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Koudrine (Russie) s'attend à une dégringolade du cours du pétrole.
IrréalisteKoudrine ou économiste visionnaire ? Alors que le cours du pétrole vient de battre un nouveau record vendredi à 108,75 $ le baril à Londres, le vice-premier ministre et ministre russe des Finances a affirmé samedi à Washington qu'il fallait s'attendre à une brusque chute du prix du pétrole sur le marché mondial.
Alexeï Koudrine a tenu de tels propos devant un parterre on ne peut plus sérieux, conduisant en effet une délégation russe aux Rencontres de printemps du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM).
"Une brusque chute est possible", a indiqué M.Koudrine à la question d'un journaliste si la baisse du prix du pétrole se ferait doucement où connaîtrait une chute brutale.
Le pétrole russe coûtait 50 dollars le baril en janvier 2007, 53-55 dollars en février 2007 pour dépasser le niveau de 100 dollars le baril en 2008, a rappelé M.Koudrine.
Expriméen prix de 2006, le prix du baril devrait passer à 50 dollars compte tenu de l'inflation, si l'on en croit les prévisions à long terme du ministère russe des Finances. "Je crois que ce serait une variante acceptable pour tout le monde", a ajouté M.Koudrine.
"Nous avons atteint le pic des cycles des prix du pétrole", avait-t-il précisé quelques jours auparavant lors d'une réunion du collège ministériel. "Bientôt la Russie fera face à un cycle économique détaché des prix du pétrole", avait-il ajouté. Soulignant alors que même si les prix du pétrole restaient stables, les déséquilibres continueraient de s'accumuler dans l'économie russe, avec un impact sur la croissance à terme.
La situation devrait entraîner, selon lui, "un manque d'argent et de ressources pour la réalisation de projets cibles" ... Alors, de tels propos ne seraient en fait qu'une incitation aux investissements et financements étrangers dans le domaine pétrolier et gazier ? Qui sait ...
En "attendant", le cours du baril de pétrole Brent a terminé à 108,75 dollars, un record en clôture, vendredi à Londres, et ce, malgré une révision à la baisse de la demande énergétique mondiale pour 2008 par l'Agence internationale de l'Energie.
Dans son rapport mensuel, l'AIE table désormais sur une demande de 87,2 millions de barils par jour (mbj), contre 87,5 mbj le mois précédent, la baisse étant imputable au ralentissement économique aux Etats-Unis.
Certains analystes estiment néanmoins que la demande en Asie reste forte alors que l'offre se réduit. Le prix du pétrole Brent était monté jeudi à 109,98 dollars, un record absolu, tandis que son précédent plus haut en clôture (108,47 dollars) datait de mercredi
Le prix moyen du baril de pétrole russe Urals observé en janvier-février 2008 s'élevait à 91,7 dollars, soit une progression de 74,6% par rapport à la même période de 2007, a annoncé par ailleurs fin mars le ministère russe du Développement économique et du Commerce.
Sources : Ria Novosti / AFP.
Alexeï Koudrine a tenu de tels propos devant un parterre on ne peut plus sérieux, conduisant en effet une délégation russe aux Rencontres de printemps du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM).
"Une brusque chute est possible", a indiqué M.Koudrine à la question d'un journaliste si la baisse du prix du pétrole se ferait doucement où connaîtrait une chute brutale.
Le pétrole russe coûtait 50 dollars le baril en janvier 2007, 53-55 dollars en février 2007 pour dépasser le niveau de 100 dollars le baril en 2008, a rappelé M.Koudrine.
Expriméen prix de 2006, le prix du baril devrait passer à 50 dollars compte tenu de l'inflation, si l'on en croit les prévisions à long terme du ministère russe des Finances. "Je crois que ce serait une variante acceptable pour tout le monde", a ajouté M.Koudrine.
"Nous avons atteint le pic des cycles des prix du pétrole", avait-t-il précisé quelques jours auparavant lors d'une réunion du collège ministériel. "Bientôt la Russie fera face à un cycle économique détaché des prix du pétrole", avait-il ajouté. Soulignant alors que même si les prix du pétrole restaient stables, les déséquilibres continueraient de s'accumuler dans l'économie russe, avec un impact sur la croissance à terme.
La situation devrait entraîner, selon lui, "un manque d'argent et de ressources pour la réalisation de projets cibles" ... Alors, de tels propos ne seraient en fait qu'une incitation aux investissements et financements étrangers dans le domaine pétrolier et gazier ? Qui sait ...
En "attendant", le cours du baril de pétrole Brent a terminé à 108,75 dollars, un record en clôture, vendredi à Londres, et ce, malgré une révision à la baisse de la demande énergétique mondiale pour 2008 par l'Agence internationale de l'Energie.
Dans son rapport mensuel, l'AIE table désormais sur une demande de 87,2 millions de barils par jour (mbj), contre 87,5 mbj le mois précédent, la baisse étant imputable au ralentissement économique aux Etats-Unis.
Certains analystes estiment néanmoins que la demande en Asie reste forte alors que l'offre se réduit. Le prix du pétrole Brent était monté jeudi à 109,98 dollars, un record absolu, tandis que son précédent plus haut en clôture (108,47 dollars) datait de mercredi
Le prix moyen du baril de pétrole russe Urals observé en janvier-février 2008 s'élevait à 91,7 dollars, soit une progression de 74,6% par rapport à la même période de 2007, a annoncé par ailleurs fin mars le ministère russe du Développement économique et du Commerce.
Sources : Ria Novosti / AFP.