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La Présidence algérienne demande verbalement la « planche à billets », mais le gouvernement rechigne

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  • La Présidence algérienne demande verbalement la « planche à billets », mais le gouvernement rechigne

    La confusion est à son comble au plus haut sommet du pouvoir algérien en raison de la situation financière de plus en plus compliquée que traverse l’Algérie. La Présidence algérienne a communiquée au gouvernement d’Abdelaziz Djerad une instruction « verbale » pour ordonner le recours à la « planche à billets », à savoir le fameux financement non-conventionnel, pour émettre sur le marché de nouvelles quantités supplémentaires de monnaies au moment où le pays traverse une très difficile crise de liquidités bancaires.

    Cette instruction « verbale » a été communiquée par le Palais Présidentiel d’El-Mouradia au Premier-ministre Abdelaziz Djerad au à la mi-avril. Mais plusieurs membres du gouvernement ont rechigné à mettre en oeuvre cette instruction verbale réclamant au passage une « instruction écrite et signée de la main du Président Tebboune » pour lancer l’impression et l’émission de nouveaux billets en dinar algérien. Trois principaux hauts responsables de l’Etat ont exigé des garanties par écrit à la Présidence. Il s’agit du gouverneur de la Banque d’Algérie Rosthom Fadhli, Ayman Ben Abderrahmane, ministre des Finances, et le Premier-ministre, Abdelaziz Djerad.

    Selon nos investigations, les trois hauts commis de l’Etat ont réclamé un écrit émanant de la personne du Président de la République Abdelmadjid Tebboune pour valider officiellement la mise en marche de la planche à billets. Selon nos sources, les trois hauts responsables veulent absolument se couvrir « juridiquement » et ne pas rééditer le scénario d’Ahmed Ouyahia avec Mohamed Loukal, l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie de 2016 à 2019, les deux hommes qui ont orchestré et planifié le financement non-conventionnel lancé entre 2017 et 2019 et qui s’est soldé par des dysfonctionnements budgétaires majeurs pour le pays valant ainsi à Mohamed Loukal et Ouyahia d’être placé sous enquête judiciaire dés le 20 avril 2019. L’enquête sur les conditions de réalisation de la planche à billets lancée en 2017 n’a jamais about pour le moment, mais elle a suffi pour effrayer les actuels décideurs du gouvernement de Djerad qui ont exigé ainsi une « couverture légale » accordée par le premier magistrat du pays.

    Pour l’heure, la Présidence algérienne n’a adressé aucun nouvelle note écrite ou un quelconque document officiellement approuvé par Abdelmadjid Tebboune. Le projet d’une nouvelle planche à billets est donc pour le moment gelé en attendant la décision officielle par écrite de Tebboune.

    Mais cette mesure fait d’ores et déjà jaser au sein du sérail algérien car elle a été testée auparavant par le régime algérien entre 2017 et 2018 et elle n’a fait qu’aggraver la situation économique du pays. Plusieurs rapports officiels rédigés par la Cour des Comptes ou par le Ministère des Finances ont reconnu en 2020 que la planche à billets, le financement non-conventionnel à l’algérienne, a aggravé le déficit budgétaire de l’Etat algérien principalement à cause de l’augmentation de la dette interne, après le recours au financement non conventionnel dont le montant s’est élevé à 5565,2 milliards DA, soit 2185 milliards DA en 2017 et 3371,2 milliards DA en 2018.

    D’autres rapports budgétaires ont démontré également que sur les 6.556,2 milliards de DA mobilisés par le Trésor auprès de la Banque d’Algérie (BA) de 2017 jusqu’à 2019, seulement 3.114,4 mds de DA ont été injectés réellement dans l’économie. Tout le reste de l’argent a servi uniquement à couvrir le déficit du Trésor public et les déficits de plusieurs organismes publics comme le CNAS ou la Caisse nationale des Retraites (CNR) ainsi que le remboursement des dettes de plusieurs sociétés étatiques déficitaires comme la Sonelgaz.

    La planche à billets lancée en Algérie entre la mi-novembre 2017 et fin janvier 2019 n’a permis nullement de relancer l’économie algérienne et elle n’a financé aucun effort de croissance économique du pays. Mais Abdelmadjid Tebboune et son cabinet n’ont pas tiré la leçon et veulent rééditer le même scénario pour donner l’illusion aux Algériens que les liquidités bancaires ne font pas défaut dans le pays.

    Il faut savoir que la « planche à billets » dans le cas de l’Algérie d’aujourd’hui est une véritable menace pour les équilibres financiers et économiques du pays. Et pour cause, la “planche à billets” revient à créer de la monnaie ex-nihilo, c’est-à-dire sans création de richesse correspondante.

