Que faire? "Si les prix de l´alimentation continuent comme ils le font maintenant, les conséquences seront terribles, a prévenu le Directeur général du FMI. Des centaines de milliers de personnes vont mourir de faim. "
Pour l´immédiat, Robert Zoellick le Directeur de la Banque mondiale, appelle à un "plan mondial": créer un fonds d´urgence de 500 millions de dollars, l´industrie a été trop privilégiée et réfléchir aux conséquences des cultures de biocarburants (en clair, les abandonner sauf là où ils sont incontestables, comme au Brésil, à la déforestation près)...Le pire est que la tentation du chacun pour soi est évidemment très forte pour les dirigeants.
Les pays producteurs veulent "retenir la nourriture chez eux" en haussant les taxes à l´export (Argentine, Inde, Russie"(3).
Jean Ziegler, l´auteur de L´empire de la honte, a appelé le FMI à changer sa politique de subventions agricoles et à cesser de soutenir exclusivement des projets visant la réduction des dettes des pays pauvres et donc tournés vers les exportations.
L´agriculture, estime-t-il, doit être subventionnée dans des secteurs où elle assure la survie des populations. Le rapporteur spécial de l´ONU a également critiqué l´Union européenne pour sa politique de subventions, l´accusant de dumping agricole en Afrique.
Devant les malheurs actuels et annoncés, la FAO a l´arme fatale pour conjurer les périls: mettre les populations du Sud en demeure de consommer des bestioles et autres larves riches en protéines. "Avec plus de 1400 espèces consommées par l´homme dans le monde entier, les insectes représentent un créneau prometteur tant sur le plan commercial que nutritionnel, a déclaré la FAO aujourd´hui...
Si l´idée de manger des insectes peut sembler étrange ou peu ragoûtante, c´est une coutume en réalité très répandue de par le monde. Au moins 527 insectes différents sont consommés dans 36 pays d´Afrique; et 29 pays d´Asie et 23 des Amériques en consomment également.
Sur les centaines d´espèces consommées par l´homme, les principaux insectes appartiennent à quatre grands groupes: punaises, fourmis, abeilles et guêpes; sauterelles et criquets, teignes et papillons. Les insectes possèdent une valeur nutritive élevée. Certains contiennent autant de protéines que la viande et le poisson. Séchés, ils ont souvent une teneur en protéines double par rapport à la viande et au poisson frais, mais généralement pas plus que la viande ou le poisson séché ou grillé.
En dehors de leur valeur nutritionnelle, de nombreux experts estiment que les insectes comestibles détiennent un potentiel considérable de création de revenus et d´emplois pour les populations rurales qui s´occupent de leur capture, de leur élevage, de leur transformation, de leur transport et de leur commercialisation. Ce potentiel pourrait bénéficier de la promotion et de l´adoption de normes alimentaires modernes pour les insectes qui sont vendus vivants, séchés, fumés, grillés ou sous toute autre forme."
Pr.C.Chittour(*)-l'expression-
(*) Ecole nationale polytechnique et Ecole d'ingénieurs de Toulouse.
Pour l´immédiat, Robert Zoellick le Directeur de la Banque mondiale, appelle à un "plan mondial": créer un fonds d´urgence de 500 millions de dollars, l´industrie a été trop privilégiée et réfléchir aux conséquences des cultures de biocarburants (en clair, les abandonner sauf là où ils sont incontestables, comme au Brésil, à la déforestation près)...Le pire est que la tentation du chacun pour soi est évidemment très forte pour les dirigeants.
Les pays producteurs veulent "retenir la nourriture chez eux" en haussant les taxes à l´export (Argentine, Inde, Russie"(3).
Jean Ziegler, l´auteur de L´empire de la honte, a appelé le FMI à changer sa politique de subventions agricoles et à cesser de soutenir exclusivement des projets visant la réduction des dettes des pays pauvres et donc tournés vers les exportations.
L´agriculture, estime-t-il, doit être subventionnée dans des secteurs où elle assure la survie des populations. Le rapporteur spécial de l´ONU a également critiqué l´Union européenne pour sa politique de subventions, l´accusant de dumping agricole en Afrique.
Devant les malheurs actuels et annoncés, la FAO a l´arme fatale pour conjurer les périls: mettre les populations du Sud en demeure de consommer des bestioles et autres larves riches en protéines. "Avec plus de 1400 espèces consommées par l´homme dans le monde entier, les insectes représentent un créneau prometteur tant sur le plan commercial que nutritionnel, a déclaré la FAO aujourd´hui...
Si l´idée de manger des insectes peut sembler étrange ou peu ragoûtante, c´est une coutume en réalité très répandue de par le monde. Au moins 527 insectes différents sont consommés dans 36 pays d´Afrique; et 29 pays d´Asie et 23 des Amériques en consomment également.
Sur les centaines d´espèces consommées par l´homme, les principaux insectes appartiennent à quatre grands groupes: punaises, fourmis, abeilles et guêpes; sauterelles et criquets, teignes et papillons. Les insectes possèdent une valeur nutritive élevée. Certains contiennent autant de protéines que la viande et le poisson. Séchés, ils ont souvent une teneur en protéines double par rapport à la viande et au poisson frais, mais généralement pas plus que la viande ou le poisson séché ou grillé.
En dehors de leur valeur nutritionnelle, de nombreux experts estiment que les insectes comestibles détiennent un potentiel considérable de création de revenus et d´emplois pour les populations rurales qui s´occupent de leur capture, de leur élevage, de leur transformation, de leur transport et de leur commercialisation. Ce potentiel pourrait bénéficier de la promotion et de l´adoption de normes alimentaires modernes pour les insectes qui sont vendus vivants, séchés, fumés, grillés ou sous toute autre forme."
Pr.C.Chittour(*)-l'expression-
(*) Ecole nationale polytechnique et Ecole d'ingénieurs de Toulouse.
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