Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Gazoduc Nigeria-Maroc, corridor Lapsset et Grand Inga… Des projets continentaux, intégrateurs et structurants

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Gazoduc Nigeria-Maroc, corridor Lapsset et Grand Inga… Des projets continentaux, intégrateurs et structurants

    Aux côtés de grands projets nationaux développés par certains pays (barrages hydroélectriques, ports en eau profonde, etc.), les dirigeants africains commencent aussi à intégrer la dimension régionale dans leur politique de développement, en initiant des méga-projets qui concernent plusieurs pays et dont les retombées sont très positives sur le développement et l’intégration économique du continent. Le gazoduc Nigeria-Maroc, le barrage Grand Inga et celui du Corridor LAPSSET figurent parmi ces projets structurants et intégrateurs.

    Le gazoduc Nigeria-Maroc: des retombées positives pour la région

    Emblème d’une coopération sud-sud réussie, le gazoduc Nigeria-Maroc est un projet structurant et intégrateur pour les régions ouest et nord africaines. Signé en 2016 lors d’une cérémonie sous la présidence du roi Mohammed VI du Maroc et du président Muhammadu Buhari du Nigeria, cette infrastructure, construite sur plus de 6.660 km de long, dont 5.660 km à réaliser entre la Côte d’Ivoire et le nord du Maroc, à Tanger, a un coût estimé entre 23 et 28 milliards de dollars.

    Le projet est porté par la Nigerian national petroleum corporation (NNPC) et l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM). Il traversera 11 pays de la Cedeao -le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Sénégal-, mais aussi la Mauritanie et le Maroc.


    Certains pays traversés par le gazoduc sont des producteurs gaziers. C’est le cas du Nigeria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. D’autres disposent quant à eux de gisements de gaz qui vont entrer en production très prochainement, dont la Mauritanie et le Sénégal. Le champ Grand Tortue-Ahmeyin, dont les réserves actuelles ont été estimées à 425 milliards de m3 de gaz pourrait constituer une source d’approvisionnement à ce futur gazoduc trans-ouest-africain.

    Le gazoduc va optimiser le coût du transport du gaz de la sous-région et le rendre plus compétitif sur le marché européen que celui transformé en Gaz naturel liquéfie (Gnl).

    En plus des producteurs et exportateurs de gaz, le gazoduc va aussi fortement bénéficier aux autres pays non producteurs qui seront approvisionnés en gaz à partir du gazoduc. Ces pays disposeront ainsi de suffisamment de gaz pour investir dans des centrales électriques et pourront donc résorber une partie de leurs déficits en énergies, qui freinent leur développement


    Le gazoduc va aussi permettre de dynamiser l’industrie régionale, en soutenant la création de pôle industriels, mais contribuera aussi à l’essor des secteurs de l’industrie, à la transformation des produits agricoles, au développement de l’industrie des engrais et améliorera la compétitivité des économies ouest-africaines.

    L’approvisionnement en gaz va donc permettre un développement plus accru des économies de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

    Le Maroc, qui a lancé un ambitieux plan gazier, appelé «Gas to power», va aussi bénéficier de l’impact positif de ce gazoduc pour son approvisionnement en gaz.

    Concernant la réalisation de cet important projet, ces concepteurs ont retenu un tracé combinant onshore et offshore. L’étude de faisabilité est achevée, et la décision finale de financement est en cours de validation


    Quant au Nigeria, 22e producteur mondial, 5e exportateur dans le monde et premier exportateur de gaz en Afrique, le pays dispose encore de grandes réserves gazières qu’il n’exploite actuellement pas de manière efficiente, en ayant recours au «torchage» (le fait de brûler le gaz lors d’extractions pétrolières). Le Nigeria sera donc assurément l’un des plus grands bénéficiaires de ce projet de gazoduc.

    D’ailleurs, les autorités du pays, premier producteur de pétrole dans le continent, ont lancé un «plan directeur de la décennie du gaz», afin de consolider la viabilité du projet.

    Il faut dire que le Nigeria a perdu plus de 2 milliards de dollars entre 2017 et 2020, justement à cause du «torchage», en ayant brûlé 324 milliards de pieds cubes de gaz en 3 ans. C’est autant de quantité de cet hydrocarbure qui pourra, un jour, rejoindre le futur gazoduc et générer des revenus pour le pays: l’équivalent de 12.000 MW supplémentaires d’électricité.