    En effet, en temps normal, pour pouvoir créer de la monnaie, la banque centrale d’un pays doit disposer de compensations à l’actif de son bilan, en l’occurrence de l’or, des réserves de changes et des titres (notamment des obligations d’Etat). C’est ce que l’on appelle les contreparties de la masse monétaire. De la sorte, il existe une correspondance entre la monnaie en circulation et la réalité économique du pays. Cela permet notamment d’éviter les dérapages inflationnistes. Bien différemment, lorsqu’une banque centrale actionne la “planche à billets”, cela signifie qu’elle crée de la monnaie sans contreparties préalables. Elle imprime des billets “sur la base de rien”. Mieux, avec cette “monnaie de singe”, la banque centrale monétise la dette publique, c’est-à-dire qu’elle finance directement le déficit public.

    Cette stratégie comporte donc un triple avantage. Primo, l’Etat “éponge” son déficit public gratuitement, donc sans faire appel aux investisseurs privés et / ou extérieurs. Secundo, comme l’Etat ne fait pas appel aux marchés d’obligations, les taux d’intérêt restent bas, ce qui permet de faciliter le financement de l’investissement privé et de la consommation des ménages. Tertio, de par cet excès artificiel de liquidités, la devise du pays concerné se déprécie, soutenant par là même les exportations et la croissance du pays en question.

    Mais cette théorique économique ne s’applique pas du tout dans le cas de l’Algérie car le danger de la planche à billets est l’excès de création monétaire qui va engendrer une inflation galopante. En effet, si la monnaie en circulation ne correspond pas à une création de richesse équivalente, la différence se traduit par davantage d’inflation : si les quantités ne s’ajustent pas, ce sont les prix qui le font. Ainsi, les excès de liquidités qui seront produites par la Banque d’Algérie vont susciter une forte augmentation des prix à la consommation alors que la cherté de la vie bat des records effrayants en Algérie depuis le début de l’année 2021 et notamment le début de ce Ramadan. En plus, la planche à billets aggrave la dévaluation de la monnaie puisque de nouvelles quantités d’argent émises sur le marché vont doper artificiellement la consommation des Algériens alors que le pays n’a pas de production nationale capable de répondre à la demande des consommateurs.

    Le pays sera obligé donc d’augmenter ses importations qui sont payées en devises et la forte demande face à une offre nationale va impacter encore davantage la valeur du dinar algérien. En clair, les dirigeants algériens ignorent des règles économiques de base : l’argent ne fait que représenter la valeur des choses. Imprimer des billets ne change pas la valeur des choses. Si on doublait par magie la quantité de la monnaie en circulation, ça ne rendrait pas tout le monde deux fois plus riche. Ça doublerait le prix de tout et on est revenu à la case départ. Par ailleurs, l’argent ce n’est pas la richesse. … L’argent est un moyen d’échange (et une unité de compte et de réserve). Créer de l’argent ne crée donc pas de la richesse. Si on crée trop d’argent par rapport à la richesse réelle on obtient de l’inflation. Et la forte inflation signifie une dévaluation accélérée encore de la monnaie. Plus la masse monétaire en circulation dans une économie est importante et plus les prix augmentent sous l’effet d’une dépréciation de la valeur de la monnaie.

    Le manque de vision et souvent de l’incompétence des dirigeants politiques algériens sont finalement la seule conclusion que l’on peut tirer de cette énième historie de planche à billets.

    algerie partplus

  • #2
    Le recours à la planche à billet ne sera qu'une illusion, il faut réfléchir en tant qu'Algérien et ne pas réfléchir en posant des équations économiques ni même politiques. Les Algériens qui ont l'Argent ont un état d'esprit archaïque de thésaurisation qu'il est impossible de leur arracher . Les matelas leurs serviront de tirelire et rien ni fera et la planche à billet servira à décupler le nombre de leur matelas. L'argent ne retournera jamais dans le circuit bancaire une fois sortis !

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    • #3
      La presidence algerienne est tenue entre le marteau et l'enclume, elle est folle de demander a activer la planche a billet, mais elle n'a pas le choix a court terme... Mais ça entrainera une hyper inflation...
      "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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      • #4
        Envoyé par ayoub7 Voir le message
        ... Mais ça entrainera une hyper inflation...
        Cela n’entraînera aucune inflation ou alors une légère inflation parce que l'argent qui sera imprimé ne circulera pas mais ira dormir dans les matelas. Tant que l'argent ne circule pas, il ne peut pas y avoir une inflation. Mais ceci ne résoudra pas non plus le problème qu'on veut résoudre qui est le manque de liquidité.

