Depuis la mise en activité de la station de dessalement d'eau de mer du Hamma, le 24 février, les Algérois bénéficient d'un approvisionnement régulier en eau potable. D'une capacité de 200 000 m3/jour, la station, qui a coûté 250 millions de dollars, devrait couvrir les besoins de 1,7 million d'habitants pour un quart de siècle.
L'Algérie manque d'eau. En 2001, la situation avait atteint la cote d'alerte. Le gouvernement s'est alors engagé dans un vaste programme d'investissements de 14 milliards de dollars. Treize stations de dessalement de l'eau de mer sont en cours de réalisation. Elles devraient, dès 2009, fournir 2,26 millions de m3/jour. La plus grande, celle de Magtaâ (Oran), aura une capacité de 500 000 m3/jour, pour un budget de 468 millions de dollars. D'ici à 2010, 10 % de l'alimentation en eau potable seront fournis par le dessalement.
Treize barrages sont également en cours de construction, ce qui portera, avec les 57 existants, les capacités de mobilisation des eaux superficielles de 5,4 milliards de m3 à 7,2 milliards de m3.
Plus au sud, des travaux sont effectués pour permettre le transfert des eaux souterraines de la nappe albienne du Sahara sur une distance de 750 km, entre Adrar et Tamanrasset. Le projet, d'un coût de 1,3 milliard de dollars, assurera la fourniture de 100 000 m3/jour pour 230 000 habitants dans l'extrême sud algérien.
Les efforts se portent aussi sur la réhabilitation du réseau d'alimentation en eau potable. A Alger, par exemple, le taux de déperdition est passé en quelques années de 40 % à 20 %.
Source : le Monde du 16 Mai 2006
L'Algérie manque d'eau. En 2001, la situation avait atteint la cote d'alerte. Le gouvernement s'est alors engagé dans un vaste programme d'investissements de 14 milliards de dollars. Treize stations de dessalement de l'eau de mer sont en cours de réalisation. Elles devraient, dès 2009, fournir 2,26 millions de m3/jour. La plus grande, celle de Magtaâ (Oran), aura une capacité de 500 000 m3/jour, pour un budget de 468 millions de dollars. D'ici à 2010, 10 % de l'alimentation en eau potable seront fournis par le dessalement.
Treize barrages sont également en cours de construction, ce qui portera, avec les 57 existants, les capacités de mobilisation des eaux superficielles de 5,4 milliards de m3 à 7,2 milliards de m3.
Plus au sud, des travaux sont effectués pour permettre le transfert des eaux souterraines de la nappe albienne du Sahara sur une distance de 750 km, entre Adrar et Tamanrasset. Le projet, d'un coût de 1,3 milliard de dollars, assurera la fourniture de 100 000 m3/jour pour 230 000 habitants dans l'extrême sud algérien.
Les efforts se portent aussi sur la réhabilitation du réseau d'alimentation en eau potable. A Alger, par exemple, le taux de déperdition est passé en quelques années de 40 % à 20 %.
Source : le Monde du 16 Mai 2006
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