    Enfin, ajoutons que ce projet structurant va également contribuer à l’intégration économique régionale et consolider les relations économiques entre le Maroc et la Cedeao.

    Ce projet, initié par le Maroc et le Nigeria, est désormais aussi porté par la Cedeao, sachant que les douze pays qu’il traverse sont membres de cette communauté.


    Le projet Grand Inga, le plus grand barrage hydroélectrique du monde pour électrifier l'Afrique

    C’est l’un des projets emblématiques qui pourrait changer structurellement une partie du continent, encore plongée dans les ténèbres. Le barrage Grand Inga sera tout simplement le plus grand barrage hydroélectrique du monde, avec une capacité installée de 42.000 MW, qui sera réalisé sur les chutes d’Inga, dans la province du Bas-Congo, sur le fleuve Congo, deuxième plus grand fleuve d’Afrique, après le Nil.

    Une fois réalisé, ce barrage aura une capacité d’environ deux fois celle du plus grand barrage hydroélectrique du monde actuellement en activité, celui du barrage des Trois-Gorges de la Chine. Il fera aussi 6,5 fois la capacité du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) avec ses 6.450 MW.

    Mais pour réaliser ce mégaprojet, dont la capacité est équivalente à celle de 20 grandes centrales nucléaires, et ses infrastructures connexes (un port, des unités de production d’hydrogène et d’ammoniac vert, etc.), il faudra un investissement colossal, de l’ordre de 80 milliards de dollars. C’est ce coût exorbitant qui fait que ce barrage tarde à voir le jour.

    Toutefois, le projet est aujourd’hui sur les rails, porté par le magnat australien Andrew Forrest et son groupe, Fortescue Metals, l’un des leaders mondiaux de l’exploitation du minerai de fer. Le projet est aussi encouragé par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI), qui soutiennent une production propre et peu coûteuse d’énergie.

    Une fois réalisé, Grand Inga pourra électrifier de nombreux pays du continent africain, sachant qu’en dehors des pays d’Afrique du Nord, où le taux d’électrification est de 100%, en Afrique subsaharienne, celui-ci tourne autour de 40%.


    En RDC, le taux d’électrification se situe autour 10% actuellement, donc largement très en-dessous de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, alors que le pays dispose d’un potentiel hydroélectrique à même d’électrifier une grande partie de cette région du continent.

    Outre la RDC dont les besoins pour sa population, forte de 90 millions d’habitants, est la quatrième du continent, et ses secteurs miniers (cobalt, cuivre, plomb, lithium, etc.), l’électricité produite par Grand Inga pourra électrifier de nombreux pays d’Afrique de l’ouest, centrale, de l’est et australe, et contribuer à rehausser le taux d’électrification du continent et ainsi qu’à accélérer le développement économique de toute la région grâce à une énergie bon marché et propre.

    Une ligne à haute tension, longue de 5000 km, est prévue pour alimenter l’Afrique du Sud en électricité propre et peu coûteuse.

    Mais surtout, la réalisation de ce mégaprojet va contribuer à sortir l’Afrique subsaharienne des ténèbres, sachant que plus de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité.


    Le corridor LAPSSET, un projet d’infrastructure intégrative unique

    Lancé le 2 mars 2012, le corridor LAPSSET –pour Lamu Port, South Sudan, Ethiopia Transport– est un mégaprojet de corridor de transport qui devra relier le Kenya à ses voisins dépourvus d'une ouverture sur la mer, l’Ethiopie et le Soudan du Sud, via le rail, les aéroports et les autoroutes, les oléoducs et pipelines, avec le port en eau profonde de Lamu comme nœud.

    Il s’agit donc d’un méga-projet structurel et intégrateur. L’Ouganda devra, à terme, rejoindre ce projet phare de la Vision 2030 du Kenya, dont c’est là le premier grand projet d’infrastructures à fort impact, lancé par le gouvernement kenyan sans soutien extérieur.

    Le corridor LAPSSET comprend de nombreux composants, dont le nœud est Lamu Port, un port en eau profonde de 32 postes d’amarrage, appelé à devenir le plus important port de l’Afrique de l’Est


    La première phase de Lamu Port a été mis en service pas plus tard qu’en mai dernier et doit abriter à terme une zone économique spéciale, ainsi qu’une raffinerie de pétrole à Bargoni.

