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L'Inde et le Maroc,vedettes de l'informatique.

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  • L'Inde et le Maroc,vedettes de l'informatique.

    L'Inde et le Maroc,vedettes de l'informatique

    Valérie Collet
    13/05/2008 | Mise à jour : 08:36 |

    Les sociétés de services poursuivent leurs recrutements dans les pays à bas coûts.

    L'Inde et le Maroc continuent à profiter des investissements des sociétés de services informatiques européennes dans l'«offshore», les pays à coûts de main-d'œuvre attractifs.
    Le 22 avril, Andy Green, le directeur général du groupe Logica la société de services informatiques née de la fusion entre Logica, CMG et Unilog a évoqué la suppression de 1 300 postes dont 500 en Grande-Bretagne. En parallèle, la SSII a annoncé que ses effectifs hors d'Europe, essentiellement en Inde, aux Philippines et au Maroc, allaient doubler pour atteindre quelque 8 000 personnes fin 2009 contre 3 450 actuellement.
    Mercredi dernier, le président de Logica France a donné des précisions sur l'impact du plan d'économie sur la filiale française : «Quelques dizaines de postes seulement devraient être supprimés dans l'Hexagone», a indiqué Patrick Guimbal, le président de Logica France qui rappelle qu'«il n'est pas prévu de plan de licenciement en France». En Grande-Bretagne, en revanche, ils seront à l'ordre du jour.
    La filiale française, qui recrute en moyenne 2 000 personnes par an, compte à l'avenir faire davantage appel aux collaborateurs du groupe situés au Maroc et en Inde. «À l'heure actuelle, 300 personnes sont employées au Maroc. En France, nous nous sommes fixé un objectif de 1 000 collaborateurs offshore en 2009, la moitié au Maroc et l'autre moitié en Inde », ajoute Patrick Guimbal. Ces salariés francophones effectueront des prestations pour les clients français de Logica.

    Chez Capgemini où les indicateurs économiques sont tous au vert, l'essor de l'offshore se poursuit également. Au cours de la présentation des résultats du premier trimestre, Paul Hermelin, son directeur général, a rappelé que la croissance des effectifs du groupe en dehors de sa filiale Sogeti avait été nulle dans les pays occidentaux alors que dans les pays offshore, 800 personnes ont été recrutées au premier trimestre de cette année.

    Inquiétude des salariés

    Interrogé sur l'appel à la grève lancé chez Capgemini France pour le 15 mai en raison des salaires, Paul Hermelin a estimé qu'il s'agissait plus d'une «sensibilisation du personnel que d'une mobilisation».
    «C'est un signal. Les salariés sont un peu inquiets de l'offshore qu'ils considèrent comme une menace, analyse Paul Hermelin. Mais la croissance se fait au bénéfice de tous les collaborateurs du groupe.» Certains ne l'ont visiblement pas vérifié sur leur bulletin de salaire.

    LE FIGARO

  • #2
    je crois , et ca n'engage que moi , que comparer l'industrie du Logiciel au Maroc et celle de l'inde , n'est pas trés raisonnable .

    on ne joue tout simpolement pas dans la meme division , tu sais que l'inde est le pays qui forme le plus d'ingénieur informaticiens au monde , c'est vrai qu'au maroc , on a des petits génies de l'informatique et de la télécommunication , mais ca reste encore trés marginal comparé à l'inde.
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

    Commentaire


    • #3
      Dans l absolu l inde est certainement incomprabale au maroc pour ce qui est de l industrie informatique

      Mais là on parle surtout du marché français (et francophone en général : cao gemii -unilog -SQLI...) et là le maroc a vraiement une carte à jouer. (Et il est entrain de le faire.)
      Dernière modification par Atlantic, 13 mai 2008, 11h54.

      Commentaire


      • #4
        qlq appreçus sur l'inde.


