Le Maroc se rapproche de l’exploitation de ses richesses gazières
Mohamed Jaouad EL KANABI
HESPRESS
Selon GlobalData, une société de données et d’analyse, pour peu que le Maroc prenne des décisions finales d’investissement (FID) cette année, deux importants projets gaziers au Maroc, seraient sur le point de devenir opérationnels et pourraient conduire à l’indépendance du Royaume ou tout au moins réduire sa dépendance au charbon et aux importations coûteuses de gaz et plus particulièrement envers l’Algérie.
Le pays, ajoute GlobalData, possède près de 700 milliards de pieds cubes de réserves dans des développements annoncés. Le Maroc, tant bien même, qu’il ne soit pas un producteur majeur et importe la majeure partie de son gaz pourrait donc ajouter 70 Mpi de gaz naturel au mix énergétique du pays au cours des cinq prochaines années.
Santiago Varela, analyste en amont chez GlobalData, commente: « La croissance productive devrait se matérialiser avec le lancement de la première phase de Tendrara, qui prévoit de fournir des volumes de gaz d’ici la mi-2022 avec un prix de développement inférieur à 5 $ / mcf. Anchois, découvert en 2009, devrait produire le premier gaz en 2024 et sera de loin le plus grand développement gazier entrepris au Maroc à ce jour. Pour les deux projets, l’obstacle majeur est d’obtenir un financement adéquat, car aucun des deux opérateurs ne dispose de fonds suffisants pour entreprendre seul ces développements ».
L’opérateur Chariot Oil & Gas a eu du mal ces dernières années à convaincre les investisseurs de soutenir le financement du développement Anchois. Cependant, au cours de la dernière année, la société a retraité avec succès les données sismiques qui ont conduit à une mise à niveau de tcf de ressources récupérables. En outre, la société a annoncé la manifestation d’intérêt d’Africa Finance Corporation et d’une banque multinationale d’investissement pour financer le projet ainsi qu’un protocole d’accord pour les ventes de gaz avec le ministère marocain de l’énergie selon GlobalData.
Ces derniers développements rapprochent de plus en plus le Maroc du déblocage de son plus grand champ de gaz, et une décision finale d’investissement est sur le point d’être prise cette année. Santiago a en outre poursuivi : « Le Maroc n’a pas réussi à développer ses principales découvertes de gaz à ce jour, principalement en raison du fait que le pétrole a été la ressource préférée au gaz. Mais maintenant, que l’accent a été mis sur le gaz, un cadre fiscal attractif et une forte demande intérieure, les opérateurs internationaux font de gros efforts pour développer les ressources du pays ».
Toutefois bien que l‘économie des projets Tendrara et Anchois semble tentante, il n’est pas encore clair si les opérateurs actuels seront en mesure de finaliser les financements nécessaires pour développer ces champs en dépit que les opérateurs internationaux poussent fort pour développer les ressources du pays.
La sécurisation des capitaux est le dernier obstacle sur la voie du déblocage des ressources gazières du Maroc, indique encore GlobalData dont la mission est d’aider ses clients à décoder l’avenir pour être plus performants et innovants dans une gamme d’industries donnée, y compris les secteurs de la santé, de la consommation, de la vente au détail, de la finance, de la technologie et des services professionnels.
Mohamed Jaouad EL KANABI
HESPRESS
Selon GlobalData, une société de données et d’analyse, pour peu que le Maroc prenne des décisions finales d’investissement (FID) cette année, deux importants projets gaziers au Maroc, seraient sur le point de devenir opérationnels et pourraient conduire à l’indépendance du Royaume ou tout au moins réduire sa dépendance au charbon et aux importations coûteuses de gaz et plus particulièrement envers l’Algérie.
Le pays, ajoute GlobalData, possède près de 700 milliards de pieds cubes de réserves dans des développements annoncés. Le Maroc, tant bien même, qu’il ne soit pas un producteur majeur et importe la majeure partie de son gaz pourrait donc ajouter 70 Mpi de gaz naturel au mix énergétique du pays au cours des cinq prochaines années.
Santiago Varela, analyste en amont chez GlobalData, commente: « La croissance productive devrait se matérialiser avec le lancement de la première phase de Tendrara, qui prévoit de fournir des volumes de gaz d’ici la mi-2022 avec un prix de développement inférieur à 5 $ / mcf. Anchois, découvert en 2009, devrait produire le premier gaz en 2024 et sera de loin le plus grand développement gazier entrepris au Maroc à ce jour. Pour les deux projets, l’obstacle majeur est d’obtenir un financement adéquat, car aucun des deux opérateurs ne dispose de fonds suffisants pour entreprendre seul ces développements ».
L’opérateur Chariot Oil & Gas a eu du mal ces dernières années à convaincre les investisseurs de soutenir le financement du développement Anchois. Cependant, au cours de la dernière année, la société a retraité avec succès les données sismiques qui ont conduit à une mise à niveau de tcf de ressources récupérables. En outre, la société a annoncé la manifestation d’intérêt d’Africa Finance Corporation et d’une banque multinationale d’investissement pour financer le projet ainsi qu’un protocole d’accord pour les ventes de gaz avec le ministère marocain de l’énergie selon GlobalData.
Ces derniers développements rapprochent de plus en plus le Maroc du déblocage de son plus grand champ de gaz, et une décision finale d’investissement est sur le point d’être prise cette année. Santiago a en outre poursuivi : « Le Maroc n’a pas réussi à développer ses principales découvertes de gaz à ce jour, principalement en raison du fait que le pétrole a été la ressource préférée au gaz. Mais maintenant, que l’accent a été mis sur le gaz, un cadre fiscal attractif et une forte demande intérieure, les opérateurs internationaux font de gros efforts pour développer les ressources du pays ».
Toutefois bien que l‘économie des projets Tendrara et Anchois semble tentante, il n’est pas encore clair si les opérateurs actuels seront en mesure de finaliser les financements nécessaires pour développer ces champs en dépit que les opérateurs internationaux poussent fort pour développer les ressources du pays.
La sécurisation des capitaux est le dernier obstacle sur la voie du déblocage des ressources gazières du Maroc, indique encore GlobalData dont la mission est d’aider ses clients à décoder l’avenir pour être plus performants et innovants dans une gamme d’industries donnée, y compris les secteurs de la santé, de la consommation, de la vente au détail, de la finance, de la technologie et des services professionnels.
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