Le Maroc est en cours de devenir un nouvel Eldorado des technologies, des télécommunications, d'informatique et des téléservices, elle va surpasser la Tunisie, comme c'est le cas pour le tourisme. Ce développement est du notamment à une meilleure ouverture économique, à des incitations à l'investissement et surtout à un plus grand marché intérieur pour les TIC. Ce qui est loin d'être le cas pour la Tunisie.
D'ailleurs on remarque que, depuis 1998, le vecteur clé de développement pour le Maroc est les TIC, et ce, depuis sa libéralisation et l'ouverture de son marché à la concurrence et la mise en place d'un organe de régulation très dynamique. Ce qui n'est pas le cas de la Tunisie, ou le rôle de l'INT est effacé, discret pour ne pas dire inexistant en terme qu'intervenant sur le marché.
Le Maroc compte actuellement 3 opérateurs de télécoms, avec 36.000 salariés, comme la Tunisie qui compte aussi 3 opérateurs à savoir ; Tunisie Telecom, l'opérateur historique et public, Tunisiana l'opérateur GSM et un autre de Data et internet et prochainement de la voie sur Ip ; Divona Telecom, qui dispose d'une licence wimax et VSAT et qui peut l'étendre à du fixe sur Wimax fin 2008.
Le Maroc, compte Maroc Telecom, qui a introduit la technologie UMTS, qui supporte des débits de 2 Mbps, inexistante en Tunisie, puis que les réseaux tunisiens ceux de Tunisie Telecom et de Tunisiana ne supportent que la norme Edge de 2ème génération.
Dans le cadre d'une stratégie d'émergence, le Maroc a mis en place une offre spécifique pour capter les SSII et les ISV offshore, en créant des Pôles de compétitivité TIC pour attirer les opérateurs TIC européens désirant délocaliser, comme Marrakech Shore, Rabat Shore, Casa Shore, Tanger Shore, où elle mis en place une infrastructure Télécom performante et à des prix attractifs, outre les avantages fiscaux et des avantages pour la formation.
De l'autre coté, la Tunisie a été même à l'avance avec le concept de Pôles technologiques, à l'instar du Pole El Gazala dédié aux TIC et Technoparks comme ceux de Siliana, Gafsa ou Kasserine, dédiés au télétravail. Cependant, la Tunisie a accusé un retard énorme dans l'entrée en exploitation des 12 Pôles technologiques, particulièrement ceux de Sfax El Ons et celui de Sousse, qui demeurent en état de chantiers et de concepts, avec seulement les pépinières d'entreprises qui sont opérationnelles.
Faute de logistique et à cause de la lourdeur administrative et du passage obligé par les appels d'offres publics et la contrainte du moins disants, les Pôles de Sousse et de Sfax et aussi les autres, ne seront pas opérationnels avant 2009 ou 2010, et ce, dans les meilleurs des cas.
À Tunis, la saturation du pôle technologique El Gazala prive les SSII d'un espace idéal et hautement équipé pour capter les structures Offshore internationales, on parle d'un autre Pole à la Mannouba à coté du Campus universitaire, mais rien n'a été décidé, et c'est regrettable car la Ville de Tunis avec ces 2 millions d'habitants doit comprendre au moins 5 Pôles technologiques.
Au Maroc, les entreprises Offshore font employer 9.000 salariés dans la soutraitance et le développement des logiciels, avec le développement rapide des centres de relations clients CRM, de E-commerce, de téléservices, de télémarketing et de support Help-Desk.
Il suffit de savoir que le nombre des Call Center a connu une croissance de 400% depuis 2004 et on recense en 2008, plus de 200 centres selon le site de l'ANRT (Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications).
Ces entreprises emploient 17.500 salaries en 2008, contre 5.500 salaries en 2004 et connaissent une croissance annuelle selon l'ANRT de 11 %.
Sachant que 87% des 17.500 salariés sont des téléopérateurs, maîtrisant plusieurs langues et ayant un niveau universitaire, équivalent à celui de la maîtrise.
Plusieurs compagnies internationales, tels que Dell, Coaxis Maroc, Webcad, B2S, Outsourcia, I2C, Transcom World Wide, Atento, Phone assistance, Vocalcom ou Atlas On Line qui se concentrent surtout à Rabat et Casablanca, qui captent 80% des centre d'appels installés au Maroc.
Toutefois, de nouvelles destinations commencent à émerger, comme Marrakech, Tanger ou Tétouan.
Le chiffre d'affaire de l'activité Call-Centers selon l'ANRT en 2007 a été de 2,94 milliards de DH et les opérateurs sont surtout des européens, avec 86% de français, 8% américains, 4% d'espagnols et 2'% de belges.
Le secteur TIC pourra créer 91.000 emplois vers 2013, boosté par une croissance de 6,5% et de 11% en 2007 et un chiffre d'affaires de 40 milliards de DH.
Le Maroc est un très bon exemple à suivre au Maghreb et dont la Tunisie doit s'inspirer, surtout au niveau de la vitesse de la prise de décision, alors que du coté de la Tunisie, malgré la bonne vision, la stratégie claire, il y a toujours du retard au niveau du passage de l'étape théorique et de planification à celle de la réalisation, dans un contexte du "Fast Food Buisness", la vitesse de réalisation est un élément primordial et déterminant dans l'économie actuelle.