        Les services informatiques

        Bien qu’affecté par la crise économique mondiale, ce secteur participe de
        manière significative au développement du pays, avec un chiffre d’affaires
        suivant les prévisions en atteignant 30,3 Mds $ au cours de l’année fiscale
        2006, en croissance de 38% par rapport à l’année précédente. Selon Nasscom
        (National Association of Software and Services Companies), ce chiffre
        devrait atteindre les 39,7 Mds en 2007. Au total, les revenus liés à l’industrie
        TIC en Inde ont été multipliés par 10 au cours de la dernière décennie. Les
        exportations ont représenté 23,6 Mds $ en 2006 alors que les ventes sur le
        marché domestique ont atteint 4,8 Mds $, en progression de 14%. Ces
        chiffres de croissance sur le marché national, mais aussi à l’export, renforcent
        la confiance et la compétitivité mondiale du secteur TIC indien. L’exportation
        se fait d’abord en direction des Etats-Unis, qui représentent 67,2% des
        revenus, contre 25,1% pour l’Europe (qui devient cependant le nouveau
        marché prioritaire). Ce secteur emploie plus de 1,5 million de personnes.
        L’Inde reste la destination leader de l’offshore (avec plus de 50% du marché
        mondial) devant la Chine, et la Malaisie.

        Logiciels et services


        Le développement de logiciels est l’activité principale de l’industrie TIC
        indienne totalisant 17,8 Mds $ de revenus (13,3 Mds $ à l’export et 4,5 Mds $
        sur le marché domestique) soit 59% des revenus du secteur. Les prévisions de
        croissance sont positives : 25-28 % pour le marché des logiciels et services,
        27-30% de croissance pour l’export et 20% pour le marché national.
        L’exportation de logiciels et services devrait atteindre 75 milliards $ d’ici
        2010 si la croissance annuelle se maintient au-dessus de 30%.



        BPO


        L’Inde reste le leader incontesté du Business Process Outsourcing (soustraitance
        d’activités « back office » : facturation, comptabilité, traitement des
        ventes en ligne,…) avec encore de fortes perspectives de croissance. On
        estime en effet que 90% du marché du IT-BPO est encore inexplorée. En
        2006, les revenus liés au BPO représentaient 7,2 Mds $ (soit 20% des revenus
        du secteur), dont près de 90% liés à l’export. On estime que les revenus liés
        au BPO atteindront 9,5 Mds $ en 2007.
        Les centres d’appel constituent l’essentiel de l’activité du BPO en Inde (85%
        du marché du BPO) même si la tendance est au développement de services à
        forte valeur ajoutée. Le Knowledge Process Outsourcing (sous-traitance de
        services à haute valeur ajoutée, plus seulement dans les TIC mais aussi des
        fonctions commerciales, juridiques, scientifiques…) représente donc un
        nouveau défi pour l’économie indienne. Le pays capture seulement 5% de la
        demande mondiale mais ce chiffre devrait passer à 15% en 2010, selon la
        Confédération de l’Industrie Indienne.



        Le matériel informatique



        Pour l’année 2006, les revenus liés au matériel informatique ont représenté 7
        Mds $ et les ventes de PC devraient dépasser les 6,5 millions d’unités, soit
        une hausse de 30% par rapport à l’année précédente.
        Pour réduire la fracture informatique, de nombreux programmes
        d’administration électronique ont été lancés, dont le National E-Governance
        Plan. Il devrait coûter plus de 5 Mds $ sur les cinq prochaines années. Par
        ailleurs, le gouvernement encourage les fabricants à lancer sur le marché des
        PC dont le prix de vente ne dépasserait pas les 200 $, afin d’atteindre
        l’objectif de 28 millions d’unités vendues par an dès 2008. En 2005, les
        fabricants indiens Xenitis et HCL Infosystems ont lancé leur premier modèle
        à bas prix. L’essentiel du matériel informatique en Inde est importé.

        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          On ne dit pas que le Maroc 2008 ets l'inde 2008, on dit que le Maroc 2008 = l'Inde 1997. On est sur les pas de ce qui s'est fait en Inde avec les US. Si on continue sur ces pas, dans 15 ans le Maroc en tirera de gros benefices en termes d'emplois, de competences et de transfert technoloigque. Et 15 ans, c'est demain...

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