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        • #5
          ce n'est pas une solution ,on aura sur les bras des milliards de dinars ,la seule issue c'est creer un nouveau dinar pour faire sortir l'argent thésaurisé

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          • #6
            La solution à un tas de problèmes (manque de liquidité, corruption, non paiement des taxes...) pas seulement en Algérie mais aussi au Maroc est la généralisation du paiement électronique. Tout le monde doit être muni d'une carte bancaire et tous les commerçants, petits et grands doivent être munis d'un TPE. La carte bancaire doit être obligatoire comme l'est la carte d'identité nationale et l'état doit faire l'effort de fournir tous les commerçants d'un TPE. On doit se fixer comme but, la disparition de l'argent papier.

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            • #7
              ca m'étonnerait beaucoup qu'en Algérie, ca fonctionne comme cela.
              ce n'est pas la Suede ou le Québec héhéhé

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              • #8
                Le scénario Vénézuélien et mozambicain en vue ..

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                • #9
                  Envoyé par Paix Voir le message
                  Le scénario Vénézuélien et mozambicain en vue ..
                  Tu es malade de l'Algérie , vas te faire soigner ça devient obsessionnel.

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                  • #10
                    Envoyé par wahrani Voir le message

                    Tu es malade de l'Algérie , vas te faire soigner ça devient obsessionnel.
                    oui .. l'Algérie du Hirak ! détruite par les caporaux et leurs sbires mafiosis .. un si beau pays, presque le plus beau de méditerrannée confisqué par une junte de l'EHPADn bras articulé des colons qui emprisonne les jeunes et talents de ce pays.. Il y a de quoi pleurer de voir ce gachis .. 1000 milliards de dollers dilapidés en 10 ans .. il faut le faire .. ces milliards auraient du etre investis dans le Savoir et l'education, dans la santé et le développement.. de quoi procurer le meilleur au peuple voisin .. Mais voilà , vos caporaux que vous défendez sont toujours là et vous les supportez .. vous vous foutez des talents jeunes dispersés à travers le monde et qui pourraient révolutionner ce pays .. comment vous faites pour aider et supporter cette junte, cette mafia, cette EHPAD ( le chef de la garde républicaine a 82 ans !!!! quand même !! le chef de l'élite a des couches! .. le patron du sénat ; un sacré mafiosi a 92 ans !!! liquide le gars .. Chhengriha a plus de 81 ans !!) et leur but ultime est de détruire l'économie marocaine en créant de toute pièce une bande de mercenaires et en les armant et les abritant chez eux à Tindouf .. Avec ça vous dites aux marocains qu'ils sont des ennemis de l'Algérie????? sans déconner !! réveillez vous.. et surtout quand vous nous parlez du Sahara ! Vous croyez franchement qu'il y a un seul marocain qui aimerait être gouverné par vs caporaux ?? car si le polizbel gagne c'est bien Tabboune qui prendra la main pour nous encercler et étouffer notre pays .. et ça .. dans vos rêves ! car je préfère crever que de me soumettre à ces vicieux violeurs de rêves

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                    • #11
                      Ça ne te regarde pas , vas jouer avec le mômes de ton âge !

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                      • #12
                        Envoyé par wahrani Voir le message
                        Ça ne te regarde pas , vas jouer avec le mômes de ton âge !
                        ça ne te regarde pas .. ce qui te regarde c'est d'etre payé par tes généraux à jouer la mouche électronique .. t'es un des files de ces pourris .. mais le maroc est maitre du sahara et le restera .. toi les slogans

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                        • #13
                          Tu es vraiment trop c .. pour discuter avec toi .

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                          • #14
                            Envoyé par hakimcasa Voir le message

                            Cela n’entraînera aucune inflation ou alors une légère inflation parce que l'argent qui sera imprimé ne circulera pas mais ira dormir dans les matelas. Tant que l'argent ne circule pas, il ne peut pas y avoir une inflation. Mais ceci ne résoudra pas non plus le problème qu'on veut résoudre qui est le manque de liquidité.
                            La monnaie circulera bien entendu...

                            Mais cette théorique économique ne s’applique pas du tout dans le cas de l’Algérie car le danger de la planche à billets est l’excès de création monétaire qui va engendrer une inflation galopante. En effet, si la monnaie en circulation ne correspond pas à une création de richesse équivalente, la différence se traduit par davantage d’inflation : si les quantités ne s’ajustent pas, ce sont les prix qui le font. Ainsi, les excès de liquidités qui seront produites par la Banque d’Algérie vont susciter une forte augmentation des prix à la consommation alors que la cherté de la vie bat des records effrayants en Algérie depuis le début de l’année 2021 et notamment le début de ce Ramadan.
                            "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                            • #15
                              Toujours les mêmes bobards d'Algérie Part, que personne ne peut vérifier. On ne sait toujours pas si ses sources existent réellement ni, le cas échéant, si elles sont fiables. L'un dans l'autre, on est dans la situation des potins de comptoir qui n'engagent que ceux qui les croient...

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