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Des milliers d'élèves d'écoles publiques se solidarisent avec leurs "Enseignants contractuels"
22 Mars 2021
par Marouane Kabbaj
Les élèves de plusieurs écoles publiques de toutes les régions du Royaume ont observé le lundi 22 mars 2021 une grève en guise de protestation contre la violence faite à leurs enseignants les 16 et 17 mars 2021 à Rabat. Une expression des plus spontanées de la part de milliers d’adolescentes et d’adolescents qui n’ont pas accepté qu’un enseignant soit maltraité et humilié dans la rue.
En effet, dans l’impossibilité d’ouvrir un dialogue constructif avec le ministère de l’Education et de l’Enseignement supérieur, les enseignants contractuels ont enchaîné les mouvements de protestation ces derniers temps. La dernière manifestation a viré à de violents affrontements. Des images et des vidéos indignes circulant sur la toile et des scènes de violence à l’encontre d’enseignants contractuels lors de leur marche les 16 et 17 mars ont créé un vif émoi chez les Marocains.
Le procureur du Roi auprès du Tribunal de première instance de Rabat a publié un communiqué dans lequel il annonce l’ouverture une enquête au sujet d’une personne en tenue civile qui a usé de violence lors de la dispersion de ce rassemblement sur la voie publique. La personne concernée a été arrêté. L’enquête suit son cours.
Pour rappel, communément appelés «enseignants contractuels», ces instituteurs rattachés aux académies régionales réclament depuis des années leur intégration dans la fonction publique. Devant l’atermoiement du département d’Amzazi, leur coordination avait organisé une grève nationale du 9 au 12 février puis une autre les 3 et 4 mars. Malheureusement, le gouvernement a fait la sourde oreille face à leurs revendications
22 Mars 2021
par Marouane Kabbaj
Les élèves de plusieurs écoles publiques de toutes les régions du Royaume ont observé le lundi 22 mars 2021 une grève en guise de protestation contre la violence faite à leurs enseignants les 16 et 17 mars 2021 à Rabat. Une expression des plus spontanées de la part de milliers d’adolescentes et d’adolescents qui n’ont pas accepté qu’un enseignant soit maltraité et humilié dans la rue.
En effet, dans l’impossibilité d’ouvrir un dialogue constructif avec le ministère de l’Education et de l’Enseignement supérieur, les enseignants contractuels ont enchaîné les mouvements de protestation ces derniers temps. La dernière manifestation a viré à de violents affrontements. Des images et des vidéos indignes circulant sur la toile et des scènes de violence à l’encontre d’enseignants contractuels lors de leur marche les 16 et 17 mars ont créé un vif émoi chez les Marocains.
Le procureur du Roi auprès du Tribunal de première instance de Rabat a publié un communiqué dans lequel il annonce l’ouverture une enquête au sujet d’une personne en tenue civile qui a usé de violence lors de la dispersion de ce rassemblement sur la voie publique. La personne concernée a été arrêté. L’enquête suit son cours.
Pour rappel, communément appelés «enseignants contractuels», ces instituteurs rattachés aux académies régionales réclament depuis des années leur intégration dans la fonction publique. Devant l’atermoiement du département d’Amzazi, leur coordination avait organisé une grève nationale du 9 au 12 février puis une autre les 3 et 4 mars. Malheureusement, le gouvernement a fait la sourde oreille face à leurs revendications
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