    L’autre volet du corridor a trait aux constructions des lignes ferroviaires Lamu-Isiolo-Juba et Lamu-Isiolo-Addis-Abeba, ainsi que Lamu-Nairobi-Isiolo.

    De même, elle comporte une composante autoroutière avec les axes Lamu-Isiolo (une ville au Kenya), Isiolo-Juba (la capitale du Soudan du Sud) et Isiolo-Addis-Abeba (la capitale de l’Ethiopie) et Lamu-Garsen (au Kenya).

    De plus, la réalisation de trois aéroports internationaux et de trois sites de villégiature à Lamu, Isiolo et Lac Turkana (un lac de 6.405 km2, d’une longueur de 290 km, situé sur les territoires du Kenya et de l’Ethiopie), sont prévus, dans le but de contribuer à dynamiser le tourisme dans cette région du continent.

    Ces différentes infrastructures vont permettre de fluidifier les flux des marchandises entre le port de Lamu et les capitales de l’Ethiopie et du Soudan du Sud, deux pays sans ouverture maritime.

    Le corridor LAPSSET, projet régional, vise donc à atteindre la croissance économique et la prospérité, la réduction du déficit d’infrastructures communes et contribuer à l’intégration sous-régionale.

    Ces infrastructures régionales transfrontalières devraient favoriser le commerce et la connectivité économique.

    A terme, ce corridor devra être prolongé, afin de réaliser un réseau autoroutier reliant l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest, avec la réalisation d’une interconnexion transcontinentale est-ouest, qui va relier le port de Lamu (au Kenya) aux ports de Kribi (au Cameroun) via Juba (au Soudan du Sud) et Bangui (en Centrafrique).
    Enfin, ce corridor sera complété par la construction d’un pipe-line pour le transport du pétrole brut, sur le tracé Lamu-Isiolo-Juba, afin d’évacuer le brut sud-soudanais ainsi que d’un oléoduc Lamu-Isiolo-Addis-Abeba.

    La réalisation du pipeline va permettre au Soudan du Sud de réduire sa dépendance vis-à-vis du Soudan, en ce qui concerne le transit de son pétrole.

    Le corridor va aussi permettre à l’Ethiopie d’atténuer sa dépendance vis-à-vis du principal port de Djibouti, où transite l’essentiel de ses échanges avec le reste du monde.

    Le coût de réalisation du corridor LAPSSET est estimé à 25 milliards de dollars. Les trois pays partenaires de ce mégaprojet structurant ont décidé d’allouer une allocation budgétaire commune pour accélérer sa mise en œuvre.

    moussa Diop

    le 360

  • #2
    Comme c'est beau tout ça. Il est aussi prévu de mettre en place une armée spéciale gazoduc, qui surveillera en permanence chaque mètre de tuyau, les pays traversés ne possédant pas de pouvoir central fort à l'instar des gazoducs qui sillonnent l’Europe depuis la Russie. Même la partie Saharienne pourtant sous contrôle du Maroc, qui reconnaissons le, a une véritable expertise en la matière devra être sous surveillance, des éléments hostiles pourraient voir là un moyen de pression.

    Je vous aime bien les marocains,et, contrairement à pas mal de personnes sur le forum, je reconnais vos points forts et ce que vous apportez de positif, mais faites quand même preuve d’intelligence ! Cessez pour une fois de vous faire l’écho de votre système d’informations. Rappelez vous l’époque ou tous les ponts qui enjambaient l’autoroute Rabat-Casablanca étaient gardés par les gendarmes pour éviter les jets de pierre de la part des gamins pour qui la notion de civisme n’existe pas. Alors imaginez un pipe-line qui traverse tous ce pays instables, les tuyaux se retrouvent à la merci de n’importe quel groupuscule et Dieu sait s’ils sont nombreux sur le trajet !

    L’Algérie elle-même n’a pas échappé à des attaques sur les sites d’extraction, et pourtant l’exercice est bien plus dangereux en Algérie qui est très bien équipée par rapport à des nations comme le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Sénégal-, mais aussi la Mauritanie ! Tous ces pays,sont susceptibles de voir des attaques contre le gazoduc se réaliser.

    Allez, pour une fois faites marcher le cerveau, ce gazoduc ne pourrait être à l’abri que s’il passe sous l’eau, et là encore il reste un écueil de taille : le Banc d’Arguin, auquel il faudra passer très au large, et donc en eau profonde...

    Commentaire


    • #3
      Pas de souci Marcel, c'est un avis qui se respecte, mais ton post me rappelle bcp d'autres post pré-Tanger Med...

