tous les métiers liés à la route et à toute forme d'infrastructures de transport, d'aménagements urbains et de loisirs. Il est implanté sur tous les continents, dans une quarantaine de pays, à travers un réseau de 1400 établissements. Les ambitions de Colas pour l'Algérie sont grandes. Le groupe devrait construire quatre usines dans notre pays.
11,7 milliards d'euros de C.A
Mais ces projets risquent d'être compromis si le gouvernement algérien n'accorde pas son aval pour une prise de participations dans les trois entreprises nationales qui sont affiliées à la Société de gestion des participations Travaux publics (SGP Sintra). Ainsi, Colas projetterait de s'installer à Oran dans le cadre d'un partenariat avec la société des routes et aérodromes d'Oran (Sera) qui, à son tour, pourra profiter de la maîtrise technologique de Colas et de son management pour se promouvoir et jouer un plus grand rôle, tant au niveau national qu'international et notamment au Maghreb. Colas est également en discussion avec la SGP Sintra pour des prises de participation dans les capitaux de l'EPTP Constantine et de l'EPTP Béchar. Les négociations qui durent depuis quelques mois déjà seraient même en voie de finalisation. D'ailleurs, une délégation de Colas conduite par son Président directeur général Alain Dupont avait effectué une visite en Algérie octobre dernier où elle a rencontré le président du directoire de la SGP Sintra M. Bendahmane, ainsi que les responsables des différentes entreprises concernées. Le groupe a les moyens de sa politique avec les résultats financiers appréciables qu'il a réalisé en 2007. Avec 11,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le groupe présidé par Hervé Le Bouc progresse de 8,9% par rapport à l'exercice 2006. En dix ans, Colas a triplé son chiffre d'affaires. Le résultat net consolidé s'élève à 481 millions d'euros, en progression de 19,7%.
Le financier
L'entreprise française Colas, filiale routière du groupe Bouygues est en négociations avec le gouvernement algérien représenté par la société de gestion des participations de l'Etat pour l'acquisition de trois entités (route et ferroviaire). Soutenues par les autorités françaises, Colas n'a toujours pas obtenu le feu vert des pouvoirs publics algériens pour entrer dans le capital de ces entreprises publiques économiques. Le président français Nicolas Sarkozy, en visite en Algérie en décembre dernier, avait fait le forcing pour faire aboutir ce dossier en vain. Transmis au ministère algérien de la participation et de la promotion de l'investissement, il est toujours en attente d'approbation. Colas compte beaucoup sur ces acquisitions pour son développement à l'international. Au vu des mégaprojets en cours en Algérie pour la réalisation et la rénovation des routes et aussi le vaste programme dans le secteur ferroviaire, le groupe français espère ainsi décrocher le jackpot étant assuré d'avoir des marchés en cas où les entreprises algériennes en question devenaient siennes. Colas est en effet présent dans tous les métiers liés à la route et à toute forme d'infrastructures de transport, d'aménagements urbains et de loisirs. Il est implanté sur tous les continents, dans une quarantaine de pays, à travers un réseau de 1400 établissements. Les ambitions de Colas pour l'Algérie sont grandes. Le groupe devrait construire quatre usines dans notre pays.
11,7 milliards d'euros de C.A
Mais ces projets risquent d'être compromis si le gouvernement algérien n'accorde pas son aval pour une prise de participations dans les trois entreprises nationales qui sont affiliées à la Société de gestion des participations Travaux publics (SGP Sintra). Ainsi, Colas projetterait de s'installer à Oran dans le cadre d'un partenariat avec la société des routes et aérodromes d'Oran (Sera) qui, à son tour, pourra profiter de la maîtrise technologique de Colas et de son management pour se promouvoir et jouer un plus grand rôle, tant au niveau national qu'international et notamment au Maghreb. Colas est également en discussion avec la SGP Sintra pour des prises de participation dans les capitaux de l'EPTP Constantine et de l'EPTP Béchar. Les négociations qui durent depuis quelques mois déjà seraient même en voie de finalisation. D'ailleurs, une délégation de Colas conduite par son Président directeur général Alain Dupont avait effectué une visite en Algérie octobre dernier où elle a rencontré le président du directoire de la SGP Sintra M. Bendahmane, ainsi que les responsables des différentes entreprises concernées. Le groupe a les moyens de sa politique avec les résultats financiers appréciables qu'il a réalisé en 2007. Avec 11,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le groupe présidé par Hervé Le Bouc progresse de 8,9% par rapport à l'exercice 2006. En dix ans, Colas a triplé son chiffre d'affaires. Le résultat net consolidé s'élève à 481 millions d'euros, en progression de 19,7%.
Le financier
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