Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a appelé les banques et les institutions financières algériennes à s'impliquer davantage dans le financement des projets du secteur de l'énergie notamment ceux liés à la pétrochimie. M. Khelil, qui s'exprimait lundi à Alger en marge de la signature des contrats de réalisation de deux complexes pétrochimiques à Oran, a précisé que son secteur allait engager à terme des investissements de quelque 28 milliards de dollars dont près de 20 milliards devront être financés par des banques nationales. «Nos banques nationales sont désormais en mesure de s'impliquer davantage dans le financement des infrastructures grandioses du secteur sous la formule du project financing en qualité d'arrangeurs financiers de telles entreprises, car elles détiennent les moyens financiers adéquats à ces projets».
Ces projets porteront notamment sur la réalisation d'unités pétrochimiques spécialisées dans la fabrication du méthanol, du cracking d'éthane et d'oléfines, utilisées notamment dans la fabrication des engrais dont la quasi-totalité sera destinée à l'exportation. Concernant les deux projets d'Oran dont les contrats de réalisation ont été signés lundi, M. Khelil a indiqué qu'ils visent à «intégrer le groupe Sonatrach dans la production et l'exportation des engrais, sur la base de contrats à long terme». Il a également mis en avant l'importance des autres investissements qui vont être engagés dans ce domaine qu'il a qualifié de «stratégique» au moment où les prix des engrais enregistrent de fortes hausses sur le marché international.
Samir. B (Le Financier)
Ces projets porteront notamment sur la réalisation d'unités pétrochimiques spécialisées dans la fabrication du méthanol, du cracking d'éthane et d'oléfines, utilisées notamment dans la fabrication des engrais dont la quasi-totalité sera destinée à l'exportation. Concernant les deux projets d'Oran dont les contrats de réalisation ont été signés lundi, M. Khelil a indiqué qu'ils visent à «intégrer le groupe Sonatrach dans la production et l'exportation des engrais, sur la base de contrats à long terme». Il a également mis en avant l'importance des autres investissements qui vont être engagés dans ce domaine qu'il a qualifié de «stratégique» au moment où les prix des engrais enregistrent de fortes hausses sur le marché international.
Samir. B (Le Financier)
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