      Plus sérieusement, de par la teneur des détails dans l'article, il est clair que, comme tous les projets structurants qu'entreprend le Maroc, il est très bien ficelé et étudié.

      Le fait qu'il ait eu la validation de la CEDEAO dénote du sérieux du projet.

      D'ailleurs, on a dépassé le stade de la faisabilité du projet, les travaux ont commencé...

      Je souligne le coup de maitre de l'OCP, le gaz se mariant tres bien avec le phosphate pour creer des industries de transformation...

      Le gazoduc va aussi permettre de dynamiser l’industrie régionale, en soutenant la création de pôle industriels, mais contribuera aussi à l’essor des secteurs de l’industrie, à la transformation des produits agricoles, au développement de l’industrie des engrais et améliorera la compétitivité des économies ouest-africaines.

      Dernière modification par ayoub7, 17 juillet 2021, 18h51.

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par ayoub7 Voir le message
        Pas de souci Marcel, c'est un avis qui se respecte, mais ton post me rappelle bcp d'autres post pré-Tanger Med...

        Plus sérieusement, de par la teneur des détails dans l'article, il est clair que, comme tous les projets structurants qu'entreprend le Maroc, il est très bien ficelé et étudié.

        Le fait qu'il ait eu la validation de la CEDEAO dénote du sérieux du projet.

        D'ailleurs, on a dépassé le stade de la faisabilité du projet, les travaux ont commencé...

        Je souligne le coup de maitre de l'OCP, le gaz se mariant tres bien avec le phosphate pour creer des industries de transformation...



        Je ne nie pas l'argument économique, et ni la qualité stratégique d'un tel projet. Qu'il soit envisageable de le construire, soit, mais c'est le sécuritaire, que je souligne, on fait passer du gaz dans une région brulante, et on a pas les pompiers en nombre et moyens suffisants pour lutter contre l'incendie. Dans l'exemple de l'autoroute c'est 7 à 8 ponts qu'il fallait surveiller, là ce sont des milliers de kilomètres de tuyaux, parcourant des pays instables sans pouvoir fort (ou AQMI se régale) ...Si tu compte faire chauffer la harira à Boujdour, je crois qu ce sera avec '" l'Bota".

        Commentaire


        • #5
          Envoyé par Marcel Piaf Voir le message
          Je ne nie pas l'argument économique, et ni la qualité stratégique d'un tel projet. Qu'il soit envisageable de le construire, soit, mais c'est le sécuritaire, que je souligne, on fait passer du gaz dans une région brulante, et on a pas les pompiers en nombre et moyens suffisants pour lutter contre l'incendie. Dans l'exemple de l'autoroute c'est 7 à 8 ponts qu'il fallait surveiller, là ce sont des milliers de kilomètres de tuyaux, parcourant des pays instables sans pouvoir fort (ou AQMI se régale) ...Si tu compte faire chauffer la harira à Boujdour, je crois qu ce sera avec '" l'Bota".
          Je ne connais pas les details techniques et personne ici n'est specialiste de la securite des pipelines onshore ou offshore, mais je suis sur que ce point a été traité pour un tel projet avant d'avoir l'aval de plusieurs etats, y compris par l'etat émetteur, qui a une longue expérience en hydrocarbures.

          Je ne pense pas que les états ou les bailleurs de fonds auraient pariés sur ce projet 25MM USD si ce point posait problème...

          Mais l'avenir nous le dira
          Dernière modification par ayoub7, 17 juillet 2021, 20h41.

          Commentaire


          • #6
            En Side note, dans un monde parallèle où les dirigeants algériens sont intelligents ; ce projet Gaz/Phosphate aurait pu assurer a l'Algerie une industrialisation fulgurante de son economie et la placer aux côtés du Maroc comme les deux puissances economiques du Sud de la Méditerranée..

            Commentaire


            • #7
              Il y a toujours un risque dans tous les projets grandioses qui traversent les pays mais il fait partie du coût et les pays doivent les sécuriser ,on doit pas succomber à la sirène de la peur rien ne se fait sans risques pour se développer, l'Afrique est en changement, on a oublié les coups d'états

              Commentaire


              • #8
                Monsieur Semmar dit qu'on lui a "volé" le projet...

