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L'Algérie manque de services financiers modernes

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  • L'Algérie manque de services financiers modernes

    Ni Alger ni aucune autre ville d'Algérie n’est capable de proposer des services financiers modernes.

    Inquiétant et alarmant. Ni Alger ni aucune ville algérienne n’est capable de proposer des services financiers modernes capables d’attirer des investisseurs étrangers ou des facilitations en faveur du commerce international. C’est un indice mondial qui a écarté tout bonnement l’Algérie et toutes ses villes du classement des centres financiers les plus importants et dynamiques du monde.

    En effet, l’Algérie est totalement absente du classement du Global Financial Centre Indices (GFCI) rendu public à la fin du mois de septembre dernier. Cette publication, fruit d’un partenariat entre le think-tank Z/Yen et la City of London, n’accorde aucun intérêt à notre pays parce qu’il est totalement déconnecté du système financier mondial qui ne cesse de connaître des mutations innovantes.

    Publié semestriellement, en mars et septembre chaque année, GFCI classe, pourtant, plusieurs villes africaines et arabes parmi les plus importantes places financières dans le monde. Doha, Riyadh, Abu Dhabi, Dubai, Johannesburg, Cap Town, Maurice, Kigali au Rwanda ou Lagos au Nigeria ainsi que Téhéran ou Koweit City sans oublier Nairobi, toutes ces villes africaines et arabes ont été ainsi classées et retenues par le GFCI. Alger ou Oran ainsi que toutes les autres villes algériennes n’ont pas pu rivaliser avec toutes ces villes du continent africain ou de la région Moyen-Orient. Pourquoi ? Parce que le système financier et bancaire algérien est encore archaïque et totalement dépassé par les innovations mondiales. L’Algérie n’a même pas encore lancé le paiement en ligne ou le paiement mobile alors que le reste du monde expérimente les monnaies électroniques et les banques en ligne.

    Le retard de l’Algérie dans le secteur financier est immense. Et le fossé ne cesse de se creuser entre l’Algérie et ses voisins ou autres pays africains. A titre d’exemple, Casablanca grâce à sa place financière Casa Finance City trône à la première place financière du continent selon « Global Financial Centers Index ».

    La ville marocaine est considérée comme faisant partie des places financières les plus attractives permettant ainsi aux multinationales de choisir l’emplacement de leurs nouvelles filiales. Casablanca occupe le 53ᵉ rang parmi les 116 centres financiers et ce, avec 632 points, respectivement aux niveaux africain et mondial. Dans la région Mena, Casablanca occupe la troisième place et ce juste après Dubaï, et Abu Dhabi.

    Pourquoi ce qui est possible à Casablanca ne l’est pas encore à Alger, Oran ou Constantine ? L’absence de l’Algérie du classement du Global Financial Centers Index est une honte absolue. C’est la démonstration de son sous-développement économique. Un mal qui ronge profondément le pays et les dirigeants actuels ont échoué encore à proposer un remède concret ou sérieux.

    Soulignons que le Global Financial Centers Index est le plus fiable des indices mondiaux mesurant la compétitivité des centres financiers. Ce classement explique à chaque fois comment face à un monde de plus en plus globalisé et interdépendant via les technologies de l’information et de la communication (TIC), les centres financiers sont confrontés à une concurrence plus intense que d’autres secteurs. Les services financiers se retrouvent au cœur de l’économie mondiale, agissant comme facilitateurs du commerce international et des investissements à l’étranger.. L’étude GFCI se base sur deux types de sources pour évaluer la compétitivité des centres financiers allant d’une échelle de 1 à 1 000.

