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Industrie pharmaceutique : L’Algérie prévoit d’économiser 93 millions $ par an grâce à la production locale

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  • Industrie pharmaceutique : L’Algérie prévoit d’économiser 93 millions $ par an grâce à la production locale


    Par Ouramdane Mehenni -
    13 juin 2021 / 12 :40
    https://www.algerie-eco.com/wp-conte...medicament.jpg
    L’Algérie devrait économiser 93 millions de dollars par an grâce à la production locale de 37 produits pharmaceutiques, ainsi qu’à l’enregistrement de 16 médicaments issus des premiers biosimilaires et génériques, selon le bilan du ministère de l’Industrie pharmaceutique, a rapporté, hier samedi, la Radio nationale.

    Le ministère faisait référence à la production locale au cours de la période du 1er janvier 2021 au 31 mai de la même année, pour 37 nouveaux produits pharmaceutiques, qui étaient auparavant importés, représentant une économie d’environ 16,34 millions de dollars de la facture d’importation, pour chaque année de consommation, selon la même source.

    Ceci s’ajoute à l’enregistrement en cours, durant la même période, de 16 médicaments issus des premiers biosimilaires et génériques, ce qui permettra, selon le ministère, une réduction de la facture d’importation des médicaments, qui s’élèvera à 76,78 millions de dollars.

    Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a précisé que l’Algérie peut économiser chaque année une consommation de l’ordre de 93,12 millions de dollars, grâce à la « priorité donnée à l’enregistrement des médicaments génériques et produits biomédicaux similaires » initiée par le ministère des Industries pharmaceutiques afin de réduire les « situations monopolistiques », selon le même média.

    Le ministère a également prévu une facture totale des importations qui ne dépasse pas 1,2 milliard d’euros, ce qui représente une économie de 800 millions d’euros sur l’ensemble de l’exercice en cours.

    Dans le même contexte, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a dénombré l’octroi de 18 autorisations d’ouverture d’établissements industriels, ainsi que 230 certificats de produits pharmaceutiques et 284 autorisations de dédouanement (Covid-19) au cours des cinq premiers mois de 2021.

  • #2
    L’industriel Nabil Mellah a été placé, dimanche, sous mandat de dépôt. Le jeune patron des laboratoires Merinal, un important exportateur de produits pharmaceutiques du pays, est poursuivi pour “blanchiment d’argent et d’infraction sur les mouvements de capitaux”.

    Officiellement, l’homme d’affaires est notamment accusé d’avoir consenti une remise de 200 dollars sur l’exportation de médicaments à l’étranger. Mais beaucoup d’observateurs et de militants ont fait le lien entre son arrestation et les activités militantes de Nabil Mellah. Car en plus d’être un jeune chef d’entreprise (déjà condamné à deux ans de prison avec sursis pour une affaire de fournitures d’équipements au CHU d’Oran), le patron de Merinal est un des actionnaires de la société Interface Media, qui édite notamment MaghrebEmergent et Radio M. Sa société est même le principal sponsor de l’émission “Café Presse” que diffuse cette webradio chaque mercredi. L’émission, l’une des rares à tendre le micro aux acteurs de l’opposition, est quasiment le dernier espace médiatique libre du pays.

    Si pour l’instant, les camarades du détenu et les observateurs refusent de commenter une décision de justice, les témoignages qui mettent en avant les qualités de Nabil Mellah se multiplient.

    C’est le cas de l’Union nationale des opérateurs en pharmacie (Unop) dont Nabil Mellah était président et secrétaire général. “Nous ne nous prononçons pas, à ce stade, sur les accusations dont il fait l’objet et que nous ignorons, dans une affaire, par ailleurs, couverte par le secret de l’instruction”, indique l’Unop qui réaffirme son “entière confiance dans la justice algérienne” qui “saura établir à brève échéance, la vérité complète quant aux faits précis qui sont reprochés à notre collègue”.

    Pour l’Unop, Nabil Mellah a “toujours été un défenseur acharné du développement de la production pharmaceutique nationale”. L’entreprise Merinal a consenti de “lourds investissements” dans la production locale et a “créé des centaines d’emplois”, ajoute l’Unop.

    “Ses projets déjà réalisés, et en cours, en font un des premiers fabricants pharmaceutiques nationaux, fortement engagé dans le sens de la réalisation des objectifs nationaux de réduction de la facture des importations et de promotion des exportations des produits pharmaceutiques”, ajoute le document.

    En plus de présider aux destinées d’une entreprise exportatrice de médicaments, Nabil Mellah était engagé politiquement et même sur le terrain de la solidarité. Ainsi, l’Unop révèle que lors des premières semaines après l’apparition de la Covid-19 en 2020, “ l’entreprise Merinal a été en toute première ligne : la valeur financière de ses contributions, de différentes natures, a dépassé les 140 millions de dinars”. Marinal, qui produit plusieurs sortes de médicaments, emploie près d’un millier de personnes. L’encadrement et toutes les équipes de l’entreprise sont “100% algériens”.



    Ali BOUKHLEF
    liberte-algerie


    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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    • #3
      le jour ou ce type sortira de prison blanchi et reprendra son poste , je vais peut être croire a ce genre d'articles.
      وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

      Commentaire


      • #4
        octroi de 18 autorisations d’ouverture d’établissements industriels,
        rien que ça!

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