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Algérie: L’eau stresse !

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  • Algérie: L’eau stresse !



    Pourtant quelques volatiles migrateurs continuent d’orner le ciel d’Algérie de quelques paraboles pour prolonger le printemps, des averses parfois mortelles créent des surprises inattendues pour mars. Nous oublions vite victimes et étourneaux de passage dans le spectacle de ces barrages “qui ont besoin d’eau”, et nous nous perdons dans le décryptage des communiqués sur les coupures d’eau, leur durée et leur motif, pour enfin nous égarer dans la quête des alternatives parce que n’étant jamais sûrs de la fiabilité de ces annonces. Pourtant, nous sommes habitués à cette récurrence, même si elle nous paraît, cette fois, inédite.

    L’eau vient déjà à manquer, même si certains ne veulent pas croire les arguments des services des eaux, la profusion de mensonges durant des années a mis la parole officielle sous le sceau des suspicions. Surtout que le phénomène des coupures d’eau s’est “nationalisé” avec des motifs similaires, maintenance et nettoyage, qui interviennent partout au même moment, qui prêtent cependant à des doutes.

    La liste des régions touchées par les coupures s’allonge même si le ciel a daigné arroser le pays avec de quoi rassurer et assurer quelques semaines d’approvisionnement. Cette perturbation ne devrait logiquement pas nous éloigner davantage de la problématique de la gestion de l’eau en Algérie, mais surtout de garder à l’esprit qu’il s’agit d’un problème mondial ; la bataille actuelle entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie autour du Nil Bleu donne un aperçu de ce que peuvent être les prochaines guerres.

    En définitive, nous sommes en plein dans un stress hydrique dont les prémices pointaient depuis des années sans qu’on ait pris de dispositions pour éviter de subir comme ces jours-ci des coupures d’eau intempestives qui s’ajoutent aux autres motifs de colère des citoyens. Ce qui aurait pu être évité par la simple décision d’imposer les règles de gestion rigoureuse de la ressource en attendant de se préparer contre la rareté de l’eau qui finira tôt ou tard par nous rattraper. Nos regards ne seront plus à scruter les paraboles que dessineront des volatiles de passage dans notre ciel.

    liberte-algerie

  • #2

    Abdelaziz Ardjoum : « les perturbations d’alimentation en eau potable découlent du faible taux de remplissage des barrages »

    Abdelaziz Ardjoum : « les perturbations d’alimentation en eau potable découlent du faible taux de remplissage des barrages »

    Les perturbations de l’alimentation en eau potable sont légion ces derniers temps et les raisons sont à chercher du côté du faible taux de remplissage des barrages, telle est l’essentiel de l’intervention du sous-directeur des services publics au niveau du ministère des ressources en eau Abdelaziz Ardjoum. La faible pluviométrie qu’a connu le pays cet hiver a forcément induit un taux de remplissage des barrages qui a forcément conduit à des perturbations de l’alimentation en eau potable à travers le pays. Ce qui semble cohérent.

    Et pour pallier cette rareté de l’eau, une denrée plus qu’indispensable, le responsable qui intervenait ce matin à la radio nationale a indiqué que le ministère fait tout son possible pour diversifier les ressources pour assurer que cette denrée ne vienne pas à manquer.

    Ainsi, selon Abdelaziz Ardjoum, « 75 % de la population est alimentée régulièrement et de façon ininterrompue en eau potable au moment les 25 % restants sont alimentés un jour sur deux ou plus » a-t-il indiqué avant de préciser que cette dernière tranche de la population subit les conséquences de la rareté de la pluviométrie et les conditions météorologiques inadéquates.

    De plus, l’intervenant a précisé que le taux de remplissage des barrages à l’heure actuelle avoisine le 35 milliards de mètres cubes. Ce qui équivaut selon lui à 44 % de taux de remplissage.
    lapatrienews

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    • #3

      L’alimentation en eau constamment perturbée : De nombreux ménages décident de recourir aux citernes

      L’alimentation H24 en eau potable de la capitale n’est plus garantie, de nombreux habitants comptent remettre en service leurs anciennes citernes, jusque-là abandonnées.

      Au centre de la capitale ou dans la périphérie, des citoyens ne font plus confiance à la Société des eaux et d’assainissement d’Alger (SEAAL). Certes, l’alimentation en H24 a été assurée pendant des années, mais ces derniers mois, la qualité du service s’est détériorée, suscitant doute et méfiance des clients. «Nous possédons des citernes installées sur la terrasse. Ces dernières années, nous n’avions pas jugé utile de les utiliser, l’eau est rarement coupée», nous dira un résident de bâtiment à Alger-Centre, ajoutant «que les perturbations sont devenues fréquentes et il est temps de revenir aux anciennes habitudes».

      Notre interlocuteur n’est pas le seul à vouloir stocker l’eau, en recourant à des citernes. Ceux qui hésitaient encore ont fini par se décider suite à la longue coupure annoncé à partir d’aujourd’hui, dans la majorité des communes de la première ville du pays. Outre les citernes installées sur les terrasses, bien d’autres ménages disposent de citernes de moindre volume à l’intérieur même des appartements.