    L’étude porte d’une part, sur des déterminants quantitatifs et, d’autre part, sur des appréciations réalisées à partir d’enquêtes en ligne auprès de professionnels du secteur. Ainsi, la compétitivité d’un centre financier est basée sur cinq indicateurs, allant de l’environnement des affaires (stabilité politique, régulation, etc.), aux ressources humaines (formation, flexibilité, etc.), en passant par les infrastructures (coût et disponibilité de bureaux, TIC, transports, etc.), le développement du secteur financier (volumes, disponibilité de capital, etc.) et la réputation (perception en tant que lieu agréable pour vivre, degré d’innovation, etc.). Sur ces 5 indicateurs, l’Algérie n’arrive même pas à concurrencer le Maroc, le Rwanda, Kenya ou le Nigeria. Triste et révoltant.

    algerie partplus

  • #2
    Le retard de l’Algérie dans le secteur financier est immense. Et le fossé ne cesse de se creuser entre l’Algérie et ses voisins ou autres pays africains. A titre d’exemple, Casablanca grâce à sa place financière Casa Finance City trône à la première place financière du continent selon « Global Financial Centers Index ».
    Il s'agit juste de blanchiment de l'argent de Hachich dixit le ministre Mr Mssahel

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    • #3
      et donc rien de nouveau en fait on ne prendra pas ce chemin, concrètement ca apporte quoi à la population rien, justes des banques qui s'enrichissent sur le dos des citoyens

      si encore il s'agissait d'une finance islamique respectueuse des fondamentaux, mais là c'est quoi du chrome avec de l'intéret et tu en tires gloire

      GRAND BIEN TE FASSE que vous soyez les 1er même sur la lune avec mohamed v dessus basartkoum

      en même temps il faut en faut des talismans, comme quoi tout se rejoint



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      • #4
        az99 je pense que la finance "islamique" est une utopie....
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          je pense que la finance "islamique" est une utopie....
          Pire, c'est une supercherie. Mais c'est un produit qui aura toujours ses clients... halal...

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          • #6
            Semmar makhzen
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              l'Algérie est en retard d'une guerre,elle s'est pas réveillée encore des effets du socialisme,il faut mettre à jour les lois

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              • #8
                La réalité est que le niveau du système bancaire et financiers est un gros boulet pour l'investissement et la croissance économique en Algérie.

                On peut nier cela, mais cela ne change rien à la réalité.

                Le score dans ce chapitre a un coefficient très élevé dans la décision d'investir.
                Y être mal noté est quasiment une note éliminatoire
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  Il faut d'abord en finir avec le premier niveau de la pyramide de Maslow, après on peut parler des services financiers.
                  Dernière modification par ayoub7, 04 octobre 2021, 05h06.

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                  • #10
                    l'Algérie est en retard d'une guerre,elle s'est pas réveillée encore des effets du socialisme,il faut mettre à jour les lois
                    C'est pas du socialisme , c'est du FLNisme : Tout appartient à l'FLN et le FLN appartient aux Moujahidines , et ces derniers sont les patrons du reste !

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                    • #11
                      Il est vrai que le système financier algérien est en grande partie déconnecté du système mondial.
                      Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Les avis sont partagés sur cette question.
                      Lors du krach boursier de 2008, à la suite de la crise des subprimes, beaucoup de pays auraient aimé être en dehors du game.
                      Il se trouve que l'Algérie en faisait partie...

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                      • #12
                        Ni Alger ni aucune autre ville algérienne n’est capable de proposer des services financiers modernes
                        c’est grave pour un pays qui veut se moderniser pourquoi ils ont délaissé la modernisation du système bancaire je comprend rien

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                        • #13
                          salam

                          hmida dans une certaine mesure ca l'est, mais il y a possibilité de créer des banques publiques pour financer les investissements

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                          • #14
                            Effectivement
                            L'Algérie a un système financier plus qu'archaique.
                            Quand j'envoie un mandat u Maroc, il est reçu le lendemain, au pire, le surlendemain.
                            Quand j'envoie un mandat à Alger. on le reçoit 2 ou 3 mois plus tard.
                            Avec ta carte de débit ou de crédit, aucun commerçant ne l'accepte même les grands hôtels en Algérie. En Tunisie ou Maroc, même au souk Derb Omar, on accepte le paiement par carte.,
                            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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