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par ayoub7 Voir le message
                  En Side note, dans un monde parallèle où les dirigeants algériens sont intelligents ; ce projet Gaz/Phosphate aurait pu assurer a l'Algerie une industrialisation fulgurante de son economie et la placer aux côtés du Maroc comme les deux puissances economiques du Sud de la Méditerranée..
                  C'est sur ces points que je te rejoins parfaitement, pêche,agriculture,mines,tourisme, plus un développement de l'industrialisation, pour un marché intérieur de 90 millions d'âmes, on pourrait tout casser.
                  A noter que le conflit Saharien n'en serait plus un et les ressources minières de Tindouf serait viables économiquement à travers le désert en direction de l'océan apportant une prospérité inégalée à une région désertique.

                  Mais le conflit d’égos de nos dirigeants (Hassan 2 n’étant pas en reste, M6 en a hérité en même temps que la chaise) a ruiné pour une période longue et indéterminée la chance de faire un bras d’honneur à l’Europe.

                  Envoyé par ayoub7 Voir le message
                  Je ne pense pas que les états ou les bailleurs de fonds auraient pariés sur ce projet 25MM USD si ce point posait problème...
                  Du projet à la réalisation le chemin est pas encore terminé, je fais juste appel à ton bon sens. Tu ne peux nier que toute la zone concernée est une poudrière, et tout l’argent du monde n’y peut rien. Macron retire les troupes du Mali tout comme ils se sont retiré d’Afghanistan. Le jet d’éponge est devenu la meilleure option dans ces zones incontrôlables . Rajoutes à cela des gouvernants qui sont sortis des cavernes, instables spoliateurs de richesses, pire encore que ceux du Maghreb, ça ne ressemble pas à un projet comme le port de Tanger, strictement rien à voir.

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par Marcel Piaf Voir le message
                    C'est sur ces points que je te rejoins parfaitement, pêche,agriculture,mines,tourisme, plus un développement de l'industrialisation, pour un marché intérieur de 90 millions d'âmes, on pourrait tout casser.
                    A noter que le conflit Saharien n'en serait plus un et les ressources minières de Tindouf serait viables économiquement à travers le désert en direction de l'océan apportant une prospérité inégalée à une région désertique.

                    Mais le conflit d’égos de nos dirigeants (Hassan 2 n’étant pas en reste, M6 en a hérité en même temps que la chaise) a ruiné pour une période longue et indéterminée la chance de faire un bras d’honneur à l’Europe.
                    Chefti, une fausse èquivalence encore une fois H2 ne marchait pas à l'égo avec l'Algerie mais au pragmatisme, il n'était ni idéologique, n'avait pas à coeur de changer le systeme en Algerie comme le panarabisme de Boumendienne, etc... Donc non, je ne suis pas d'accord.

                    H2 a meme signé l'abandon de Tindouf/Bechar pour tourner le page et pour l'exploitation commune de Garat Jbilet, croyant que l'algerie allait finalement retrouver ses sens concernant le Sahara et miser sur l'integration economique plus que sur le separatisme au Maroc, mais non...

                    Il y avait 2 presidents algeriens qui auraient pu changer la donne en laissant de cote l'ideologie ideologisante: Chadli (il s'est rétracté apres avoir fait un pas vers la reconciliation) et Boudiaf qui a été assassiné. Tous les autres, c'est Nezzar et compagnie qui dictaient la politique avec le Maroc, jusqu'au jour d'aujourd'hui. Mais bon ça c'est un autre sujet...

                    Du projet à la réalisation le chemin est pas encore terminé, je fais juste appel à ton bon sens. Tu ne peux nier que toute la zone concernée est une poudrière, et tout l’argent du monde n’y peut rien. Macron retire les troupes du Mali tout comme ils se sont retiré d’Afghanistan. Le jet d’éponge est devenu la meilleure option dans ces zones incontrôlables . Rajoutes à cela des gouvernants qui sont sortis des cavernes, instables spoliateurs de richesses, pire encore que ceux du Maghreb, ça ne ressemble pas à un projet comme le port de Tanger, strictement rien à voir.
                    Pas vraiment, si ça passe en Off Shore, je ne pense pas que la sécurité soit un gros problème...

                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par ayoub7 Voir le message

                      Chefti, une fausse èquivalence encore une fois H2 ne marchait pas à l'égo avec l'Algerie mais au pragmatisme, il n'était ni idéologique, n'avait pas à coeur de changer le systeme en Algerie comme le panarabisme de Boumendienne, etc... Donc non, je ne suis pas d'accord.

