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Le système bancaire algérien ne cesse de se moderniser. Cette évolution se confirme notamment en matière de systèmes de paiement. Ainsi, la société d’automatisation des systèmes interbancaires et de monétique (SATIM), a annoncé, hier, que près de 175 000 cartes de paiement et de retrait interbancaires (CIB) sont actuellement en circulation. Un chiffre jugé important lorsque l’on sait que le système en question est très récent en Algérie. De ce fait, le titulaire de cette carte interbancaire (CIB) peut régler ses achats de biens et de services auprès des commerçants affiliés au réseau monétique interbancaire.
Il peut aussi effectuer des retraits en espèces. La société en charge de ce système a indiqué, également, qu’actuellement pas moins de 1 154 commerçants à l’échelle nationale sont affiliés à ce système, auprès desquels les porteurs de cartes peuvent effectuer des paiements. Parmi les commerçants ayant adopté le système de monétique, il y a notamment des pharmacies, les petites et grandes distributions en agroalimentaire, les services publics comme ceux les eaux, l’électricité, le gaz, les télécommunications, les assurances, les hôtels et restaurants ainsi que plusieurs autres secteurs de services.
Cependant, la SATIM fait remarquer que l’introduction du système des paiements interbancaires s’inscrit dans le cadre du projet de modernisation du système de paiement de masse initié et suivi par le ministère délégué chargé de la réforme financière. Ce système est considéré également comme l’un des maillons importants de la modernisation du secteur bancaire. «Ce projet d’envergure nationale répond aux standards internationaux en la matière», a aussi souligné la SATIM. Pour ce qui est de la configuration du paysage et du réseau monétique actuels, la SATIM fait état de la personnalisation de 19 705 cartes de paiement et de retrait interbancaires CIB du 1er janvier au 20 février 2008 ainsi que la personnalisation de 4 700 autres cartes de retrait durant la même période. Quelque 1 154 terminaux de paiement électronique (TPE) ont été installés et 915 DAB (distributeurs automatiques de billets) sont en exploitation à travers le territoire national, dont 95 % sont disponibles. En moyenne, 6 000 transactions quotidiennes sont enregistrées depuis la mise en œuvre de ce système et un pic de 10 000 transactions par jour a été atteint, notamment à la veille des fêtes. En outre, il est utile de noter qu’une quinzaine d’institutions publiques ont déjà intégré le réseau monétique interbancaire, dont 7 banques publiques actionnaires.
Le projet de système de paiement interbancaire, rappelle-t-on, a été lancé en 2002 ; mais ce n’est qu’en 2006 que ce système a démarré, alors que l’année 2007 a vu le déploiement de la carte CIB à l’échelle nationale et la généralisation du paiement interbancaire en novembre de la même année. La principale activité de la SATIM porte sur le développement et la gestion d’un système monétique interbancaire basé sur l’utilisation d’un réseau de transmission de données et la personnalisation des cartes interbancaires sécurisées.
La société en question se trouve, aujourd’hui, l’unique opérateur monétique interbancaire en Algérie pour les cartes domestiques (ordinaires) et elle compte lancer dans un futur proche la carte de paiement international.
Le maghreb
Il peut aussi effectuer des retraits en espèces. La société en charge de ce système a indiqué, également, qu’actuellement pas moins de 1 154 commerçants à l’échelle nationale sont affiliés à ce système, auprès desquels les porteurs de cartes peuvent effectuer des paiements. Parmi les commerçants ayant adopté le système de monétique, il y a notamment des pharmacies, les petites et grandes distributions en agroalimentaire, les services publics comme ceux les eaux, l’électricité, le gaz, les télécommunications, les assurances, les hôtels et restaurants ainsi que plusieurs autres secteurs de services.
Cependant, la SATIM fait remarquer que l’introduction du système des paiements interbancaires s’inscrit dans le cadre du projet de modernisation du système de paiement de masse initié et suivi par le ministère délégué chargé de la réforme financière. Ce système est considéré également comme l’un des maillons importants de la modernisation du secteur bancaire. «Ce projet d’envergure nationale répond aux standards internationaux en la matière», a aussi souligné la SATIM. Pour ce qui est de la configuration du paysage et du réseau monétique actuels, la SATIM fait état de la personnalisation de 19 705 cartes de paiement et de retrait interbancaires CIB du 1er janvier au 20 février 2008 ainsi que la personnalisation de 4 700 autres cartes de retrait durant la même période. Quelque 1 154 terminaux de paiement électronique (TPE) ont été installés et 915 DAB (distributeurs automatiques de billets) sont en exploitation à travers le territoire national, dont 95 % sont disponibles. En moyenne, 6 000 transactions quotidiennes sont enregistrées depuis la mise en œuvre de ce système et un pic de 10 000 transactions par jour a été atteint, notamment à la veille des fêtes. En outre, il est utile de noter qu’une quinzaine d’institutions publiques ont déjà intégré le réseau monétique interbancaire, dont 7 banques publiques actionnaires.
Le projet de système de paiement interbancaire, rappelle-t-on, a été lancé en 2002 ; mais ce n’est qu’en 2006 que ce système a démarré, alors que l’année 2007 a vu le déploiement de la carte CIB à l’échelle nationale et la généralisation du paiement interbancaire en novembre de la même année. La principale activité de la SATIM porte sur le développement et la gestion d’un système monétique interbancaire basé sur l’utilisation d’un réseau de transmission de données et la personnalisation des cartes interbancaires sécurisées.
La société en question se trouve, aujourd’hui, l’unique opérateur monétique interbancaire en Algérie pour les cartes domestiques (ordinaires) et elle compte lancer dans un futur proche la carte de paiement international.
Le maghreb