Celui qui l'emportera n'est pas celui qui a eu la meilleure idée, mais celui qui la réalisera avant les autres.
Source : *******************
*(remplacer les ***** par tunisieaffaire;com)
D'ailleurs on remarque que, depuis 1998, le vecteur clé de développement pour le Maroc est les TIC, et ce, depuis sa libéralisation et l'ouverture de son marché à la concurrence et la mise en place d'un organe de régulation très dynamique. Ce qui n'est pas le cas de la Tunisie, ou le rôle de l'INT est effacé, discret pour ne pas dire inexistant en terme qu'intervenant sur le marché.
Le Maroc compte actuellement 3 opérateurs de télécoms, avec 36.000 salariés, comme la Tunisie qui compte aussi 3 opérateurs à savoir ; Tunisie Telecom, l'opérateur historique et public, Tunisiana l'opérateur GSM et un autre de Data et internet et prochainement de la voie sur Ip ; Divona Telecom, qui dispose d'une licence wimax et VSAT et qui peut l'étendre à du fixe sur Wimax fin 2008.
Le Maroc, compte Maroc Telecom, qui a introduit la technologie UMTS, qui supporte des débits de 2 Mbps, inexistante en Tunisie, puis que les réseaux tunisiens ceux de Tunisie Telecom et de Tunisiana ne supportent que la norme Edge de 2ème génération.
Dans le cadre d'une stratégie d'émergence, le Maroc a mis en place une offre spécifique pour capter les SSII et les ISV offshore, en créant des Pôles de compétitivité TIC pour attirer les opérateurs TIC européens désirant délocaliser, comme Marrakech Shore, Rabat Shore, Casa Shore, Tanger Shore, où elle mis en place une infrastructure Télécom performante et à des prix attractifs, outre les avantages fiscaux et des avantages pour la formation.
De l'autre coté, la Tunisie a été même à l'avance avec le concept de Pôles technologiques, à l'instar du Pole El Gazala dédié aux TIC et Technoparks comme ceux de Siliana, Gafsa ou Kasserine, dédiés au télétravail. Cependant, la Tunisie a accusé un retard énorme dans l'entrée en exploitation des 12 Pôles technologiques, particulièrement ceux de Sfax El Ons et celui de Sousse, qui demeurent en état de chantiers et de concepts, avec seulement les pépinières d'entreprises qui sont opérationnelles.
Faute de logistique et à cause de la lourdeur administrative et du passage obligé par les appels d'offres publics et la contrainte du moins disants, les Pôles de Sousse et de Sfax et aussi les autres, ne seront pas opérationnels avant 2009 ou 2010, et ce, dans les meilleurs des cas.
À Tunis, la saturation du pôle technologique El Gazala prive les SSII d'un espace idéal et hautement équipé pour capter les structures Offshore internationales, on parle d'un autre Pole à la Mannouba à coté du Campus universitaire, mais rien n'a été décidé, et c'est regrettable car la Ville de Tunis avec ces 2 millions d'habitants doit comprendre au moins 5 Pôles technologiques.
Au Maroc, les entreprises Offshore font employer 9.000 salariés dans la soutraitance et le développement des logiciels, avec le développement rapide des centres de relations clients CRM, de E-commerce, de téléservices, de télémarketing et de support Help-Desk.
Il suffit de savoir que le nombre des Call Center a connu une croissance de 400% depuis 2004 et on recense en 2008, plus de 200 centres selon le site de l'ANRT (Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications).
Ces entreprises emploient 17.500 salaries en 2008, contre 5.500 salaries en 2004 et connaissent une croissance annuelle selon l'ANRT de 11 %.
Sachant que 87% des 17.500 salariés sont des téléopérateurs, maîtrisant plusieurs langues et ayant un niveau universitaire, équivalent à celui de la maîtrise.
Plusieurs compagnies internationales, tels que Dell, Coaxis Maroc, Webcad, B2S, Outsourcia, I2C, Transcom World Wide, Atento, Phone assistance, Vocalcom ou Atlas On Line qui se concentrent surtout à Rabat et Casablanca, qui captent 80% des centre d'appels installés au Maroc.
Toutefois, de nouvelles destinations commencent à émerger, comme Marrakech, Tanger ou Tétouan.
Le chiffre d'affaire de l'activité Call-Centers selon l'ANRT en 2007 a été de 2,94 milliards de DH et les opérateurs sont surtout des européens, avec 86% de français, 8% américains, 4% d'espagnols et 2'% de belges.
Le secteur TIC pourra créer 91.000 emplois vers 2013, boosté par une croissance de 6,5% et de 11% en 2007 et un chiffre d'affaires de 40 milliards de DH.
Le Maroc est un très bon exemple à suivre au Maghreb et dont la Tunisie doit s'inspirer, surtout au niveau de la vitesse de la prise de décision, alors que du coté de la Tunisie, malgré la bonne vision, la stratégie claire, il y a toujours du retard au niveau du passage de l'étape théorique et de planification à celle de la réalisation, dans un contexte du "Fast Food Buisness", la vitesse de réalisation est un élément primordial et déterminant dans l'économie actuelle.
Celui qui l'emportera n'est pas celui qui a eu la meilleure idée, mais celui qui la réalisera avant les autres.
Source : *******************
*(remplacer les ***** par tunisieaffaire;com)
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