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Sonatrach a fait très clairement savoir que tout pétrolier présent en Algérie devait l'aider à étoffer son portefeuille international, et les majors s'alignent une à une.
Voulant, selon ses propres termes, illustrer son "engagement à établir un partenariat stratégique avec la compagnie pétrolière nationale Sonatrach, aussi bien en Algérie qu’à l’étranger", Total vient de concrétiser la cession de 20% de son permis dans le bassin de Taoudeni, en Mauritanie, à la société nationale algérienne.
La Sonatrach est déjà présente dans le bassin de Taoudeni, mais côté malien : il y a un an, le groupe algérien a pris 25% des permis 1, 2, 3, 4 et 9 opérés par Baraka Petroleum, la société de l'Australien Max de Vietri. La Sonatrach a déjà essayé d'intégrer la Mauritanie. En juin 2005, le groupe gazier français GDF lui avait proposé d'échanger des participations dans les blocs mauritaniens 1, 7 et 8 contre des actions dans ses permis 352a et 353, dans le bassin de Sbaa, dans le sud-ouest de l'Algérie. La Sonatrach avait refusé cette participation.
En venant compléter les actifs de Sonatrach à l'étranger, Total prend la suite de StatoilHydro, le premier pétrolier à avoir mis en place une politique de coopération systématique avec la société nationale algérienne. Entré sur les permis d'In Amenas et d'In Salah en 2003, Statoil a conclu avec la Sonatrach, au début du mois, un accord portant sur la fourniture d'un milliard m3 de GNL par an au terminal de regazéification de Cove Point entre 2009 et 2014, offrant un débouché précieux pour le gaz algérien en Amérique du Nord. StatoilHydro a également fait entrer la Sonatrach sur ses permis 9 et 10 dans l'offshore égyptien, ainsi que sur les champs gaziers de Kristin et de Tyrihans, situés dans l'offshore norvégien.
En dehors de Total et de StatoilHydro, aucune autre major n’a répondu à ce jour au souhait de la Sonatrach de se voir attribuer des permis pétroliers hors d'Algérie.
Africa Intelligence
02/04/2008
Voulant, selon ses propres termes, illustrer son "engagement à établir un partenariat stratégique avec la compagnie pétrolière nationale Sonatrach, aussi bien en Algérie qu’à l’étranger", Total vient de concrétiser la cession de 20% de son permis dans le bassin de Taoudeni, en Mauritanie, à la société nationale algérienne.
La Sonatrach est déjà présente dans le bassin de Taoudeni, mais côté malien : il y a un an, le groupe algérien a pris 25% des permis 1, 2, 3, 4 et 9 opérés par Baraka Petroleum, la société de l'Australien Max de Vietri. La Sonatrach a déjà essayé d'intégrer la Mauritanie. En juin 2005, le groupe gazier français GDF lui avait proposé d'échanger des participations dans les blocs mauritaniens 1, 7 et 8 contre des actions dans ses permis 352a et 353, dans le bassin de Sbaa, dans le sud-ouest de l'Algérie. La Sonatrach avait refusé cette participation.
En venant compléter les actifs de Sonatrach à l'étranger, Total prend la suite de StatoilHydro, le premier pétrolier à avoir mis en place une politique de coopération systématique avec la société nationale algérienne. Entré sur les permis d'In Amenas et d'In Salah en 2003, Statoil a conclu avec la Sonatrach, au début du mois, un accord portant sur la fourniture d'un milliard m3 de GNL par an au terminal de regazéification de Cove Point entre 2009 et 2014, offrant un débouché précieux pour le gaz algérien en Amérique du Nord. StatoilHydro a également fait entrer la Sonatrach sur ses permis 9 et 10 dans l'offshore égyptien, ainsi que sur les champs gaziers de Kristin et de Tyrihans, situés dans l'offshore norvégien.
En dehors de Total et de StatoilHydro, aucune autre major n’a répondu à ce jour au souhait de la Sonatrach de se voir attribuer des permis pétroliers hors d'Algérie.
Africa Intelligence
02/04/2008