Source LCI Publié hier à 13h09, mis à jour hier à 16h09
Par des coups d'éclat nationalistes, le président turc Recep Tayyip Erdogan tente de faire oublier une économie à l'agonie notamment en raison de la pandémie.
Sur le Bosphore, les croisières se font rares. La ville d'Istanbul, l'une des attractions phares du tourisme mondial, est paralysée par la pandémie. Il suffit de se rendre à l'emblématique grand bazar pour le constater. Si 150 000 visiteurs par jour venaient ici avant le Covid, maintenant, les allées sont vides. Certains commerçants s'ennuient et sont désespérés.
Les touristes occidentaux ont déjà délaissé la destination depuis quelque temps. Ils sont déçus par les dérives autoritaires et islamistes du régime d'Erdogan. Celles-ci ont aussi fait fuir les capitaux étrangers dont beaucoup d'entreprises dépendent. Depuis deux ans, c'est toute l'économie turque qui s'enfonce dans la crise et le pouvoir d'achat s'effondre. De nombreux Turcs ont donc dû réduire leur train de vie en raison de la hausse des prix des produits de consommation courante.
La livre turque a également chuté. Elle a perdu plus de la moitié de sa valeur face à l'euro. Chaque jour, la banque centrale turque dépense des millions de dollars pour soutenir sa monnaie. Mais jusqu'à présent, il n'y a que peu d'effet. Pour attirer les devises, l'Etat turc communique et mise sur l'immobilier.
Par des coups d'éclat nationalistes, le président turc Recep Tayyip Erdogan tente de faire oublier une économie à l'agonie notamment en raison de la pandémie.
Sur le Bosphore, les croisières se font rares. La ville d'Istanbul, l'une des attractions phares du tourisme mondial, est paralysée par la pandémie. Il suffit de se rendre à l'emblématique grand bazar pour le constater. Si 150 000 visiteurs par jour venaient ici avant le Covid, maintenant, les allées sont vides. Certains commerçants s'ennuient et sont désespérés.
Les touristes occidentaux ont déjà délaissé la destination depuis quelque temps. Ils sont déçus par les dérives autoritaires et islamistes du régime d'Erdogan. Celles-ci ont aussi fait fuir les capitaux étrangers dont beaucoup d'entreprises dépendent. Depuis deux ans, c'est toute l'économie turque qui s'enfonce dans la crise et le pouvoir d'achat s'effondre. De nombreux Turcs ont donc dû réduire leur train de vie en raison de la hausse des prix des produits de consommation courante.
La livre turque a également chuté. Elle a perdu plus de la moitié de sa valeur face à l'euro. Chaque jour, la banque centrale turque dépense des millions de dollars pour soutenir sa monnaie. Mais jusqu'à présent, il n'y a que peu d'effet. Pour attirer les devises, l'Etat turc communique et mise sur l'immobilier.
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