      La plupart d’entre eux les ont débranchées ou n’ont pas jugé utile de les réparer suite à des pannes, puisque l’alimentation était permanente. «J’ai fait venir un plombier. Il m’a fait les branchements et les réparations nécessaires», nous dira un autre citoyen, indiquant posséder une petite citerne à la douche qu’il vient de nettoyer et de remettre en marche. Ceux qui s’en sont débarrassés, commencent déjà à le regretter. «L’AEP n’a pas posé pas de problèmes durant plusieurs années. Alors pour gagner un peu d’espace chez moi, j’ai jeté ma citerne. Mais là, je me vois obligé d’acheter une neuve et d’effectuer quelques aménagements pour l’installer», nous confie un autre citoyen, père de famille, qui dit souffrir le martyr à chaque coupure, d’autant qu’il est père de quatre enfants en bas âge.
      l’option citerne

      Les habitants d’Alger sont nombreux à affirmer opter pour les citernes d’eau en plastique, dont le prix varie de 9000 à 25 000 DA. Les moins nantis comptent acheter quelques jerricans, «comme au bon vieux temps», ironise-t-on. Les citernes d’eau «alimentaire» sont d’ailleurs à la mode au niveau notamment des nouvelles cités, dotées par les résidents en ce matériel de stockage en raison des difficultés rencontrées à chaque coupure. «On ne peut pas habiter une tour et se trouver à court d’eau. Si les autorités sont dans l’incapacité d’assurer une alimentation régulière, il n’ont qu’à arrêter la construction d’immeubles de 10 ou 15 étages», s’indigne un résident d’une cité AADL, à la périphérie ouest de la capitale
      elwatan

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      • #4

        Bientôt « un jour sur deux » d’eau potable pour les Algériens !

        L’eau deviendra dans un futur proche une denrée rare, très rare. Et dans les mois à venir, les Algériens seront confrontés à des coupures intempestives concernant l’alimentation en eau potable. Et c’est le directeur général de l’Algérienne des eaux (ADE), Hocine Zair, qui tire la sonnette d’alarme ce lundi matin sur les ondes de la Chaine III de la Radio algérienne.

        « Si la situation ne s’améliore pas sur les deux mois à venir, l’alimentation en quotidien qui se situe entre 10h et 18h sera réduite pour passer entre 6h et 12h voire à un jour sur deux », a prévenu ainsi ce haut responsable qui met en garde les Algériens contre les risques des futures pénuries qui toucheront de plein fouet l’alimentation en eau potable. Hocine Zair a fait savoir que dans le cadre d’une démarche d’économie d’eau, « cette situation nous impose de préserver les réserves existantes au niveau des barrages, ce qui va se traduire inévitablement sur le terrain par une réduction des plages horaires de distribution, sauf si les réserves se reconstituent d’ici le mois de mai prochain ».

        Selon les données récentes publiées par l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), le pays enregistre une moyenne de 44 % de remplissages de barrages, a-t-il rappelé. Cependant, les barrages et les autres eaux de surface, ne représentent que 40 % des ressources utilisées pour l’alimentation en eau potable, à coté d’autres alternatives telles que l’eau de mer dessalée et l’eau issue des forages.

        Hocine Zair, le changement climatique impose de s’appuyer sur le dessalement d’eau de mer, permettant ainsi de réserver l’eau des barrages aux régions des Hauts plateaux et à l’irrigation. Le même interlocuteur a fait savoir que le coût moyen de production était de 60 dinars/m3 alors que le prix de commercialisation du mètre cube au niveau national est de 6,30 dinars, le différentiel étant compensé, a-t-il dit, par les subventions de l’Etat.

        Soulignons enfin que l’Algérie fait l’objet d’un véritable stress hydrique, à savoir une pénurie d’eau. Récemment, Algérie Part avait tiré la sonnette d’alarme en publiant une longue enquête dans laquelle est clairement démontrée que l’Algérie menacée par la soif malgré les 55 milliards de dollars dépensés depuis… 2000.

        La croissance démographique et les changements climatiques, et de ce fait l’accès à l’eau potable pour la population, constitue un défi majeur pour l’Algérie dans les décennies à venir. En été 2019, une étude de l’Institut de prospection économique en Méditerranée (Ipemed) a relevé les vulnérabilités des potentialités hydriques pour l’Algérie. D’après l’étude l’Algérie est classée parmi les pays les plus exposés à un stress hydrique à long terme dans le pourtour méditerranéen. En effet, l’étude intitulée «L’accès à l’eau et l’assainissement en Méditerranée, les finances innovantes: solutions ou illusion?» démontre que l’Algérie figure parmi les pays les plus exposés à un stress hydrique à l’horizon 2030. Un diagnostic qui n’a jamais été nié en vérité par les autorités algériennes. Mais contre ce danger majeur, ces dernières années, l’Algérie s’est comportée avec énormément de négligences et d’amateurisme dans la gestion des projets structurants visant à préserver cette denrée rare qui est… l’eau.
        algeriepart plus

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        • #5
          Il faut rappeler que l'algerie sous l'ere Bouteflika a depensé 50 milliards de dollars ( une moyenne de 6 à 8 milliards de dollars/an) dans le domaine des Ressources en eau pour un résultat peu convaincant


          L’Algérie a investi près de 50 milliards de dollars ces dernières années pour la réalisation de grandes infrastructures destinées au stockage des ressources en eau, afin d’éviter une véritable crise en matière d’approvisionnement en eau potable (AEP) et le raccordement des citoyens au réseau d’assainissement, selon le ministère des ressources en eau et de l’environnement.
          algerie-eco

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