                      H2 a meme signé l'abandon de Tindouf/Bechar pour tourner le page et pour l'exploitation commune de Garat Jbilet, croyant que l'algerie allait finalement retrouver ses sens concernant le Sahara et miser sur l'integration economique plus que sur le separatisme au Maroc, mais non...

                      Il y avait 2 presidents algeriens qui auraient pu changer la donne en laissant de cote l'ideologie ideologisante: Chadli (il s'est rétracté apres avoir fait un pas vers la reconciliation) et Boudiaf qui a été assassiné. Tous les autres, c'est Nezzar et compagnie qui dictaient la politique avec le Maroc, jusqu'au jour d'aujourd'hui. Mais bon ça c'est un autre sujet...

                      Pas vraiment, si ça passe en Off Shore, je ne pense pas que la sécurité soit un gros problème...
                      Je ne pensais pas à l’épisode de reconnaissance du tracé mais à l’épisode guerre des sables, qui quoique on en dise était avant tout une affaire d’égo.

                      Pour passer en Off Shore il faudra obligatoirement contourner le banc d’Arguin, qui est une zone protégée par des convention internationales, et même le Maroc y a intérêt. C’est une zone de reproduction des ressources halieutiques, et donc un secteur stratégique que le Maroc ne peut ignorer, sa pêche en dépend. Contourner le secteur c’est tomber en eaux profondes et c’est techniquement une autre paire de manche ( technicité du travail en eaux profondes plus résistance à la pression de l’eau)

                      Commentaire


                      • #12
                        quand ce gazoduc arrivera en espagne l'europe n'aura plus besoin de gaz

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par danube Voir le message
                          quand ce gazoduc arrivera en espagne l'europe n'aura plus besoin de gaz
                          On l'utilisera pour transformer notre phosphate alors... Il y en a pour au moins 800 ans...

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par Marcel Piaf Voir le message
                            Je ne pensais pas à l’épisode de reconnaissance du tracé mais à l’épisode guerre des sables, qui quoique on en dise était avant tout une affaire d’égo.
                            Ah, pour 63, il y a un grand probleme chronologique coté algérien. Je te conseille de revoir les faits sous cet angle et tout deviendra bcp plus clair...

                            D'ailleurs, je suis convaincu que si ce n'était pas l'excuse de 63, le couple Benbella/Bouedienne aurait trouvé une autre excuse pour le Polisario...

                            Pour passer en Off Shore il faudra obligatoirement contourner le banc d’Arguin, qui est une zone protégée par des convention internationales, et même le Maroc y a intérêt. C’est une zone de reproduction des ressources halieutiques, et donc un secteur stratégique que le Maroc ne peut ignorer, sa pêche en dépend. Contourner le secteur c’est tomber en eaux profondes et c’est techniquement une autre paire de manche ( technicité du travail en eaux profondes plus résistance à la pression de l’eau)
                            Voila pourquoi je ne peux pas me prononcer, je n'ai en face de moi ni le tracé définitif ni l'avis des ingénieurs en charge, etc..

                            Mais comme j'ai dit auparavant, s'il y avait un quelconque pepin qui était impossible a resoudre, le projet n'aurait pas dépasser la phase de faisabilité et n'aurait pas abouti pour raisons techniques.

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par ayoub7 Voir le message

                              Ah, pour 63, il y a un grand probleme chronologique coté algérien. Je te conseille de revoir les faits sous cet angle et tout deviendra bcp plus clair...

                              D'ailleurs, je suis convaincu que si ce n'était pas l'excuse de 63, le couple Benbella/Bouedienne aurait trouvé une autre excuse pour le Polisario...



                              Voila pourquoi je ne peux pas me prononcer, je n'ai en face de moi ni le tracé définitif ni l'avis des ingénieurs en charge, etc..

                              Mais comme j'ai dit auparavant, s'il y avait un quelconque pepin qui était impossible a resoudre, le projet n'aurait pas dépasser la phase de faisabilité et n'aurait pas abouti pour raisons techniques.
                              Encore une fois je te rejoins sur le sujet de la chikaya , nul doute que ces crétins se seraient demerdés pour ne pas s'entendre selon la formule consacrée. L'Europe a quand même réussi le tour de force d'oublier des guerres bien pires pour se réunir et coopérer.

                              Quand à l'aboutissement, du projet, au vu du contexte, qui vivra verra.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X